Séances ordinaires
|
Vous pouvez accéder ici au détail des séances de l'Académie depuis 1996, de 3 façons :
- A partir de la date de la séance : cliquez sur l'année dans la partie "Calendrier", puis sur la séance désirée.
- A partir du nom de l'auteur d'une communication : cliquez sur l'initiale de l'auteur recherché dans la partie "Auteurs", puis sur le
nom désiré.
- Librement, en tapant quelques mots-clés et/ou noms d'auteurs dans le formulaire "Recherche libre"
et validez en cliquant sur "Rechercher".
- NOUVEAU ! Les séances récentes sont intégralement disponibles en vidéo :
Cliquez sur le titre de la séance, puis sur l'icône pour lancer la lecture du film.
Les vidéos sont réalisées avec le soutien de
la Fondation de l'Avenir |
|
|
|
RECHERCHE LIBRE
|
AUTEURS
|
CALENDRIER
|
|
|
|
|
|
|
Séance du mercredi 4 janvier 2006
|
15h00-17h00 - Les Cordeliers
|
Résumé But de l’étude : Faire l’étude rétrospective de 5034 appendicectomies réalisées par une équipe de deux chirurgiens travaillant en milieu libéral. Tirer parti de l’homogénéité du matériel. Evaluer les apports modernes au diagnostic. Analyser la morbidité et les moyens de l’abaisser. Patients et méthodes : Nous présentons une série de 5034 appendicectomies réalisées de façon traditionnelle en dehors d’une courte série de 93 appendicectomies coelioscopiques. L’analyse porte sur 2 périodes et est comparative. La deuxième période a vu l’apparition des moyens diagnostiques, échographiques et tomodensitométriques. La coelioscopie a également été utilisée. Résultats : En matière diagnostique le nombre d’appendices sains enlevés a été moindre dans la deuxième période mais les formes graves y ont été plus nombreuses. Les qualités de l’imagerie n’ont pas supplanté le rôle primordial de l’examen clinique. La morbidité a été plus basse dans la deuxième période. Notre série comporte un décès chez une femme de 92 ans. Conclusion : L’apport de l’imagerie moderne en matière de diagnostic d’appendicite est intéressant, mais la clinique reste primordiale. C’est dans la rigueur de la technique chirurgicale qu’il faut rechercher une diminution de la morbidité. Malgré l’introduction précoce de la coelioscopie dans notre pratique celle-ci ne s’est pas imposée chez nous comme la technique de base.
Abstract Study aim: The aim of this retrospective study is to report a series of 5034 appendectomies performed by two surgeons working in the private sector. Emphasis is put on the homogeneity of this study. The role of ultrasonography and computed tomography was evaluated. Morbidity was carefully examined and the means to lower it as well. Material and methods: 5034 appendectomies were performed with the open technique apart from a short series of 93 performed through laparoscopy. Two periods were studied and compared. In our second period ultrasonography, computed tomography, and laparoscopy were introduced. Results: In the second period fewer appendixes qualified of normal were operated on and more complicated forms were observed. Help in diagnosis of ultrasonography and computed tomography was valuable but clinical examination remained essential. Morbidity was lowered. There was one death in our series (ninetytwo year old woman) Conclusion: Clinical examination remains essential in the diagnosis of appendicitis. Ultrasonography and computed tomography are however of valuable interest. A careful surgical technique is essential to lower morbidity. Laparoscopy although introduced early in our practice, did not impose itself as our basic technique.
|
Résumé La technique de réparation des hernies de l’aine consiste à mettre en place une prothèse dans l’espace sous-péritonéal (ESP), par une incision inguinale traditionnelle, sous anesthésie loco-régionale ou locale, de façon à associer les avantages des deux méthodes. Elle correspond à une simplification de la technique de Rives, rendue possible par la prothèse PolysoftÒ (Bard, 78960 Voisins le Bretonneux). La prothèse PolysoftÒ, faite d’un filet de polypropylène léger, est équipée d’un fin cerclage de polyéthylène souple, qui lui confère un certain degré de mémoire de forme, facilitant la mise en place et l’étalement de la prothèse dans l’ESP à travers l’orifice herniaire. Après dissection et réduction du sac herniaire, direct ou indirect, la dissection mousse est conduite dans l’ESP à travers l’orifice herniaire, dans le plan avasculaire situé au contact de la face profonde du fascia. Puis la prothèse est introduite et étalée dans l’ESP, à travers l’orifice herniaire. La fixation est réduite au minimum. La prothèse ainsi placée, renforce le fascia en profondeur, rétablit la disposition anatomique normale et le trajet oblique du cordon. La prothèse est située dans un plan différent du nerf ilioinguinal, ce qui réduit le risque de douleur chronique par irritation.
