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Séance du mercredi 29 avril 1998
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15h00-17h00 - Les Cordeliers
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Résumé Les prothèses urétérales utilisées dérivent des prothèses biliaires mises au point après une étude expérimentale chez 24 chiens en 1972, expérimentation reprise par J.P. TRIBOULET de 1974 à 1981. Elles restent perméables au delà de 5 ans chez l'animal. Trente-huit patients porteurs d'une néoplasie ont été opérés avec une prothèse droite en l'espace de 20 ans, représentant 41 prothèses. L'âge moyen était de 71 ans (extrêmes 51-88 ans) pour 30 femmes et 8 hommes. Il s'agissait de 15 cancers pelviens, de 3 cancers de prostate, de 16 cancers du recto-sigmoïde et de 4 cancers du côlon droit. L'étancheité a été assurée par des sutures circulaires autour de chaque bague de la prothèse, ce qui évite les fuites au niveau des zones de réimplantation et les incrustations. Le recul dépasse 6 ans pour les patients les plus anciens sans obstruction secondaire de la prothèse et sans destruction du rein. Les complications sont limitées aux fistules qui ne sont survenues que chez les patients en carcinose (6 fistules, 16 %). Il y a eu 4 néphrectomies secondaires. La protection de la fonction rénale chez ces patients ayant une chimiothérapie lourde améliore la durée et la qualité de la survie.
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Résumé Les auteurs rapportent un cas de Schwannome de topographie diaphragmatique. L'affection est exceptionnelle et, à ce jour, 7 cas ont été publiés dans la littérature mondiale. Un premier bilan clinique et paraclinique orientait vers un incidentalome surrénalien. L'IRM précisait la topographie diaphragmatique inter-pleuromusculaire de la tumeur, confirmée lors de l'intervention chirurgicale. Le diagnostic de Schwannome bénin n'était posé que sur l'examen anatomopathologique et immuno-histochimique de la pièce opératoire. Le schwannome répondait au type B de la classification d'Antoni. La pathogénie et le point de départ de la tumeur sont discutés. Une origine nerveuse à partir du système sympathique para-vertébral, des nerfs phréniques ou intercostaux est discutée. L'intervention chirurgicale dans les 8 cas rapportés a été menée 5 fois par thoracotomie pure et 3 fois par laparotomie.
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Résumé Les tumeurs de Klatskin représentent 70 % des cancers des voies biliaires, vésicule exclue, pouvant être associées à une dilatation kystique des voies biliaires, une cholangite sclérosante ou une colite ulcéreuse. Le traitement chirurgical comprend la résection hilaire, associée ou non à une résection hépatique et la greffe du foie. La résécabilité est de 30 %. La survie à 5 ans pour les résections curatives est de l'ordre de 20 %. Parmi les progrès récents, il faut citer l'embolisation portale du foie à réséquer, le drainage biliaire sélectif du territoire hépatique conservé et la résection systématique du segment I. Une série de 27 patients a été observée au cours des 5 dernières années avec 13 résections.
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Résumé Cette étude porte sur 44 cas d'adénocarcinomes sur endobrachyoesophage réséqués, au sein d'une série de 744 cancers de l'oesophage opérés comportant 120 adénocarcinomes et 624 cancers épidermoïdes. Entre 1982 et 1997, 44 adénocarcinomes sur endobrachyoesophage ont été réséqués parmi 120 adénocarcinomes de type I et II, excluant les cancers de type III du tiers proximal de l'estomac. La moyenne d'âge des 40 hommes et 4 femmes était de 65 ans (extrêmes 39 à 86 ans) une hernie hiatale était connue chez 25 patients et un reflux gastro-oesophagien également chez 25 patients. L'endobrachyoesophage avait été préalablement diagnostiqué et suivi chez 5 patients. Les interventions pratiquées ont été 39 interventions de Lewis Santy, 4 oesophagectomies trans-hiatales et 1 gastrectomie totale. Treize cancers occupaient la totalité de la hauteur de l'endobrachyoesophage, 7 étaient localisés à son tiers supérieur et 23 au niveau des deux tiers inférieurs. Douze tumeurs étaient classées T1, 5 T2 et 25 T3, avec 48 % d'adénopathies métastatiques. Une dysplasie sévère ou modérée était trouvée au sein de l'endobrachyoesophage, autour de l'adénocarcinome, chez 17 patients. La mortalité opératoire a été de 4,5 % et 32 patients sur 39 opérés selon la technique de Lewis Santy n'ont pas eu de complications, la survie actuarielle à 5 ans est de 24 %, légèrement meilleure que la survie à 5 ans des adénocarcinomes sans endobrachyoesophage qui est de 14 %. Le traitement de l'adénocarcinome sur endobrachyoesophage nécessite une oesophagectomie réséquant la totalité de l'endobrachyoesophage. Dans la majorité des cas l'intervention de Lewis Santy est l'intervention de choix, permettant une anastomose oeso-gastrique intra-thoracique haute. Lorsque l'endobrachyoesophage est étendu et débute au niveau de l'oesophage cervical, nous pratiquons une oesophagectomie sans thoracotomie.
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