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Séance du mercredi 6 juin 2007
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15h00-17h00 - Les Cordeliers
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Résumé Introduction La problématique de la démographie médicale pourrait être résumée par la formule suivante : quel effectif de médecins faut-il former pour satisfaire les besoins de soins dans une spécialité donnée en supposant ceux-ci définis ? Sources Cet article confronte les données disponibles sur la démographie médicale des chirurgiens orthopédistes. Il s’agit essentiellement des données issues de fichiers nationaux et d’études menées à l’instigation de la SOFCOT. Résultats Le nombre de chirurgiens orthopédistes recensés dans les différents fichiers est différent selon que l’on s’adresse à l’Etat (fichier ADELI) ou au CNOM. Selon le CNOM, le nombre de chirurgiens orthopédistes était de 2.190 en 2003 et la densité régionale de 3,6/100.000 habitants en 2002 ; elle peut varier du simple au double. Le recoupement des différentes enquêtes et études a permis d’estimer le nombre de chirurgiens pratiquant la chirurgie orthopédique à près de 3.000, dont un pourcentage limité ne disposant pas d’une qualification de spécialiste alors que l’activité dans ce domaine tend à augmenter, et que les effectifs diminuent. Perspectives Alors que l’on formait plus de 80 chirurgiens orthopédistes par an, la désaffection des professions chirurgicales conjuguée à la féminisation, à la judiciarisation, à l’envol des primes d’assurances et aux difficultés financières des établissements ont entraîné une baisse de recrutement en futurs praticiens de la spécialité, alors que l’application de la loi sur les 35 heures (RTT à l’hôpital) et la directive Européenne sur la récupération du temps de garde nécessiteraient d’augmenter leur nombre. Ce déficit va s’aggraver sous l’effet du vieillissement de la population, de l’augmentation plus que probable de la charge administrative de l’hyper spécialisation et de la féminisation du corps médical. Les nécessités de formations devraient être d’au moins 220 chirurgiens orthopédistes par an en 2010.
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Résumé L’apophyse sus épitrochléenne, appelée actuellement processus supracondylaire de l’humérus est une formation du bas humérus bien connue des anatomistes, radiologistes, chirurgiens orthopédistes… quoique rare (1%). Par homologie, on la rattache au canal sus-condylien de certains animaux. Aussi cette formation peut-elle intéresser également les vétérinaires, les spécialistes en anatomie comparée et les paléontologues, en raison de son incidence sur l’évolution. Cependant cette structure n’a pas fait, semble t-il, l’objet d’investigations prénatales. Comme première approche, la radiographie postmortem des fœtus permet cette étude avec une incidence phylogénétique. Ce processus serait en voie de disparition au cours de l’embryofoetogenèse ou organogenèse. L’humérus de l’enfant et de l’adulte aurait un caractère apomorphe, c'est-à-dire dérivé par disparition du reliquat du canal huméral ancestral. La radiographie est de technique facile et habituellement acceptée par les parents, même dans une situation dramatique. Elle est économique. Cette communication, volontairement limitée à un procédé simple pourrait faire intervenir d’autres techniques également non envahissantes : l’échotomographie per-gravidique de l’humérus par exemple…
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Résumé Introduction: Chez les patients obèses diabétiques, la perte pondérale secondaire à la chirurgie, qu’elle soit exclusivement restrictive (anneau gastrique / AG) ou associée à une dérivation intestinale (gastric bypass / GBP), s’accompagne d’une amélioration notable mais seulement partiellement comprise du Diabète de type 2 (DT2). Objectif : Confirmer l’influence de facteurs indépendants de la perte pondérale sur l’homéostasie glucidique après chirurgie de l’obésité chez les patients diabétiques. Méthodes: Etude prospective contrôlée réalisée chez 33 patients (13F/20H, 49±9 ans) obèses (IMC 50±9 kg/m2) et diabétiques (HbA1c 8,7±2,1%), candidats à un AG (n=11) ou un GBP (n=22) par laparoscopie. Chaque patient a été évalué avant l’intervention, après une perte pondérale de 10%, et après un an. A chaque temps, la sécrétion d’insuline (SI) a été évaluée durant 3h après ingestion d’un repas standardisé par le ratio [élévation post prandiale de l’insulinémie (mU/L) x sensibilité à l’insuline (QUICKI) ]. Le glucagon like peptide 1 (GLP-1) post prandial a également été mesuré chez 12 patients (6 AG / 6 GBP). Résultats : Les caractéristiques initiales des deux groupes étaient comparables (P>0.05). Un an après l’intervention, la rémission du diabète (glycémie<1,26 g/L sans traitement) était observée dans 48% des cas (2/11 AG et 14/22 GBP, p<0.05). La perte de poids et la diminution de l'HbA1c étaient significatives chez l'ensemble des patients (p<0.0001 vs inclusion), mais supérieures après GBP (-29±8 % du poids initial, <0.001 vs AG ; -2,1±1,6% d'HbA1c, <0.05 vs AG). Après une perte pondérale de 10%, la SI était légèrement améliorée après AG (p<0,05) mais nettement augmentée après GBP (p<0,0001). A un an, la SI était stable après AG et encore accrue après GBP (p<0.01). Après 10% de perte pondérale comme à un an, le GLP-1 postprandial était inchangé après AG mais nettement augmenté après GBP (p< 0,01) et étroitement corrélé à l’évolution de la SI (r=0,891; p<0.0001). Conclusion : Cette étude démontre pour la première fois chez l’homme que l’amélioration du diabète de type 2 après GBP est indépendante de la perte pondérale et due à la restauration de la fonction des cellules beta, elle-même vraisemblablement liée à l’élévation du GLP-1 accompagnant l’afflux rapide des nutrients dans l’iléon terminal.
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Résumé René Leriche (1879, 1955) n’est pas ignoré, certes, mais il n‘est pas assez reconnu à la vraie place qu’il mérite. Il a été une des gloires les plus aimées de la chirurgie contemporaine. La vie de René Leriche sera précisée : jeunesse, études mouvementées, Lyon, la carrière médicale , le service militaire , le mariage, la Campagne de France 1914-1919, Strasbourg, la carrière médicale, le Collège de France, sa seconde guerre mondiale 1939-1945, la retraite, l’adieu… L’œuvre scientifique : chirurgie de la douleur, chirurgie du sympathique, chirurgie vasculaire, les membres fantômes, les causalgies, les névralgies du trijumeau, l’angine de poitrine, la chirurgie expérimentale, l’enseignement… Quel précurseur, quel créateur quel talent était René Leriche !
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Comité secret : Rapport de la commission chargée de l’examen des titres des candidats aux places vacantes de membres titulaires.
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