Séance du mercredi 10 juin 1998

SEANCE A REIMS
REIMS, CHU Hôpital Robert Debré
Modérateur : Jean-Bernard FLAMENT

 

 

Le traitement des grandes éventrations. Bilan de trente ans d'expérience.

PALOT JP, AVISSE C, BURDE A, CONCÉ JP, DELATTRE JF, FLAMENT JB (Reims)

 

Cure opératoire des grosses éventrations par voie coelioscopique. A propos de 45 observations.

ELHOMSY G (Troyes) Discussion

 

Le Cores. Une conception nouvelle de la prothèse semi-contrainte du genou.

SÉGAL P (groupe JADE, Reims)

 

Chirurgie utérine pour pathologie bénigne. Reste t-il une place pour la voie abdominale ?

HARIKA G, BANCHERI F, BORY JP, BOURY C, GABRIEL R, LADONNE JM, QUEREUX C (Reims)

 

Opération de Soave dans la maladie de Hirschsprung. Étude d'une série de 48 cas.

DAOUD S, ANTOINE S, POLI MEROL ML, LEFEBVRE F, BOUCHE PILLON MA (Reims)

 

L'anastomose iléo-anale mécanique sur réservoir en J après proctectomie dans la rectocolite hémorragique.

COUSSINET S, LATRECHE A, TOUHAMI C, LEVASSEUR JC (Reims)

 

Le chirurgien urologue et l'articulation pubo-vésico-uréthrale chez la femme incontinente.

LARDENNOIS B, HÉRARD A, DRANCOURT E (Reims)

Séance du mercredi 6 décembre 2017

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ÉLECTIVE
13h30-14h30, Les Cordeliers
Présidence Dominique FRANCO

 

 

FRANCO D, MARRE P

Séance du mardi 17 octobre 2017

Artére rénale athérome et hypertension artérielle - SÉANCE COMMUNEANM/ANC
14h30-17h00, ANM 16, rue Bonaparte 75006 Paris
Co-Présidence : Claude JAFFIOL (Président ANM, Montpellier), Dominique FRANCO (Président ANC, Paris). Conseil Scientifique : Fabien KOSKAS

 

 

Introduction générale de la séance

JAFFIOL C, FRANCO D, COUTURIER D, MARRE P

 

Introduction thématique de la séance

KOSKAS F (Paris)

 

Histoire de la chirurgie de l'artère rénale

ANDREASSIAN B (Paris)

 

Artère rénale et hypertension artérielle

PLOUIN PF (Paris)

 

Artère rénale et insuffisance rénale chronique

ROTTEMBOURG J (Paris)

 

Traitements chirurgicaux de l'artère rénale

FAVRE JP (Dijon)

 

Traitements de radiologie interventionnelle de l'artère rénale

ROUSSEAU H (Toulouse)

Séance du mercredi 8 novembre 2017

NOUVEAUTÉS EN CHIRURGIE ENDOCRINOLOGIQUE . Séance commune avec l’ Association Francophone de Chirurgie Endocrinienne (AFCE)
14h30-17h00, Les Cordeliers
Modérateurs : Éric MIRALLIÉ (Nantes, président de l’AFCE), Fabrice MENEGAUX (Paris)

 

 

Introduction générale de la séance

FRANCO D, MARRE P, JOHANET H, LE FLOC PRIGENT P

 

Introduction thématique de la séance

MIRAILLE E, MENEGAUX F

 

Performance de la TEP/CT 18F-Fluorocholine pour la localisation des adénomes parathyroïdiens au cours de l’hyperparathyroïdie primaire. Commentateur : Eric MIRALLIE

LIFANTE JC Service de chirurgie digestive, oncologique et endocrinienne, Centre Hospitalier Lyon Sud (Lyon)

Résumé
Performance de la TEP/CT 18F-Fluorocholine pour la localisation des adénomes parathyroïdiens au cours de l’hyperparathyroïdie primaire. Jean-Christophe Lifante, J. Bozzetto, L. Maillard, Françoise Borson-Chazot, C. Thivolet, I. Morelec.
Service de chirurgie digestive, oncologique et endocrinienne, Centre Hospitalier Lyon Sud (Lyon)


Introduction: L’exérèse mini invasive d’un adénome parathyroïdien nécessite une localisation préopératoire précise des glandes parathyroïdes hyperfonctionnelles. L'objectif de cette étude est d'évaluer la performance du TEP/CT 18F-Fluorocholine en cas de résultats discordants entre la scintigraphie MIBI et l'échographie cervicale.
Patients et méthodes: Tous les patients atteints d'hyperparathyroïdie primaire biologiquement prouvée avec des résultats discordants ou non concluants entre l’échographie et la scintigraphie MIBI ont été inclus et ont bénéficié d’une TEP/CT18F-Fluorocholine. Tous les résultats ont été corrélés avec les constatations opératoires de la cervicotomie exploratrice et avec les résultats anatomo-pathologiques.
Résultats: Entre mars 2015 et février 2017, 47 patients ont été inclus. Au total, 53 glandes pathologiques ont été réséquées (48 adénomes et 5 glandes hyperplasiques, dont 6 doubles localisations). Cinquante et une lésions ont été identifiées sur des images de TEP/CT 18F-Fluorocholine. Au total, 21 lésions étaient ectopiques (5 cas d'ectopie majeure et 16 d'ectopie mineure) ont toutes été identifiées par la TEP 18F-Fluorocholine. Parmi les 9 cas d'hyperparathyroïdie primaires récidivantes la TEP/CT 18F-Fluorocholine a révélé une lésion unique confirmée par l’analyse anatomo-pathologique chez tous les patients. La sensibilité de la TEP/CT18F-Fluorocholine était de 96%, sa spécificité de 95,6%, sa valeur prédictive positive de 89% et sa valeur prédictive négative de 98%. Il y avait une corrélation positive significative entre SUV max, la taille et le poids des adénomes, mais pas avec les taux de PTH et de calcémie.
Conclusion: Cette étude confirme l’excellente performance de la Tep 18F-fluorocholine pour déterminer la localisation préopératoire des adénomes des patients atteints d'hyperparathyroïdie primaire en cas de discordance entre la scintigraphie MIBI et l’échographie cervicale en particulier en cas d'ectopie et de maladie récidivante.


