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Communications de BOILLOT B
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Le prolongement de l'espérance de vie, associé au progrès de l'imagerie médicale permet de voir progressivement augmenter l'incidence du cancer, qui est estimé actuellement en France à 10 nouveaux cas pour 100 000 habitants. Le cancer du rein apparaît habituellement aux alentours de 67 ans avec des tumeurs de 7 centimètres de diamètre. Depuis quelques années il semble, dans les différents centres, qu'une nouvelle population de cancer du rein apparaît : le cancer de l'adulte de moins de 50 ans. Les caractéristiques de présentation, de signes cliniques et de stade tumoral semblent être les mêmes que celles du cancer sporadique. Néanmoins, la découverte très précoce dans la vie d'un cancer du rein pose de nombreuses questions actuellement sans réponse : existe-t-il une différence anatomo-pathologique et pronostique de ces cancers ? Le traitement notamment conservateur et mini-invasif proposé au cancer du rein de l'homme de 67 ans, est-il adapté chez les patients jeunes ? Nous proposons quelques éléments de réponse basés sur l'analyse de notre propre série de 157 tumeurs du rein de découverte fortuite, de l'analyse du Registre du Cancer de l'Isère sur 1500 tumeurs du rein sur 20 ans, et enfin sur les données de la littérature.
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Une étude multicentrique a été conduite de 1974 à 2004 dans 4 centres européens. Il existe deux types d’anomalies congénitales des voies biliaires : - Les anomalies avec dilatation kystique des voies biliaires, associées ou non à une anomalie de la jonction bilio-pancréatique (AJBP). o Les kystes du cholédoque sont soit isolés, soit associés à une dilatation des voies biliaires intra-hépatiques (VBIH). Ils sont plus fréquents en Asie qu’en Europe et chez le sexe féminin. Le risque de cholangiocarcinome est de 2,5 à 26%. Dans notre série, 5 cas sur 93 (5%). Ce risque impose une résection complète de ces kystes tant vers le bas que vers le haut, en particulier dans les formes qui englobent la convergence (2 cancers sur 7 cas dans notre série). o Le risque de cancer sur maladie (ou syndrome) de Caroli est de 7 à 25 % (2 cas sur 33 dans notre série = 6 %). La résection hépatique partielle dans les formes localisées et totale avec greffe, dans les formes bilatérales, constitue le traitement de choix. - Les anomalies de la jonction bilio-pancréatique (AJBP) peuvent induire un reflux de liquide pancréatique dans les voies biliaires non dilatées, probablement en cause de la survenue de cancers de la voie biliaire et de la vésicule. La détection d’une telle anomalie pourrait justifier une cholécystectomie prophylactique mais des études ultérieures avec un long recul sont nécessaires pour confirmer cette hypothèse.
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