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Séance du mercredi 24 mars 1999
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15h00-17h00 - Les Cordeliers
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Résumé Since 1993 we observed 41 neoplastic cysts in the Surgical Department of Dresden University. This number corresponds to 9,6 % of the tumors and to 21,3% of the pancreatic cysts treated in our institution during the same period of time. In 40 patients, a surgical resection was possible. We performed 17 partial and 2 total duodenopancreatectomies, 17 left-side and 4 segmental resections. No patient died during the hospital stay. In 14 cases the cystic tumor was malignant. During the follow-up (mean 20 months), two patients died 9 and 21 months postoperatively from recurrent tumor disease. We have realized sonographically guided fine needle fluid aspiration of cystic pancreatic lesions. Neither the analysis of amylase, nor the tumor marker CA-19-9 or cytology gave results indicating the correct diagnosis. Even intraoperative frozen section of the cystic wall can mislead. If the patientfis history is not typical for chronic pancreatitis and if the patientfis condition is good, these cysts should be resected, preferably in a center of pancreatic surgery having demonstrated low morbidity and mortality rates.
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Résumé Les cancers anaplasiques de la thyroïde ayant un pronostic habituellement catastrophique, cette étude a été entreprise pour essayer de déterminer les facteurs qui ont permis d'obtenir la guérison de trois patients. Les dossiers de 22 cancers anaplasiques de la thyroïde confirmés par immunohistochimie ont été revus rétrospectivement. Cinq patients ont été considérés comme inopérables et 17 comme opérables. L'intervention projetée était une thyroïdectomie totale avec étude histologique extemporanée de la thyroïde et des deux tiers inférieurs des chaînes ganglionnaires jugulo-carotidiennes. Dès cicatrisation, le traitement a été complété par une radiothérapie à la dose de 6000 cGy délivrée sur l'aire thyroïdienne et les sites envahis et 4500 cGy sur les chaînes latérales et le médiastin supérieur lorsqu'ils semblaient indemnes. Les trois patients sans métastase ayant subi une résection tumorale apparemment complète ont survécu sans récidive connue, 10, 12 et 13 ans après le traitement. Les autres patients, 13 pour lesquels la résection fut incomplète et 1 porteur de métastases pulmonaires sont décédés 1 à 3 ans après l'intervention, la médiane de survie étant de 7 mois. Nos résultats semblent montrer qu'en l'absence d'infiltration tumorale réalisant un blindage cervical ou de métastase à distance, une exérèse complète de la tumeur doit être tentée dès que possible et suivie par une radiothérapie externe à forte dose car il peut en résulter des survies à long terme.
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Résumé L'idée qu'une hyperthyroïdie soit une assurance contre la survenue d'un cancer thyroïdien a longtemps prévalu. A l'inverse, les publications récentes insistent sur la fréquence de cette association. Le but de cette étude est de rapporter notre expérience concernant cette association et d'en discuter l'incidence et les conséquences à la lumière des données actuelles. Parmi les 734 patients opérés de thyroïdectomie entre janvier 1983 et janvier 1998, il y avait 125 cas d'hyperthyroïdie dont 10 associés à un cancer (8%). Il s'agissait de 10 femmes (âge moyen : 43,8 ans) ayant une maladie de Basedow (n=2), un adénome toxique (n=5) ou un goitre multinodulaire toxique (n=3). Le cancer a été découvert 8 fois sur 10 au cours de l'intervention par l'examen histologique extemporané. L'intervention a consisté en une thyroïdectomie totale (n=5) ou une lobectomie totale associée à une lobectomie subtotale controlatérale (n=5), complétée 9 fois sur 10 par un traitement à l'iode 131. Un cancer thyroïdien était présent chez 10 % des patients ayant un goitre nodulaire toxique et chez 4,4 % de ceux ayant une maladie de Basedow. Il s'agissait d'un cancer papillaire chez les dix patients. La taille du cancer variait entre 0,2 et 1,5 cm ; un patient avait des métastases ganglionnaires. Les dix patients ont été suivis et n'avaient ni récidive locale, ni métastase avec un recul allant de 1 à 15 ans. Le diagnostic d'hyperthyroïdie n'élimine pas la possibilité d'un cancer thyroïdien associé. Une controverse existe concernant la physiopathologie et les implications pronostiques et thérapeutiques de cette association.
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Résumé Le thorax en entonnoir ou pectus excavatum (funnel chest, tricherbrust) est la plus fréquente des déformations de la paroi thoracique. Les autres sont constituées par le pectus carinatum et une forme mixte, le pectus arcuatum. A ce jour trois éléments doivent être connus : 1) Le préjudice essentiel de cette malformation tient à son retentissement psychologique qui peut être considérable. 2) Les troubles cardio-respiratoires rencontrés n'ont souvent aucun lien organique avec la déformation. Il ne semble pas y avoir de cause à effet. 3)Le recours à la chirurgie ne relève que d'une motivation esthétique. Le retentissement cardio-vasculaire est connu chez des patients porteurs de maladie de Marfan. Des gestes complémentaires de chirurgie de la paroi suivis d'un geste vasculaire ont été décrits dans cette pathologie. Nous décrirons ici la technique utilisée dans nos services, à savoir la sterno-chondroplastie. Il s'agit d'une plastie modelante avec ostéosynthèse par agrafes à glissière de Martin-Borrelly. La correction fait appel à une sternotomie horizontale associée à une sternotomie verticale sur la portion caudale. La mobilisation du sternum nécessite des chondrectomies sous périchondrales juxtasternales. Latéralement sur les berges de la cuvette, on pratique des costotomies. A chacun de ces gestes, les pédicules intercostaux sont respectés. On aboutit à un véritable volet sternocostochondral étendu qui sera stabilisé par des attelles agrafes à glissière.
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Traitement chirurgical des déformations thoraciques antérieures par sternochondroplastie avec ostéochondrèse sternale simplifiée.
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GRUNENWALD D (Paris) Résumé/Abstract
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Résumé Les difformités antérieures de la cage thoracique, acquises ou congénitales, sont souvent très mal supportées psychologiquement en fin d'adolescence et chez l'adulte jeune. Les indications de correction chirurgicale, l'âge optimal pour l'intervention et les techniques chirurgicales restent controversés. La technique présentée est une sternochondroplastie avec ostéotomie cunéiforme sternale transversale, résection des cartilages costaux en excédent, stabilisation par broches intra-sternales et modelage thoracique par réinsertion des cartilages costaux sur la pièce sternale repositionnée. L'ablation du matériel d'ostéosynthèse est réalisée après le sixième mois, par une courte incision cutanée. Cette technique a été réalisée dans toutes les formes de pectus congénital, excavatum, arcuatum, carinatum, ainsi que pour des déformations sternales acquises, en particulier après chirurgie cardiaque trans-sternale dans l'enfance pour des cardiopathies congénitales. Aucune morbidité n'a été observée. Les résultats sont excellents dans 100 % des cas, sur le plan esthétique, fonctionnel et psychologique.
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