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Aponévrotomie à l’aiguille : technique utile ou dangereuse dans le traitement de la maladie de Dupuytren ? Percutaneous aponeurotomy: a useful or dangerous technique? 106 cases reviewed with 5 and 10 years follow-up
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A partir d’une série de 106 mains porteuses d’une maladie de Dupuytren, opérées en salle d’opération par trois chirurgiens séniors, un observateur neutre a examiné 71 mains et questionné par téléphone 20 autres opérés afin d’apprécier l’efficacité et la iatrogénie de cette technique. Au recul de cinq ans, dans 80 % des cas les patients sont satisfaits mais le taux de récidive est de 100 % selon les critères de Leclercq Tubiana. Ce paradoxe s’explique par le peu de complications et par le gain moyen de 45 % d’extension globale des rayons traités. Le résultat est nettement supérieur dans les articulations métacarpophalangiennes (MP) avec un gain de 61 % pour seulement 19 % dans les interphalangiennes (IPP). Cette différence est encore plus marquée pour la conservation de l’extension complète qui est de 47 % pour les MP mais seulement de 2 % pour les IPP. Malgré la poursuite de l’évolution de la maladie le taux de réinterventions n’est que de 22 % à cinq ans et de 37 % à 10 ans. En conclusion, cette technique est fiable avec un faible taux de complications mais il existe une contradiction relative entre la modestie des résultats et la satisfaction des patients ; elle doit être proposée à certains patients informés qui en acceptent les limites liées uniquement à la récidive et non à la iatrogénie.
Percutaneous aponeurotomy: a useful or dangerous technique? 106 cases reviewed with 5 and 10 years follow-up
From a set of 106 hands with Dupuytren’s disease, operated on by 3 senior surgeons in the operating room under regional anesthesia, an independent examiner assessed 71 hands clinically and 20 others by telephonic survey in order to appreciate effectiveness and dangerousness of percutaneous aponeurotomies. At 5 years follow-up, 80% patients are satisfied even tough 100% have a recurrence according to Leclercq and Tubiania’s criteria. Few complications and an average 45% improvement of extension for the involved digits explain this paradox. Results are much better at the MP level with 61% improvement compared to only 19% at the PIP level. Difference is even more important about complete extension which is maintained for 47% of the MP joints compared to only 2% of the PIP joints. In spite of the course of the disease, re-operative rate is only 22% at 5 years and 37% at 10 years. This technique is reliable with few complications; its objective results are moderate but patient’s satisfaction is high. It should be offered to selected and informed patients who accept its only limit, recurrence of the disease.
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Manchonnage veineux des sutures microchirurgicales des nerfs collatéraux palmaires Vein Conduit with Microsurgical Suture for Primary Repair of Digital Nerves Injuries
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Les sutures microchirurgicales des nerfs périphériques produisent des résultats non prédictifs, avec le risque de douleurs neuropathiques. L’idée de manchonner un nerf n’est pas nouvelle mais l’utilisation d’une veine comme manchon en première intention sur une section de nerf digital est peu rependue. La révision des 48 premiers cas de section complète, hors écrasement et étirement, (53 manchons) au recul moyen de 25 mois permet de conclure au rôle d’isolant de la veine qui fait disparaître le risque de névrome. La technique opératoire consiste en une suture épiperineurale du nerf en tension minimale (gap millimétrique toléré) associé à la mise en place d'un manchon veineux prélevé régulièrement sur le dos de la main. Le résultat de la réparation nerveuse évaluée par les tests neurologiques consacrés est satisfaisant ou très satisfaisant pour 96 % des patients. Il n’y a aucun risque de rejet du manchon veineux et la contrepartie cicatricielle est minime. Les études histologiques sur l’animal plaident pour un effet inducteur des parois veineuses dans la régénération nerveuse en particulier par la présence du facteur de croissance Nerve Growth Factor. Cet effet s’ajoute au rôle de la paroi protégeant la cicatrice nerveuse contre la fibrose périneurale. Ces résultats d’obtention de l’indolence et les données histologiques nous ont conduits à étendre les indications du manchonnage veineux à toutes les sutures nerveuses quels que soient le traumatisme et la topographie.
Commentateur : Alain GILBERT
Vein Conduit with Microsurgical Suture for Primary Repair of Digital Nerves Injuries
Results of microsurgical nervous suture are unpredictable. A painful neuroma may occur despite nervous repair. Protecting the nerve with a sleeve isn’t a new concept, but the use of a venous sleeve for the primary repair of a digital nerve is rather uncommon. Surgical procedure consists of an epiperineural suture with a minimum tension (up to 1mm gap) completed by a venous sleeve harvested on the dorsal aspect of the hand. 48 consecutive patients with a complete section of one or more digital nerve were operated on. Stretching and crushing injuries were excluded from the study. 53 sleeves were reviewed after a mean follow-up of 25 months. There were no rejection nor complication. Scar at the donor site was minimal. There was no painful neuroma. Sensory recovery was satisfactory or very satisfactory for 96% cases, according to usual neurological parameters. Venous sleeve insulates and prevents painful neuroma after digital nervous repairs. Histological studies on animal advocate biological effects coming from the venous lining assisting nervous regeneration, such as Nerve Growth Factor. This effect is added to the barrier created by the vein which avoids perineural fibrosis. According to these results, venous sleeve is now preformed for any nervous repair, regardless of the injury or location.