Commentateur : Eric MIRALLIE

 

Rôle de la F-FDG TEP/CT dans la prise en charge des corticossurénalomes . Commentateur : en cours

GUERIN C, SEBAG F Service de Chirurgie Générale, Endocrinienne et Métabolique, CHU la Conception, Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille ; Faculté de Médecine de Marseille, Aix-Marseille Université

Résumé
Introduction : Le corticosurrénalome est une tumeur endocrine rare de la corticosurrénale avec un pronostic réservé. Le seul traitement curatif est la chirurgie qui sera plus ou moins étendue selon la taille tumorale et sa localisation (contact avec le pédicule rénal ou les organes de voisinage). Le diagnostic définitif de corticosurrénalome est alors fait sur la pièce opératoire selon le score de WEISS. Les éléments préopératoires dont le chirurgien dispose pour décider de sa stratégie thérapeutique sont des éléments indirects : présentation clinique, biologique, examens d’imagerie. En effet, il existe des critères d’imagerie scannographique (densité spontanée, wash-out) et d’IRM (séquence en opposition de phase) qui permettent de différencier un adénome bénin d’un corticosurrénalome. Cependant, dans un certain nombre de cas, le chirurgien est en présence d’une tumeur corticosurrénalienne non caractérisable par les examens d’imagerie conventionnelle et se voit contraint de réaliser une surrénalectomie a visée diagnostic. Ainsi, des tumeurs in fine bénignes sont réséquées avec parfois une exérèse étendue non justifiée. Depuis plusieurs années, la 18F-FDG TEP/CT a été utilisée dans la caractérisation des masses surrénaliennes. D’abord chez les patients atteints de cancer ou aux antécédents de cancer, puis plus récemment, devant toute masse surrénalienne atypique. Cependant, son rôle dans la prise en charge des masses surrénaliennes atypique est encore débattu.
But de l’étude : Le but de notre étude prospective et multicentrique, est d’évaluer les performances de la 18F-FDG TEP/CT pour étayer le diagnostic de malignité des tumeurs corticosurrénaliennes chez les patients sans antécédents de cancer
Matériels et méthodes : Nous avons inclus 87 patients : 56 avec un diamètre supérieur à 40 mm et 31 avec un diamètre inférieur à 40mm mais non caractérisable sur les examens d’imagerie conventionnels. Tous les patients ont eu une 18F-FDG TEP/CT. L’analyse histologique était le gold standard pour le diagnostic de malignité. En l’absence de preuve histologique, la nature de la lésion était déterminée par le suivi à 12 mois.
Résultats : Au total, 50 masses surrénaliennes ont été classées malignes et 72 bénignes. Comparées aux lésions bénignes, les lésions malignes étaient plus grandes (p=0.003), avaient une densité spontanée plus élevée (p=0.002), et des paramètres de 18F-FDG TEP/CT plus élevés. Le seuil optimal (SuvTumoral max/ SUVHépatique max) pour différencier tumeurs bénignes et malignes était de 1.5 avec une sensibilité de 86.7%, une spécificité de 86.1%, une valeur prédictive positive de 56.5, une valeur prédictive négative de 96.9 et une performance de 86.2%.
Conclusion : Nos résultats montrent que la 18F-FDG TEP/CT en compléments des examens d’imagerie conventionnels devrait être recommandée chez les patients porteurs d’une lésion surrénalienne volumineuse et/ou atypique.


Commentateur : en cours

 

NIM en chirurgie thyroïdienne. Commentateur : Jean-Christophe LIFANTE (Lyon)

MIRAILLE E (Nantes)

Résumé
Éric Mirallié1, Cécile Caillard1, François Pattou2, Laurent Brunaud3, Antoine Hamy4, Marcel Dahan5, Michel Prades6, Muriel Mathonnet7, Gérard Landecy8, Henri-Pierre Dernis9, Jean-Christophe Lifante10, Fréderic Sebag11, Franck Jegoux12, Emmanuel Babin13, Alain Bizon14, Florent Espitalier15, Isabelle Durand-Zaleski16, Christelle Volteau17, Claire Blanchard1.
1. CHU de Nantes, Clinique de Chirurgie Digestive et Endocrinienne (CCDE), 44093 Nantes Cedex 1, France. eric.mirallie@chu-nantes.fr, cecile.caillard@chu-nantes.fr, claire.blanchard@chu-nantes.fr
2. CHU Lille, Université de Lille, Chirurgie Générale et Endocrinienne, 59000 Lille, France. fpattou@univ-lille2.fr
3. CHU Nancy - Hôpital de Brabois, Service de Chirurgie Digestive, Hépato-Biliaire, et Endocrinienne, 54000 Nancy, France. l.brunaud@chru-nancy.fr
4. CHU Angers, Chirurgie Digestive et Endocrinienne, 49933 Angers cedex 09, France. anhamy@chu-angers.fr
5. CHU de Toulouse - Hôpital Larrey, Chirurgie Thoracique, Pôle Voies Respiratoires, 31059 Toulouse cedex 9, France. dahan.m@chu-toulouse.fr
6. CHU Saint-Etienne - Hôpital Nord, ORL et Chirurgie Cervico-Faciale et Plastique, 42055 Saint-Etienne cedex 2, France. j.michel.prades@chu-st-etienne.fr
7. CHU de Limoges - Hôpital Dupuytren, Chirurgie Digestive, Générale et Endocrinienne, 87042 Limoges cedex, France. mathonnet@unilim.fr
8. CHU de Besançon - Hôpital Jean Minjoz, Chirurgie Digestive, 25030 Besançon Cedex, France. gerard.landecy@wanadoo.fr
9. Centre Hospitalier du Mans, Service ORL et Chirurgie Cervico-Faciale, 72037 Le Mans cedex 9, France. phdernis@ch-lemans.fr
10. Centre Hospitalier Lyon-Sud, Chirurgie Générale, Endocrinienne, Digestive et Thoracique, 69495 Pierre Bénite cedex, France. Jean-christophe.lifante@chu-lyon.fr
11. AP-HM - Hôpital de La Conception, Chirurgie Générale, 13005 Marseille, France. frederic.sebag@ap-hm.fr
12. CHU de Rennes - Hôpital Pontchaillou, Service ORL et Chirurgie Maxillo-Faciale, 35033 Rennes cedex 9, France. franck.jegoux@chu-rennes.fr
13. CHU de Caen, ORL et Chirurgie Cervico-Faciale, 14033 Caen cedex 9, France. babin-e@chu-caen.fr
14. CHU d’Angers, ORL et Chirurgie Cervico-Faciale, 49933 Angers cedex 09, France. albizon@chu-angers.fr
15. CHU de Nantes, Service ORL, 44093 Nantes Cedex 1, France. Florent.espitalier@chu-nantes.fr
16. 16AP HP URCEco île-de-France, hôpital de l’Hôtel-Dieu, 75004 Paris, France. isabelle.durand-zaleski@hmn.aphp.fr

