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Séance du mercredi 19 octobre 2005
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VOIES DE PROGRES EN CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE 15h00-17h00 - Les Cordeliers Modérateur : Philippe VICHARD
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Résumé Nous travaillons sur la navigation dans les prothèses de hanche depuis trois ans, en utilisant le système Orthopilot, conçu avec B Braun Aesculap. Nous associons cette navigation à un abord antérieur mini-invasif, tel que nous le pratiquons depuis plusieurs années. Dans un premier temps, nous n’avons navigué qu’au niveau du cotyle. Nous avons choisi comme plan de référence celui de Lewinnek, avec comme points de repère, les deux épines iliaques antéro-supérieures et le pubis. L’installation en décubitus dorsal, sur table orthopédique, facilite l’accès aux points de repère, et assure une bonne stabilité du bassin pendant l’intervention. L’abord a toujours été antérieur, mini-invasif, du type Hueter, tel que nous le pratiquons depuis plusieurs années, avec l’aide de la table orthopédique. L’implant prothétique est le cotyle Plasmacup, sans ciment. Les résultats d’une étude comparative, sur 30 poses, avec ou sans navigation, montrent peu de différence, quant au positionnement du cotyle, en inclinaison et antéversion. Depuis mai 2004, nous naviguons pour l’ensemble de la prothèse, cotyle et tige. La navigation du côté tige se fait en fonction du positionnement du cotyle. Il ne s’agit donc pas d’une pose idéale de deux pièces, que nous ne connaissons pas, mais d’une pose assurant le meilleur rapport relatif des deux pièces, l’une par rapport à l’autre. Les résultats de cette étude préliminaire montrent une tendance générale pour une prothèse standard, avec un col de 135° à allonger et médialiser. En conclusion, la navigation de l’ensemble prothétique de hanche semble donc, à terme, un bon moyen de contrôler, avec précision, en per-opératoire, les problèmes de longueur, de latéralisation-médialisation, et d’ « impigement ». C’est un excellent outil d’enseignement et de recherche pour faire évoluer nos prothèses.
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Le Système EOS. Nouvelle Imagerie Ostéo-Articulaire basse dose en position debout EOS System – New Imaging 2D and 3D for Musculo-Skeletal
Physiology and Pathology with low radiation dose and standing
position
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DUBOUSSET J, CHARPAK G, DORION I, SKALLI W, LAVASTE F, DEGUISE J, KALIFA C, FEREY S (Paris) Texte
intégral : E-Mémoires de l'ANC, 2005, vol. 4 (4), 22-27 | Résumé/Abstract
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Résumé La collaboration étroite de plusieurs disciplines (physique des rayonnements, biomécanique, radiologie et orthopédie de l’enfant) a permis la mise au point d’un nouvel appareil d’imagerie dénommé EOS dont les principales caractéristiques sont : - La réduction considérable des doses de rayons X (de 8 à 10 fois moins pour la radiologie bidimensionnelle, de 800 à 1000 fois moins pour la tomodensitométrie tridimensionnelle) grâce au détecteur gazeux inventé par Georges CHARPAK, qui lui a valu le prix Nobel. - L’étude du patient en position debout obtenant des clichés simultanés de face et de profil du sommet de la tête jusqu’à la plante des pieds. - La possibilité de reconstruction 3D de tous les niveaux ostéoarticulaires vérifiée aussi précise que celle obtenue par tomodensitométrie conventionnelle. L’examen est effectué en position fonctionnelle debout ou assise, ce qui n’était pas possible avec les appareils de tomodensitométrie actuellement tous réalisés en position couchée. La reconstruction 3D peut être obtenue dans des délais acceptables de 15 à 30 minutes pour un rachis complet. EOS permettra des études de la pathologie ostéo-articulaire jusquelà jamais réalisées (en particulier du rachis et des membres inférieurs) avec un examen d’ensemble de l’individu au lieu des segments fragmentés donnés jusqu’à présent par les moyens actuels, radiographies conventionnelles ou tomodensitométrie.
Abstract Very precise combined work between multidisciplinary partners (radiation engineers in physics, engineers in biomecanics, medical radiologists and orthopedic pediatric surgeons) lead to the concept and development of a new low dose radiation device named EOS. This device allows 3 main advantages : - Thanks to the gaseous detectors for X Rays designed by Georges CHARPAK (Nobel Price 1992) the reduction of doses necessary to obtain a good image of the skeletal system is important : 8 to 10 times less for 2D imaging, and 800 to 1000 times less for 3D reconstruction from CT scan cuts. - The accuracy of 3D reconstruction obtained is as good as a 3D reconstruction from CT scan cuts. - In addition, the patient gets its imaging in standing functional position thanks to the X-rays obtained from head to feet simultaneously AP and lateral. This is a big advantage compared to CT scan used only in lying position. - From this simultaneous AP and lateral X-rays of the whole body thanks to the 3D bone external envelop technique, the engineers in biomechanics allowed to obtain 3D reconstruction at every level of osteo-articular system and especially for spine in standing position within an acceptable period of time (15 to 30 minutes). EOS (in spite of the evolution of standing MRI) allows more precise bone reconstruction in orthopedics especially at the level of spine, pelvis and lower limbs, giving new consideration for physiology, physio-pathology and therapeutics.