Abstract The technique of hernia repair described in this article consists in placing the patch in the preperitoneal space (PPS) by anterior inguinal incision, under loco-regional or local anesthesia, so as to associate the advantages of both methods. This technique is a simplification of the Rives’ technique, which is feasible by the means of the PolysoftÒ patch (Bard-Davol, Cranston, RI, USA). The PolysoftÒ patch is made of a light polypropylene mesh, equipped with a thin and supple polyethylene memory-ring, providing memory of shape, so as to facilitate introducing and spreading of the patch in the PPS, through the hernia orifice. The hernia sac (direct or indirect) is dissected and reduced in the PPS. Blunt dissection is carried out through the hernia orifice in the plane of dissection located in close contact with the deep surface of the fascia, which is avascular. The patch is introduced through the hernia orifice and spread in the PPS. Minimal fixation is required. In this location the patch reinforces the fascia, restores the normal anatomic setting and oblique course of the spermatic cord. The patch is located in a deep anatomic plane, far from the ilio-inguinal nerve; this setting prevents contact between the patch and the nerve, which can induce chronic pain due to irritation of the nerve.
|
Résumé La prévalence et l’histoire naturelle des tumeurs endocrines non fonctionnelles isolées du pancréas (T.E.N.F.P.) chez les patients porteurs du gène de MEN I sont mal connues. La stratégie thérapeutique les concernant reste à définir. Les tumeurs pancréatico-duodénales endocrines se développent chez une majorité des patients atteints de MEN I et sont une cause essentielle de létalité. Parmi 579 patients atteints de MEN I inscrits au registre français du Groupe des Tumeurs Endocrines (G.T.E. ex-GENEM) 108 cas de T.E.N.F.P ont été relevés et étudiés. La survie a été analysée par la méthode de Kaplan-Meier. La pénétrance des T.E.N.F.P est de 34% à l’âge de 50 ans. Ces tumeurs sont les plus fréquentes des tumeurs pancréatico-duodénales chez les patients atteints de MEN I. 43/108 (40%) ont été opérés dont 32(29,6%) avec intention curative. Il n’y a eu aucun décès lié à la chirurgie. La survie des patients avec une T.E.N.F.P a été plus courte que ceux, porteurs du gène de MEN I, qui ne présentaient pas de telles tumeurs. Treize patients (12%) sont morts durant le suivi, dont 10(9,2%) du fait de la T.E.N.F.P. La taille de la tumeur était corrélée au risque de métastase et de décès. Le risque de métastase et de décès était significativement réduit en cas de tumeur de diamètre inférieur à 20 mm. En conclusion, les T.E.N.F.P sont actuellement les plus fréquentes des tumeurs pancréatico-duodénales dans le cadre des MEN I (25%) contre 14% de gastrinomes, 8% d’insulinomes, 2% d’association gastrinome-insulinome et 1% de vipomes ; sans oublier que des tumeurs fonctionnelles non isolées sont très fréquemment observées comme satellites des tumeurs sécrétantes précitées dans le cadre des MEN I. La prévention de l’extension métastatique de ces tumeurs par la chirurgie doit être confrontée à la possibilité de mortalité et de morbidité post-opératoire. La chirurgie de principe n’apparaît pas recommandée pour les T.E.N.F.P de moins de 20 mm de diamètre.
|
Résumé Les traumatismes de la rate au cours des coloscopies sont une complication rare et grave. Patients : Nous rapportons un cas de plaie de la rate après coloscopie ayant bénéficié d’une splénectomie suivie de guérison. Nous avons revu 39 cas rapportés dans la littérature. Trois critères peuvent guider le diagnostic : la douleur, l’anémie aiguë, l’hyperleucocytose. Les mécanismes invoqués dans la rupture de la rate sont : le traumatisme direct de la rate, la traction excessive sur le ligament splénocolique, l’accolement anormal de la rate au côlon. Le scanner abdominal est l’examen de choix permettant de justifier le traitement : simple surveillance ou splénectomie. Résultats : Parmi les 40 cas étudiés, la splénectomie a été nécessaire 22 fois. Un patient est décédé après laparotomie. Pour un patient, une plaie du foie était associée. La position en décubitus latéral gauche limite au maximum le risque de lésion de la rate au cours de coloscopie. Cet accident, bien qu’exceptionnel, doit être connu des endoscopistes, des chirurgiens et des anesthésistes, en raison de sa gravité.
|
|