Les paralysies récurrentielles (PR) sont retrouvées chez 3% des patients après thyroïdectomie. L’utilisation du neuromonitoring (NIM) des nerfs récurrents se généralise. Le but de notre travail était d’évaluer l’impact du NM sur le taux de PR après thyroïdectomie.
Cette étude prospective, multicentrique compare les taux de PR après thyroïdectomie totale avec ou sans NIM. Les patients ont eu une laryngoscopie postopératoire systématique.
Parmi les 1328 patients inclus, 807 (60,8%) ont été opérés avec le NIM et 521 sans NIM. En postopératoire, 131 (9,93%) ont présenté une PR. Dans le groupe NIM, 69 (8,6%) avaient une PR ; 38 avaient une PR partielle (4,7%) et 31 (3,8%) une complète. Dans le groupe sans NIM, 62 (12,1%) avaient une PR ; 38 (7,4%) une PR partielle et 24 (4,7%) une complète. Cette différence était significative en analyse univariée (OR:0,68, IC95% : 0,47;0,98, p=0,003). La différence n’était plus significative en analyse multivariée (OR:0,74, IC95% : 0,47;1,17, p=0,19). Les sensibilité, spécificité, valeur prédictives positive et négative étaient respectivement de 29%, 98%, 61% et 94%.
Dans notre étude, le NIM ne permettait pas de diminuer significativement le taux de PR. Sa bonne spécificité permet de prévoir de façon fiable une bonne mobilité des cordes vocales.





Commentateur : Jean-Christophe LIFANTE

 

La thyroidectomie transaxillaire assistée du robot : risques et bénéfices à long terme. Commentateur : Fabrice Menegaux (Paris)

CAIAZZO R, BRUNAUD L, LEBLOND L, NOMINE C, TRIPONEZ F, PATTOU F (Lille, Nancy, Genève)

Résumé
Robert Caiazzo, Laurent Brunaud, Lucie Leblond, Claire Nominé, Frédéric Triponez, François Pattou (Lille, Nancy, Genève)

Introduction. La littérature scientifique, essentiellement coréenne, décrit la chirurgie de la thyroïde assistée du robot (RT), utilisant une approche transaxillaire, comme sûre et efficace y compris en cancérologie. Notre étude décrit la première expérience de l'Association francophone des chirurgiens endocriniens en RT.
Méthodes. Nous avons analysé une base de données de 120 patients consécutifs ayant bénéficié de 127 RT. Les chirurgiens, spécialisés en chirurgie robotique, ont effectué les interventions en utilisant le système Da Vinci. Les caractéristiques clinicopathologiques des patients, les types d'opération et leur durée, la courbe d'apprentissage et les complications à long terme ont été évalués. Nous nous sommes focalisés sur les résultats oncologiques, les résultats cosmétiques, la douleur postopératoire (début et chronique), les changements de voix et les troubles de la déglutition mesurés à l'aide d'échelles validées.
Résultats. L'étude a porté sur 11 hommes et 109 femmes, avec un âge moyen de 38 ± 11 ans (min-max, 17-71). Soixante-neuf thyroïdectomies totales ou quasi totales et 58 lobectomies ont été réalisées. Le temps d’intervention global moyen et le temps de console étaient respectivement de 185 ± 49 min et 114 ± 44 min. La taille moyenne de la tumeur était de 32 ± 12 mm (min-max, 10 - 65). Une seule paralysie persistante du nerf laryngé récurrent a été objectivée (0,8%) ainsi qu’une hypocalcémie définitive (1,3%). Vingt-sept patients ont eu une IRA thérapie complémentaire pour carcinome papillaire. A la date des dernières nouvelles après un suivi de 41 ± 14 mois (intervalle, 10-67), les niveaux sériques de thyroglobuline sérique étaient de 0,08 ± 0,18 ng / mL (gamme 0-0,65) et 82% des patients avaient un taux sérique de thyroglobuline <0,2ng / ml. Au suivi de 6 mois, 60 patients (47%) présentaient une hypoesthésie postopératoire située sur la paroi thoracique antérieure et 7 (5,5%) avaient une douleur neuropathique chronique (DN2> 2 points) nécessitant un traitement médical.
Conclusions. La thyroïdectomie robotique utilisant une méthode transaxillaire est réalisable dans la population européenne et est associée à un faible taux de complication. Une information complémentaire concernant le risque de douleurs neuropathiques doit être donnée aux patients.


Commentateur : Fabrice Menegaux (Paris)

 

Calcifications thyroïdiennes : facteur prédictifs de malignité ?

MATHONNET M (Limoges)

Résumé
Muriel Mathonnet, Arnaud Dessombz, Frédéric Triponez, Marc Pustaszeri, Michel Daudon, Dominique Bazin
1- Service de Chirurgie Digestive et Endocrinienne – CHU de Limoges
2- Laboratoire de Physique des Solides, Université Paris Sud, Orsay, France et CNRS-LCMCP-UPMC, Collège de France, Paris, France
3- Centre Hospitalier Universitaire de Genève

Les calcifications thyroïdiennes sont fréquemment retrouvées par les échographistes ou par les anatomopathologistes sur les pièces de résection thyroïdiennes. Elles peuvent être associées à des thyropathies bénignes ou malignes. Leur valeur clinique est en fait mal connue et leur composition rarement recherchée. Ainsi lors d’une échographie, la présence de microcalcifications au sein d’un nodule classe celui-ci au minimum en TIRAD 4B, exposant à un risque de malignité de 60%, alors que la présence d’une macrocalcification isolée est signe de bénignité.
L’analyse de leur composition chimique pourrait permettre d’établir une relation entre leur présence et la pathologie associée. Nous avons déterminé dans un premier temps la composition des calcifications par microscopie électronique à balayage (FE-SEM) et spectrocsopie à infra-rouge à transformée de Fourier (FT-IR). Trente-quatre calcifications macroscopiques recueillies sur des pièces fraiches de thyroïdectomie ont été étudiées.Les calcifications étaient principalement constituées d’apatite, de weddellite et d’oxalate de calcium dihydraté. Il n’y avait pas de corrélation entre la pathologie (maladie de Basedow, goitre bénin) et la présence ou non d’un cancer, que celui-ci soit présent dans la thyroïde ou au sein du nodule siège des calcifications. La composition des calcifications n’est pas prédictive de cancer.

