Séance du mercredi 9 juin 1999

ACQUISITIONS RECENTES EN CHIRURGIE GYNECOLOGIQUE
15h00-17h00 - Les Cordeliers
Modérateur : Jean-Bernard DUBUISSON

 

 

Place et modalités du traitement chirurgical des masses ovariennes.

MADELENAT P (Paris)

 

Techniques, indications et résultats de l'hystérectomie totale percoelioscopique pour pathologies bénignes.

CHAPRON C (Paris)

 

Le traitement coelioscopique des prolapsus génitaux.

DUBUISSON JB (Paris)

 

Diagnostic et résultats du traitement chirurgical de l'endométriose digestive.

DOUSSET B (Paris)

 

Le traitement actuel de la grossesse extra-utérine.

FERNANDEZ H (Clamart)

Résumé
Le diagnostic précoce des grossesses extra-utérines est désormais possible sans la coelioscopie grâce à la connaissance des facteurs de risque combinée à la réalisation des dosages de l'hCG, de la progestérone plasmatique et de l'échographie endovaginale. Ce diagnostic désormais réalisé en dehors de l'urgence , autorise une stratégie thérapeutique médicale. En tenant compte de critères d'inclusion stricts, un tiers des grossesses extra-utérines peuvent être traitées par le Methotrexate par voie locale de préférence, ou par voie intramusculaire, éventuellement associée au RU486 avec un taux de succès supérieur à 90 %. Dans les autres situations encore majoritaires, le traitement coelioscopique reste le traitement de référence sans qu'il soit actuellement correctement établi si le traitement conservateur ou le traitement radical modifient la fertilité ultérieure. Cependant quelle que soit la stratégie thérapeutique choisie, les éléments prépondérants concernant la fertilité ultérieure sont l'âge de la patiente, la notion d'infertilité et l'état tubaire antérieur. Il est donc probable que l'incidence réelle du traitement soit faible sur la fertilité ultérieure et qu'il faut privilégier les traitements les moins traumatiques et les plus facilement applicables.

Séance du mercredi 5 mai 1999

CHIRURGIE DE LA MAIN LA MALADIE DE DUPUYTREN
15h00-17h00 - Les Cordeliers
Modérateur : Guy FOUCHER

 

 

Introduction.

TUBIANA R

 

La greffe de peau dans les localisations au niveau de l'auriculaire.

TROPET Y (Besançon)

Résumé
L'auteur réalise de façon systématique en première intention une dermofasciectomie chez les patients âgés de moins de 60 ans, présentant une maladie de Dupuytren au niveau de l'auriculaire. En effet à ce niveau, le pronostic fonctionnel est le moins satisfaisant et le pourcentage de récidive élevé. L'excision cutanée intéresse toujours les téguments en regard de l'articulation interphalangienne proximale pour prévenir une rétraction articulaire à ce niveau en cas de récidive. Le recouvrement a été réalisé soit par greffe de peau totale soit par greffe de peau mince. L'auteur compare les avantages et les inconvénients de ces deux types de greffes.





 

La technique de la "paume ouverte" dans le traitement de la maladie de Dupuytren.

ALLIEU Y (Montpellier)

Résumé
La technique de la "paume ouverte" introduite par Mc Cash, a des indications sélectives. Nous l'avons modifiée pour profiter de l'abord digito-palmaire en zigzag. Cette technique permet de s'adapter à chaque forme anatomique, elle permet une aponévrectomie sélective et non prophylactique, évitant une fermeture avec striction, permettant une mobilisation postopératoire précoce. Les soins postopératoires sont importants et une cicatrisation est obtenue en 4 à 6 semaines. Depuis 1978 nous avons opéré 1150 cas de maladie de Dupuytren, dont 900 cas ont été revus après intervention entre 1978 et 1986. Dix-huit pour cent de ces patients ont été traités par la technique de la paume ouverte, soit 164 cas. Soixante-quinze correspondaient à des formes sévères selon la classification de Tubiana. Un seul rayon était atteint dans 15 cas, deux dans 58, trois dans 59, quatre dans 27 et tous les rayons dans 7 cas. L'analyse montre une diminution des risques de section nerveuse par l'abord large, et l'absence d'hématome postopératoire. En revanche, il n'y a pas de différence en ce qui concerne le taux d'algodystrophie et de récidive par rapport aux autres techniques.





 

Les incisions scariformes dans le traitement de la maladie de Dupuytren.

EBELIN M (Paris)

 

Le traitement percutané à l'aiguille.

FOUCHER G (Strasbourg)

Résumé
Dans le traitement de la maladie de Dupuytren, une technique d'aponévrotomie percutanée à l'aiguille a été introduite par Debeyre. Nous avons analysé les complications sur une série de 171 patients représentant 198 mains et 241 doigts dont 65 ont pu être revus avec un recul de 2,5 ans. La moyenne d'âge était de 62 ans et l'ancienneté de la pathologie de 6,8 ans. Les ruptures effectuées à l'aiguille ont été purement dans la paume dans 154 cas, palmo-digitales dans 82 cas et purement digitales dans 5 cas. Les complications ont été exceptionnelles notamment sans lésion tendineuse ni pédiculaire. Le gain immédiat a été noté essentiellement au niveau des articulations métacarpophalangiennes et les récidives ont été nombreuses malgré le délai de revu court. Le taux d'activité de la maladie a été de 54 %. Le cas idéal est un sujet âgé avec des cordes saillantes et un déficit prédominant à l'articulation métacarpophalangienne.