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Résumé L’arthrose radioscaphoïdienne est habituellement une complication de la pseudarthrose du scaphoïde ou des disjonctions scapholunaires chroniques. Face aux techniques chirurgicales classiques proposées pour cette lésion dégénérative, les auteurs présentent une technique originale de reconstruction : la résection partielle proximale du scaphoïde associée à une interposition d’un « spacer » biologique constitué par un greffon ostéocartilagineux prélevé au dépend d’une côte. Le but de cette étude est de présenter les modalités techniques de cette intervention et de rapporter les résultats préliminaires obtenus chez 18 patients, atteints d’arthrose radio-carpienne. Nous avons réalisé une étude rétrospective chez 18 patients opérés de 1994 à 2004 d’une arthrose radio-scaphoïdienne débutante compliquant dans 12 cas une pseudarthrose du scaphoïde et dans 6 cas une disjonction scapho-lunaire chronique. La technique opératoire était une résection partielle proximale du scaphoïde associée à une interposition d’un greffon ostéocartilagineux prélevé au dépend d’une côte. L’examen clinique à la dernière révision étudiait la douleur, la mobilité, la force de la poigne, l’activité des patients et leur satisfaction. Une étude radiologique permettait d’évaluer le délai de consolidation radiologique et une étude IRM la vitalité du greffon ostéo-cartilagineux. Le recul moyen lors de la dernière révision était de 4,1 ans. L’examen clinique donnait 15 résultats excellents ou bons, 2 moyens et 1 échec de la méthode (luxation du greffon). Tous les patients étaient satisfaits ou très satisfaits sauf un (échec). La consolidation radiologique était acquise à 3 mois dans 17 cas. Quatre patients avaient bénéficié d’une IRM à 13 mois et ne montraient dans tous les cas aucun signe de nécrose, une consolidation à l’interface greffonscaphoïde. Face aux arthrodèses partielles du carpe et aux résections de la première rangée du carpe, cette technique palliative tente de reconstruire le pôle proximal du scaphoïde carpien dans les stades précoces de l’arthrose radio-scaphoïdienne. Comme pour les arthroplasties par implants de scaphoïdes, nous recherchons à travers celle-ci, à redonner une hauteur satisfaisante au scaphoïde, en interposant après résection de ses ¾ proximaux un spacer biologique. Les résultats de cette technique sont encourageants mais doivent être nuancés car notre série est courte et le recul moyen insuffisant.
Abstract Radioscaphoid osteoarthritis is usually a complication of scaphoid pseudarthrosis or chronic scapholunate disjunction. As an alternative to the classical surgical techniques used for this lesion, we propose a novel reconstruction method consisting in partial proximal resection of the scaphoid associated with interposition of a biological spacer composed of an osteocartilaginous rib graft. The purpose of this study was to present the technical aspects of this procedure and to report preliminary results in eighteen patients with radioscaphoid osteoarthritis. We performed a retrospective analysis of eighteen patients who underwent surgery from 1994 to 2004 for early-stage of radioscaphoid osteoarthritis with scaphoid nonunion in twelve and chronic scapholunate disjunction in eight. The procedure consisted in partial resection of the proximal portion of the scaphoid and insertion of an osteocartilaginous autograft harvested from a rib. Outcome was based on the clinical results (pain, motion, grip force, activity) and patient’s satisfaction. Bone healing was measured with plain-x-rays and vitality of the osteocartilaginous graft with MRI. Mean follow-up was 4,1 years. Clinical outcome was considered excellent or good in fifteen patients, fair in two and poor in one (graft dislocation). All patients were satisfied or very satisfied except one (one failure). Radiological healing was achieved at three months in nine patients. Four patients underwent an MRI examination at thirteen months which demonstrated, in all patients: no sign of necrosis, healing of the graft-scaphoid interface. Compared with partial carpal arthrodesis and resection of the first row of the carpus, this palliative technique can be used to reconstruct the proximal portion of the carpal scaphoid with early-stage radioscaphoid osteoarthritis. As for arthroplasty or scaphoid implants, our goal was to achieve a satisfactory scaphoid height using a biological spacer after resection of the proximal ¾ of the bone. The results of this technique are encouraging but must be examined with precaution due to the small number of patients and the short follow-up to date.
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Résumé L’inquiétude qui s’empare du chirurgien confronté à une luxation du genou est légitime. Ces lésions cumulent les difficultés rapportées dans la chirurgie du ligament croisé antérieur et celles observées dans la chirurgie du ligament croisé postérieur. Nos efforts doivent porter sur la compréhension des mécanismes lésionnels. Nous en sommes encore aux principes thérapeutiques. De façon assez surprenante ces lésions gravissimes s’accompagnent souvent d’une relative bonne cicatrisation des structures périphériques pour peu que cette cicatrisation soit correctement orientée. Le résultat, souvent présumé, annoncé catastrophique, est finalement acceptable et accepté fonctionnellement par le patient qui a fait le deuil de certaines performances sportives. Les progrès attendus dans les années à venir sont immenses et les équipes rompues à la chirurgie du genou doivent y travailler. Pour beaucoup d’entre nous, reconnaître les complications notamment vasculaires, et savoir correctement réduire et immobiliser reste à ce jour l’objectif essentiel.
Abstract Knee dislocation is a surgical challenge for all surgeons. The treatment of these lesions associates the difficulty of both cruciate ligaments surgery. It is necessary to understand injury mechanism to know associated lesions and propose a consensual surgical treatment. Healing soft tissue is the rule, particularly when articular rotational center takes a good place after correction of posterior tibial translation. Functional outcome is satisfactory for patients who have resigned themselves to give up high-demand sports. Diagnosis of vascular trauma, and an appropriate reduction and immobilization are essential. Surgical procedure must be performed after testing under anaesthesia and angio-MRI.
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