Séance du mercredi 11 octobre 2017

COMMUNICATIONS LIBRES
14h30-17h00, Les Cordeliers
Organisateur : Philippe MARRE

 

 

Introduction générale de la séance

FRANCO D, MARRE P, LE FLOC PRIGENT P, JOHANET H (Paris)

 

Les paradoxes du couple céramique d'alumine sur céramique d'alumine des prothèses de hanche: Frottement, vibrations, squeaking et problèmes mécaniques

CHABOCHE P (Quimper)

Résumé
Les paradoxes du couple du couple céramique sur céramique des prothèses de hanche: Frottement, vibrations, squeaking et problèmes biomécaniques.
Plaidoyer pour une analyse scientifique pluridisciplinaire.

Introduction
Le but de cette analyse est d' apporter des explications plausibles aux deux complications majeurs, fracture et squeaking de ces couples et d'en comprendre la signification exacte.
Matériel et méthodes
Nous avons comparés les résultats cliniques et données expérimentales, déjà connues dans notre domaine chirurgical et en industries, aux sciences physiques et mécaniques pour expliquer le comportement au niveau macro, micro et nanoscopique ainsi que leur paradoxes .
Résultats
Les instabilités mécaniques sont le facteur le plus pertinent pour comprendre les faits rencontrés. Dans notre domaine elles correspondent macroscopiquement à un choc au contact du à des excentrations macroscopiques mécaniques et dynamiques déjà bien connues. Au sens large ( en sciences physiques) un choc mécanique à également lieu lorsqu'une force ,une position, une vitesse ou une accélération est brusquement modifiée. Au niveau microscopique la reprise de contact normal se fait sur une très faible surface où la lubrification chassée est donc absente d'où des contraintes très élevées. L'impact au contact est suivi de frottement de type adhérence -glissement ( stick-slip). C'est ce phénomène de stick-slip qui est responsable parfois de squeaking. En analyse thermodynamique et de diffusion d'énergie, lorsqu'un système reçoit plus d'énergie qu'il ne peut en diffusé localement, il devient instable. Au niveau nanoscopique et de l'atome, de l'énergie thermique apparait ( premier et deuxième principe). Cette énergie se diffuse vers la surface des composants céramiques qui ne déforment pas et créée des bandes d'usure où une partie de l'énergie peut s'accumuler puis conduire à la fracture. Une autre partie se diffuse sous forme d'une onde de vibration auto entretenue qui se poursuit vers les connexions et les parties métalliques. Ces vibrations issues du couple principal s'associent aux contraintes et instabilités elles- mêmes issues au niveau des cols modulaires ou de la jonction col tête. Un fretting peut apparaitre avec une usure puis une fracture de la céramique ou de la connexion (col modulaire). Ces connexions sont autant de couples mécaniques "accessoires" qui peuvent compromettent le couple principal. Au niveau fémoral la fréquence propre de vibration du métal peut corresponde à la fréquence de cette onde. Le squeaking est alors cette onde extériorisée due couplage de deux ondes auto entretenues qui diffusent probablement suivant un phénomène non linéaire.
Discussion
Cette analyse a permis de coordonner les différents niveaux d'échelle dans une vision globale qui seule peut permettre une complète compréhension face au contact et au frottement.
Conclusion
Les qualités actuelles des céramiques d'alumine quasi pure ou renforcées et l'excellente qualité de fabrication ont permis de vaincre en grande partie le seuil de rupture sous réserve de connexions associés parfaites. Par contre le squeaking peut persister car il est du à des instabilités mécaniques favorisées notamment par les excentrations dynamiques. La compréhension totale dépendra de notre analyse à tous les niveaux d'échelle et de celle des phénomènes non linéaires.

 

L'hémostase en chirurgie : évolution historique, clinique et industrielle

BENABDALLAH F (Johnson & Johnson, Paris)

Résumé
Dans son compte rendu de séance à l’Académie de Chirurgie du 30 janvier 1929, la description du bistouri électrique et son fonctionnement ont été rapportés pour la première fois. La meilleure compréhension de la physiologie de l’hémostase et le développement progressif de nouveaux produits industriels d’hémostase ont considérablement modifiés les pratiques chirurgicales et apportés davantage de sécurité pour les patients.

 

Anévrysme de la Veine Porte .A propos d’une observation traitée par résection et allogreffe aortique Revue de la littérature Et Indications thérapeutiques actuelles

FICHELLE JM (Paris)

Résumé
Les anévrysmes de la veine porte sont rares et représentent 3% des anévrysmes veineux. (1). Leur fréquence a été évaluée à 0.43%sur 4186 malades (2).On distingue les anévrysmes congénitaux et les anévrysmes acquis. Les anévrysmes congénitaux résultent d’une perturbation de la fusion des veines vitellines droite et gauche, et peuvent aboutir à un anévrysme sacciforme ou fusiforme. Les anévrysmes acquis sont secondaires à une à une affection hépatique chronique (cirrhose, hypertension portale ) ou une pancréatite inflammatoire. Ils représentent 30% des observations
publiées. Nous rapportons une observation d’une patiente de 38 ans, sans antécédent particulier : pas d’antécédents familiaux, pas de grossesse, pas de prise d’anti contraceptif. Elle présentait un anévrysme de la veine porte, symptomatique avec des douleurs abdominales et un amaigrissement de
8 kgs en six mois. Il n’y avait pas de troubles du transit. Les explorations biologiques montraient l’absence de cholestase et de cytolyse .L’échographie –doppler pulsé couleur et l’angio scanner montraient un anévrysme de la veine porte fusiforme mesurant 52/38 mm de diamètre respectant la bifurcation portale à 13 mm. Il présentait une évolutivité entre février et mai 2015. Après réunion de concertation multi disciplinaire et revue de la littérature, nous avons pris la décision d’opérer la patiente au centre hépato biliaire de l’hôpital Paul Brousse (Pr Castaing). Une mise à plat de l’anévrysme, avec reconstruction par une allogreffe aortique a été réalisée avec des suites post opératoires simples. Un traitement anticoagulant par HBPM a été institué, relayé par la coumadine après un mois. Le scanner à un mois a montré une bonne perméabilité de l’allogreffe avec une occlusion de la veine splénique reprise par la collatéralité. Le traitement anticoagulant a été interrompu six mois Le contrôle échographique et scanographique à 12 mois a montré une greffe perméable avec une occlusion courte de la veine splénique reprise par la collatéralité. Avec 18 mois de suivi, la patiente est asymptomatique. Elle a repris son poids initial. Elle a repris ses activités d’agricultrice.

 

Place de la thérapie d'induction dans la greffe rénale chez les patients demi-haplotype et à bas risque immnulogique

ABOU-JAOUDÉ M (Beyrouth, Liban)

Résumé
Objectif: Cette étude rétrospective discute de la place de l'induction thérapeutique chez les transplantés rénaux demi-haplotypes et à faible risque immunologique.
Matériel et méthodes: Les dossiers de 70 patients adultes transplantés rénaux ont été examinés avec un suivi de 1 an. Tous les patients avaient 1 PRA 0%, 1 DSA 0% avec 3 HLA match avec leurs donneurs vivant respectifs. Les patients ont été divisés en 2 groupes selon l'utilisation de la thérapie d'induction au cours de la chirurgie de greffe rénale. Vingt-cinq patients ont reçu une thérapie d'induction soit par des anticorps anti-récepteurs IL2, soit par des globulines anti-thymocyte (groupe I) et 45 patients n'ont reçu aucun traitement d'induction (groupe II). Les premiers paramètres recherchés étaient le taux de rejet aigu et sa sévérité ainsi que la survie du greffon à 3 ans. Les deuxièmes critères d'évaluation étaient: le taux et le type d'infections à 1 an, les complications chirurgicales à 1 an et la survie des patients à 1, 6, 12 et 36 mois après la greffe rénale.
Résultats: Les données démographiques de base de tous les groupes étaient semblables, notamment l'âge du donneur, le sexe du receveur et du donneur, la cause de la maladie rénale initiale, la durée de la dialyse et l'appariement CMV du donneur au receveur. Cependant, il existait des différences significatives entre les 2 groupes en fonction de l'âge du receveur, du taux sanguin d'hémoglobine pré-transplantation, du traitement prophylactique anti-CMV et de l'immunosuppression de maintien. Le taux et le type d'infections à 1 an post greffe étaient significativement différents entre les 2 groupes, sans aucune différence dans la durée du séjour des patients à l'hôpital, le taux et la gravité du rejet aigu, le taux de maladie à CMV, Le taux et le type de complications chirurgicales à 1 an. La survie du patient et du greffon ainsi que les taux de créatinine sérique au moment de la sortie et à 1, 3, 6, 12 et 36 mois après greffe rénale étaient similaires.
Conclusion: L'induction thérapeutique chez les transplantés rénaux semi-haplotypique et à faible risque immunologique n'est pas une obligation. Cependant, un bon choix de patients devrait être fait.

 

Traitement médical des abcès appendiculaires

HADCHITI J (Hadat, Liban)

Résumé
L’appendicectomie pour appendicite aigue reste parmi les urgences chirurgicales les plus fréquentes dans le monde. Un retard de diagnostic d’une appendicite aigue peut évoluer vers la formation d’un phlegmon ou abcès appendiculaire. La conduite à tenir devant un abcès appendiculaire compliqué reste controversée. La physiopathologie d’une appendicite aigue évoluant vers la perforation et formation d’un abcès commence par l’obstruction de la lumière appendiculaire vers la distension, l’occlusion capillaire et veineuse, la congestion, la perforation et la formation d’un abcès. L’abus de la prise orale des antibiotiques est à l’ origine du retard du diagnostic.
Plusieurs études publiées, ainsi que notre série de malades, comparant le traitement chirurgical en urgence avec la prise en charge médicale des abcès appendiculaires, ne montrent aucune différence significative de point de vue temps opératoire, morbidité et complications chirurgicales. À noter qu’une chirurgie élective pour les malades bénéficiant d’une prise en charge médicale est différée jusqu'à 18 jours. La réussite du traitement médical des abcès appendiculaires peut atteindre 97% dans certaines études permettant dans certaines conditions de bien préciser les diagnostics différentiels sous-jacents : maladies inflammatoires ou tumeurs.
À nos jours, il n’existe pas encore une prise en charge standardisée pour les appendicites compliquées, tout dépend du chirurgien, de son expérience et de son jugement.

Séance du mercredi 22 novembre 2017

CHIRURGIE DE L’OREILLE MOYENNE : DES BIOMATÉRIAUX AU ROBOT
14h30-17h00, Les Cordeliers
Modérateur : Olivier STERKERS (Paris)

 

 

Introduction générale de la séance

FRANCO D, MARRE P, JOHANET H, LE FLOC PRIGENT P (Paris)

 

Introduction thématique de la séance

FRANCO D, STERKERS O

 

L’ossiculoplastie

HUTTENBRIK K (Cologne, Allemagne)

 

Réhabilitation auditive des aplasies de l’oreille

DENOYELLE F (Paris)

 

Chirurgie de l’otospongiose

BERNARDESCHI D (Paris)

 

Robotol : un robot dédié à la chirurgie de l’oreille moyenne

NGUYEN Y (Paris)

 

Biomatériaux et chirurgie du cholestéatome

STERKERS O (Paris)

Séance du mercredi 29 novembre 2017

INNOVATIONS EN CHIRURGIE DENTAIRE : Séance commune avec l’Académie nationale de Chirurgie Dentaire
14h30-17h00, Les Cordeliers
Co-Présidence : Pierre LAFFORGUE (Président de l’Académie de Chirurgie Dentaire ANCD, Lille), Dominique FRANCO ( Président Académie de Chirurgie, Paris) . Comité scientifique : Michel JOURDE (Secrétaire perpétuel de l'ANCD)

 

 

Introduction générale de la séance

FRANCO D, MARRE P, JOHANET H, LE FLOC PRIGENT P

 

Éloge de Christian CABROL

GANDJBAKHCH I (Paris)

 

Introduction thématique de la séance

LAFFORGUE P, JOURDE M

 

Le digital : une aide incontournable en odontologie

DAAS M (Paris)

Résumé
L’optimisation du résultat esthétique et fonctionnel des restaurations prothétiques, la simplification des procédures cliniques et de laboratoire et l’amélioration de la prévisibilité des traitements sont les principaux objectifs de l’odontolgie moderne.
Cette prévisibilité est due en grande partie à l’intégration du flux numérique dans les différents étapes du traitement: analyse esthétique virtuel « Digital Smile Design », meilleure communication avec les patients et les prothésistes, prise en compte des paramètres biologiques, esthétiques et fonctionnels, prise d’empreinte optique, numérisation des modèles, planification implantaire 3D, chirurgie guidée, optimisation du profil d’émergence avec les piliers implantaires personnalisés, mise en place d’une restauration prothétique se rapprochant le plus possible des dents naturelles, en se fondant dans son environnement tout en respectant la notion de «Biomimétique».
Cette démarche permet donc aujourd’hui d’anticiper le résultat de nos traitements, devenus de plus en plus complexes, et d’assurer la pérennité des restaurations prothétiques à long terme.

 

Ostéonécroses des mâchoires liées aux traitements anti-résorbeurs osseux par biphosphonates, denosumab et certains anti-angiogéniques

VILLEPOIX C (de) (Paris)

Résumé
Les ostéonécroses des mâchoires (ONM) sont actuellement des pathologies fréquemment rencontrées dans les centres de cancérologie, en raison de la large prescription des biphosphonates et du denosumab.
De même que pour les ostéoradionécroses (ORN), leur traitement curatif reste difficile d’où l’importance de la prévention.
Cette prise en charge préventive doit donc être faite en collaboration avec les prescripteurs : oncologues, rhumatologues, gynécologues ou médecins généralistes et évidemment les praticiens de la cavité orale. En oncologie, elle devrait être largement abordée en RCP (Réunion de Concertation Pluridisciplinaire) car «tout se joue avant ».
Il faut pouvoir assurer au patient le bénéfice incontestable d’un traitement antirésorbeur osseux compatible avec une sécurité bucco–dentaire, c'est-à-dire une cavité buccale exempte de tout foyer infectieux patent ou latent avant le début du traitement.
À cet effet une consultation de qualité avec examens radiologiques complémentaires : radiographie panoramique facilement complétée par un dentascanner en fenêtre osseuse, sera faite avant l’initiation du traitement.
Généralement le patient est très inquiet par la mention «nécrose des mâchoires» à la lecture des effets indésirables .Il faudra alors lui préciser qu’il s’agit d’une nécrose toujours localisée à l’endroit où il y a eu malencontreusement un abord osseux direct, le plus souvent zone d’extraction, pose ou dépose d’implant.
En raison de la très longue durée de vie tissulaire (plus de 10 ans) de certains biphosphonates, même au-delà de la suspension de tout traitement, l’imprégnation totale sera toujours à prendre en considération pour évaluer le risque de non cicatrisation.
L’action antiangiogénique des biphosphonates les plus puissants et du denosumab vient parfois se surajouter.
Les ONM déclarées sont heureusement rarement douloureuses. Elles restent souvent méconnues car évoluant sournoisement à ciel fermé; et même, si elles sont à ciel ouvert avec de vastes expositions osseuses, elles ne deviennent douloureuses qu’en cas de pathologie muqueuse frictionnelle, comme classiquement des échardes osseuses blessant la langue.
Au plan thérapeutique les cures d’antibiotiques et les soins locaux à base de chlorhexidine permettent uniquement de stabiliser les lésions.

 

Pathologie des muqueuses orales : ne passons pas à côté de l'essentiel !

GAUZERAN D (Paris)

Résumé
L’objectif de cette conférence, à partir de nombreux cas cliniques, sera de présenter certaines lésions de la muqueuse orale qui doivent nous alerter et qui exigent une démarche diagnostique rigoureuse afin d’aboutir à un diagnostic le plus précis possible. Diagnostic établit le plus souvent par la biopsie.
Certaines lésions muqueuses peuvent inaugurer une pathologie systémique, d’autres être des lésions à potentiel plus ou moins fort de transformation maligne. La détection précoce de ces dernières est un élément fondamental dans la lutte contre les cancers de la sphère orale. Cancers au pronostic toujours très péjoratif.
La responsabilité du praticien de médecine et chirurgie bucco-dentaire, mais aussi de médecine générale, peut être engagée en cas de diagnostic de «facilité» ou de lésion banalisée, en particulier face à de petites lésions, car même le petit serpent a du venin.
En effet, certaines de ces lésions peuvent avoir une évolution pouvant engager le pronostic vital en cas de diagnostic retardé.

 

Etude clinique européenne MAXIBONE : reconstruction osseuse des maxillaires par thérapie cellulaire autologue et utilisation d’un biomatériau innovant

GOGLY B (Paris)

Résumé
Le projet clinique Européen « MAXIBONE » (EU project 779322) est une étude multicentrique humaine qui a pour objet la reconstruction des maxillaires par thérapie cellulaire autologue et utilisation d’un biomatériau innovant. Elle regroupe 9 équipes hospitalo-universitaires européennes d’excellences situées en Allemagne, Autriche, Danemark, Espagne, France, Norvège, deux sites de productions de cellules souches autologues (Allemagne ULM et France EFS) et deux partenaires industriels pour la fabrication du biomatériau (société MIMETIS, Espagne) et la production d’implants (société STRAUMANN). Actuellement les pertes osseuses verticales des maxillaires rendent les réhabilitations prothétiques particulièrement complexes. L’utilisation d’un biomatériau allié aux capacités ostéogéniques des cellules souches mésenchymateuses (MSC) humaines autologues ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques par le gain de volume osseux permettant des traitements implantaires et prothétiques. Ainsi dans une première phase 150 patients vont bénéficier de greffes. L’ensemble de l’étude sera coordonné par le Docteur Pierre Layrolle (INSERM, Nantes). Une deuxième étude chez l’animal concerne les pertes de substances plus importantes et la reconstruction par imprimante 3 D avec le même biomatériau et les MSC autologues. Cette recherche est financée par la commission Européenne et se terminera en 2022.

 

Ostéonécrose des mâchoires : quand intervenir ?

BERTOLUS C (Paris)

Résumé

Séance du vendredi 8 décembre 2017

2ème JOURNÉE DE LA RECHERCHE CLINIQUE CHIRURGICALE 2017 - Présentation de 18 communications des candidats des Prix ANC 2017 et Conférences
9h00-18h00, Les Cordeliers
Présidence et Organisation : Dominique FRANCO

 

 

Présentation de la journée

FRANCO D (Académie de Chirurgie)

 

Qualité de vie des patients atteints de métastases rachidiennes non neurologiques opérés par ostéosynthèse percutanée : une approche connectée

BERNARD F (Angers)

Résumé

 

Application web inédite tridimensionnelle haute résolution de la microstructure anatomique du tronc cérébral humain

LECHANOINE F (Tours)

Résumé

 

La notion de délai de réflexion dans le cadre de l’information préopératoire. Étude prospective à propos de 51 arthroscopies d’épaules

MANGIN M (Nancy)

Résumé

 

Dosage de la concentration sérique de la tryptase dans une population de prématurés pour évaluer l’activité mastocytaire

BOUDAOUD N (Reims)

Résumé

 

Conférence « Les dispositifs médicaux : les chemins, de la conception à la diffusion »

LACAINE F (Paris)

Résumé

 

 

Etude de faisabilité de l’ethmoïdectomie radicale bilatérale en chirurgie ambulatoire

KERIMIAN M (Bordeaux)

Résumé

 

Quel bénéfice pour les patients allergiques aux métaux réopérés par des prothèses revêtues ? Étude rétrospective à propos de 30 cas de PTG AS e.motion®

BULAÏD Y (Amiens)

Résumé

 

Ligamentoplastie du ligament croisé antérieur aux ischio-jambiers pédiculés. Intérêt mécanique, résultats isocinétiques, cliniques et fonctionnels à propos d’une série prospective de 24 patients

BAHLAU D (Strasbourg)

Résumé

 

Tumeurs fibreuses solitaires ou hémangiopéricytomes méningés : Description et analyse des premiers cas rapportés de transformation maligne

APRA C (Paris)

Résumé

 

Résultats du traitement multimodal des carcinomes épidermoïdes opérés du massif facial

PARE A (Tours)

Résumé

 

Symptomatologie dysfonctionnelle après chirurgie orthognathique : rôle du polymorphisme des gènes actn3, enpp1, esr1, pitx1 et pitx2

NICOT R (Lille)

Résumé

 

 

Conférence « Registres et cohortes en chirurgie thoracique

DAHAN M (Toulouse)

Résumé

 

Localisation en réalité augmentée de nodules pulmonaires en vidéo thoracoscopie grâce au Cone Beam Computed Tomography

ROUZE S (Rennes)

Résumé

 

Assessing the clinical outcome of Vim radiosurgery with voxel-based morphometry: visual areas are linked with tremor arrest

TULEASCA C (Marseille/Lausanne)

Résumé

 

Mise au point d’un modèle expérimetal de tumeurs en chirurgie laparoscopique, et évaluation de l’intérêt de l’utilisation d’un système de Réalité Augmentée dans une chirurgie de résection tumorale

CHAUVET P, ABID N (Clermont-Ferrand)

 

Pause café 16h00-16h30

 

Compétences non techniques en chirurgie robotique et leur incidence sur les événements porteurs de risque : une étude multicentrique

MANUGUERRA A (Nancy)

Résumé

 

Chirurgie transorale assistée par le robot da Vinci série Xi avec reconstruction par lambeau libre : faisabilité, résultats fonctionnels et carcinologiques préliminaires de l’étude prospective non-randomisée TORS Xi

CORNU N (Paris)

Résumé

 

Comparaison péri-opératoire de la voie d'abord robotique et de la voie incisionnelle pour le traitement des tumeurs de la vessie infiltrant le muscle: analyse d'une série française multicentrique

LENFANT L (Paris)

Résumé

 

Développement d'un trocart innovant pour une vision globale en chirurgie laparoscopique

TRILLING B (Grenoble)

Résumé

 

Conférence « Mathématiques et big data en cancérologie »

NORDLINGER B (Paris)

Résumé

 

Remise des Prix - Cocktail

Séance du mercredi 13 décembre 2017

SÉANCE COMMUNE AVEC LA SOFCOT
14h30-17h00, Les Cordeliers
Co-Présidence : Paul BONNEVIALLE (Toulouse, Président AOT 2017), Dominique FRANCO (Paris, Président ANC)

 

 

Introduction générale de la séance

FRANCO D, MARRE P, JOHANET H, LE FLOC PRIGENT P

 

Introduction générale de la séance

BONNEVIALLE P (Toulouse, Président congrès SOFCOT 2017)

 

Actualité sur la prise en charge opératoire des métastases des membres et du rachis

BONNEVIALLE P, SAILHAN F

 

Que penser de la « re »-découverte du ligament antero latéral du genou ?

CAVAIGNAC E

 

Résultats et intérêts des prothèses totales de genou charnière en 2017

PASQUIER G, EHLINGER M, VAZ G

 

Traitement des pseudarthroses aseptiques stables par injection de moelle concentrée

REINA N, CHIRON P, GRACIA G

 

Apport de l’arthroscopie en traumatologie ostéoarticulaire

BAUER T

Séance du vendredi 15 décembre 2017

2ème JOURNÉE du FORUM DE RECHERCHE CHIRURGICAL 2017 . Présentation de 20 communications des candidats nominés 2017 et Conférences
9h00-18h30, Les Cordeliers
Présidence Dominique FRANCO

 

 

Présentation du Forum

FRANCO D (Académie de Chirurgie)

 

Maladie rare touchant les maxillaires des enfants, le chérubinisme

JOLY A (Toulouse)

 

Les hémorragies sous-arachnoïdiennes perturbent de façon majeure la circulation intra-parenchymateuse du liquide céphalo-rachidien dans un modèle de primate non-humain

GABEREL T (Caen)

 

Caractéristiques mécaniques des nerfs digitaux collatéraux pour la construction d’un cahier des charges pour leur réparation : étude cadavérique

SALAZAR BOTERO S (Strasbourg)

 

Développement d’une technique chirurgicale foetoscopique de réparation in utero des myéloméningocèles chez le foetus de brebis

GUILBAUD L (Paris)

 

Efficacité analgésique du donépézil sur la neuropathie périphérique induite par le bortézomib : Implication de la neuromédiation cholinergique M2 spinale

SELVY M (Clermont-Ferrand)

 

Coffee Break

 

Conférence « Quelle recherche technologique pour les chirurgiens ? »

TROCCAZ J (Grenoble)

 

Amélioration de la réponse cellulaire et de la différentiation osseuse des cellules souches adipeuses après modification plasma du polymère silsequioxane polyhédrique oligomérique-poly (carbonate-urée)

CHAVES C (Champigny sur Marne)

 

Décellularisation de greffons digitaux humains vascularisés : une approche sous-unitaire de l’ingénierie tissulaire de la main

DUISIT J (Amiens)

 

Etude expérimentale des fenestrations in situ au laser dans le traitement endovasculaire des anévrismes de l’aorte thoraco-abdominale

JAYET J (Paris)

 

Développement et évaluation in-vitro et in-vivo d’une microprothèse vasculaire à base de PCU fonctionnalisée avec L-arginine-méthyl-ester

CHAVES C (Champigny sur Marne)

 

 

Conférence « Les défis de la bio-construction »

MARTINOD E (Paris)

 

Rôles distincts des anses alimentaire, biliaire et commune : l’ABC de l’homéostasie glucidique après gastric bypass Roux en Y ou Mini gastric bypass

MARCINIAK C (Lille)

 

Mise au point du modèle pré-clinique de gastroplastie longitudinale avec dérivation duodéno-iléale en oméga (SADI-S) et comparaison des effets sur le métabolisme glucidique avec le court-circuit gastrique avec anastomose Roux en-Y chez les rats obèses et diabétiques

MONTANA L (Paris)

 

Eude du dulaglutide sur la cytoprotection des cellules β et des îlots pancréatiques de rat dans un modèle in vitro mimant la réaction IBMIR (instant blood mediated inflammatory reaction)

RAMLUGUN D (Strasbourg)

 

Rôle des bactéries AIEC dans un modèle murin d’iléite de Crohn

M'BA L (Lille)

 

Coffee Break

 

Développement d’outils diagnostiques optiques en endourologie : Étude ARALUB Étude MEUC

PRADERE B (Tours)

 

Association Escherichia coli pathogènes et cancer du côlon : suivi de la colonisation bactérienne par imagerie optique dans un modèle murin

CARRIER G (Clermont-Ferrand)

 

Caractérisation histo-moléculaire des méningiomes intracrâniens de l’adulte développés sous acétate de cyprotérone (ANDROCUR®), un agoniste de la progestérone

PORTET S (Poitiers)

 

Caractérisation des profils d’expression génomique du microenvironnement tumoral de l’adénocarcinome pancréatique

ROBIN F (Rennes)

 

Cultures d’organoïdes de vessie humaine : un nouveau modèle d’étude

TOSTIVINT V (Rennes)

 

Évaluation d’une thérapie photothermique et d’une thérapie photodynamique médiée par des vésicules extracellulaires, dans la carcinose péritonéale d’origine colique

PINTO A (Toulouse)

 

Conférence « Une expérience de création d’entreprise en réalité virtuelle »

ROS M (Montpellier)

 

Remise des Prix de la Recherche de Laboratoire et des Prix de la Recherche Technologique - Cocktail

FRANCO D

Séance du mercredi 6 décembre 2017

QUOI DE NEUF EN CHIRURGIE THORACIQUE ?
14h30-17h00, Les Cordeliers
Modérateur : Emmanuel MARTINOD (Paris)

 

 

Introduction générale de la séance

FRANCO D, MARRE P, JOHANET H, LE FLOC PRIGENT P (Paris)

 

Introduction thématique de la séance

MARTINOD E (Paris)

Résumé
Les nouveautés développées en chirurgie thoracique sont liées à des changements de pratique (chirurgie ambulatoire), des avancées technologiques (chirurgie mini-invasive, vidéo-assistée, robot-assistée, réalité augmentée), des évolutions de la science (ingénierie tissulaire, transplantation pulmonaire) et des défis mondiaux (terrorisme). Nous aborderons aujourd’hui chacun de ces thèmes à l’exception de l’ingénierie tissulaire qui fera l’objet d’une conférence le 15 décembre 2017.

 

Chirurgie thoracique ambulatoire et gestion des risques

BAGAN P (Argenteuil)

Résumé
Dans le dernier rapport du Sou médical, les causes principales des sinistres déclarés sont toujours les accidents médico-chirurgicaux. Ces sinistres génèrent le plus grand nombre de réclamations en matière de responsabilité civile. Dans cette catégorie d’accidents, on note que le secteur ambulatoire enregistre une hausse conséquente, puisqu’il représente 29 % des sinistres déclarés contre 14 % en 2015. L’objet de notre propos est de détailler les mesures et les précautions à adopter en chirurgie thoracique ambulatoire, dans le but de proposer une maitrise des risques et d’éviter un accroissement des complications et des réclamations.

 

Chirurgie thoracique : du maxi-invasif au mini-invasif

BERNA P (Amiens)

Résumé
La chirurgie thoracique maxi-invasive est délabrante, mutilante mais nécessaire dans certains cas complexes. L'approche mini-invasive permet la simplification des soins pour le patient et est la pierre angulaire de la réhabilitation améliorée après chirurgie voire de la chirurgie ambulatoire. Nous allons voir que certaines interventions lourdes peuvent avoir une approche mini-invasive, certes au prix d'une complexification du point de vue technique afin de simplifier le parcours patient en post-opératoire.

 

Réalité augmentée en chirurgie thoracique

ROUZE S, RICHARD DE LATOUR B (Rennes)

Résumé
La localisation de nodules pulmonaires en vidéo-thoracoscopie (VATS) peut-être problématique et les systèmes actuellement utilisés restent invasifs et d'efficacité variable. Nous présentons ici notre expérience de 20 malades qui ont bénéficié de VATS en réalité augmentée permettant la localisation de nodules pulmonaires. Ces procédures innovantes reposent notamment sur l'utilisation en salle hybride du CBCT, une modalité d'imagerie proche du scanner conventionnel.

 

Quoi de neuf en transplantation pulmonaire ?

MORDANT P (Paris)

Résumé
La transplantation pulmonaire (TP) est le seul traitement à même de rendre une fonction respiratoire normale aux patients atteints de certaines pathologies pulmonaires chroniques. Les indications évoluent avec le temps, et l’augmentation des indications dans les pathologies fibrosantes contraste avec la relative stabilité des indications pour mucoviscidose ou emphysème. En parallèle, le recours à des greffons à critères élargis ou provenant de donneurs après arrêt circulatoire Maastricht III est associé à une diminution de la pénurie d’organe. Enfin, l’attribution des greffons selon la procédure de super urgence a entraîné une diminution de la mortalité sur liste d’attente. L’ensemble de ces facteurs conduit à une augmentation de l’activité et à une stabilisation du pronostic après TP. Les prochains défis restent la dysfonction primaire (<72h) et la dysfonction chronique (>6mois) du greffon pulmonaire, qui pourraient être les deux extrémités d’un même processus pathologique.

 

La menace terroriste : transposition des principes modernes de chirurgie thoracique de guerre, étude analytique de la cohorte du 13 novembre 2015

BODDAERT G (Clamart)

Résumé
Les attaques de Paris, le 13 novembre 2015, ont causé 130 morts et 352 blessés ; l’attaque de Nice, le 14 juillet 2016, 86 morts et 434 blessé. La chute de Daesh au Moyen Orient nous expose, plus que jamais, à la menace de nouveaux attentats. La connaissance des principes modernes de chirurgie de guerre s’impose aux différents acteurs de santé. Notre objectifs est, dans premier temps, de rapporter l’expérience de l’Hôpital d’Instruction des Armées Percy au décours des événements de Paris et de montrer comment la transposition des principes de triage et de damage control, récemment mis en œuvre en Afghanistan et au Sahel, ont permis une prise en charge rationnelle des victimes. Dans un second temps, nous proposons une étude analytique des blessés thoraciques de l’ensemble de la cohorte et une comparaison aux autres récents attentats.

 

Conclusions

FRANCO D, MARTINOD E (Paris)