 

La téno-arthrolyse totale antérieure dans les doigts en crochet.

SAFFAR P (Paris)

Résumé
Nous avons décrit une technique s'adressant aux raideurs sévères avec doigt "en crochet" par téno-arthrolyse totale antérieure (TATA). Du fait des problèmes articulaires, tendineux et cutanés, les techniques classiques rendaient difficile le traitement de ces raideurs. Cette TATA consiste à décoller en bloc l'appareil tendineux, les plaques palmaires de l'IPP et de l'IPD, qui sont soulevés dans le lambeau cutané palmaire. Le "recul" de ce lambeau lors de l'extension du doigt dénude la phalange distale, surtout dans la maladie de Dupuytren où la peau est infiltrée. Différents artifices permettent de résoudre ce problème et de mettre les doigts dans un secteur de mobilité utile.





 

Le traitement des formes sévères de la maladie de Dupuytren par distraction articulaire progressive.

DJERMAG Y (Paris)

Résumé
La traction élongation continue utilisée par Chamraev (1968) en Russie et développée par Messina en Europe dès 1989, puis plus récemment par Hodgkinson, ouvre une nouvelle voie chirurgicale dans le traitement des cas sévères et des récidives de la maladie de Dupuytren. Nous présentons un nouveau matériel d'élongation digitale progressive caractérisé par son encombrement très limité, sa maniabilité offrant un atout thérapeutique supplémentaire pour ces formes sévères jugées difficiles à traiter par une excision chirurgicale en un temps. Cinq cas préliminaires dont 4 récidives ont été traités par cette méthode. Le temps de distraction moyen a été de 3 semaines suivi, dans les 2 jours après l'ablation du distracteur, d'un 2e temps opératoire comportant en règle, outre l'exérèse du tissu pathologique, une greffe cutanée. La distraction articulaire progressive permet une correction moyenne IPP de 68,2 % de la déformation initiale. A l'issue du 2e temps opératoire, tous les patients sont passés d'un stade 3 de la classification de Tubiana à un stade 1 sans trouble de flexion résiduel.





 

Résultat à long terme du traitement chirurgical de la maladie de Dupuytren.

TUBIANA R (Paris)

Séance du mercredi 27 octobre 1999

ENDOSCOPIE REELLE ET VIRTUELLE DU HAUT APPAREIL URINAIRE
15h00-17h00 - Les Cordeliers
Modérateur : Alain LE DUC

 

 

Exploration endoscopique du haut appareil urinaire : historique, évaluation des techniques, perspectives actuelles.

LE DUC A (Paris)

 

Radiologie du haut appreil urinaire. Nouvelles approches diagnostiques. Endoscopie virtuelle : principe, acquisition des images et leur interprétation.

LE BLANC M (Port-Marly)

 

Applications thérapeutiques de l’urétéroscopie rigide et souple.

DESGRANDCHAMPS F, GELET A (Paris et Lyon)

 

Complications de l’urétéroscopie réelle.

CUSSENOT O (Paris)

 

Conclusion.

LE DUC A

Séance du mercredi 2 juin 1999

SEANCE A AMIENS
AMIENS, Pôle Cathédrale de l'Université de Picardie-Jules Verne
Modérateur : Pierre Verhaeghe

 

 

Epidémiologie des hystérectomies pour lésion bénigne : résultats d'une enquête régionale.

BEDDOCK R, BENCHIMOL M, VERGNE C, GAGNEUR O, GONDRY J, MENTION JE, BOULANGER JC

 

Le pathologiste et les prothèses.

CORDONNIER C, THELU F, CHATELAIN D, SEVESTRE H, GONTIER MF

 

Intérêt et limites des modèles stéréolithographiques en chirurgie craniofaciale.

DEVAUCHELLE B, TAHA F, TESTELIN S

 

Intérêt d'une tige verrouillée dans les scellements des prothèses de hanche.

VIVES P, LESTANG M de, MERTL P, TRUNVAN T

 

Place de la vertébroplastie en pathologie tumorale rachidienne.

TOUSSAINT P, GOSSET JF, DEPRIESTER C, ROSAT P, DESENCLOS C, LEGARS D

 

Spécificité des hernies du sujet âgé : à propos de 410 observations.

VERHAEGHE P, FIDY R, RAMSIMA M, HENRY X, STOPPA R

Séance du mercredi 20 octobre 1999

SEANCE A LAUSANNE (SUISSE)
LUXEMBOURG, Faculté de Médecine - Auditoire Pierre Decker
Modérateur : Michel GILLET et Philippe MOREL

 

 

César Roux et l’Ecole de chirurgie de Lausanne

GIVEL JC (Lausanne)

 

De la géométrie à la reconstruction valvulaire en chirurgie cardiaque : progrès et perspectives

KALANGOS A, FAIDUTTI B (Genève)

 

La transplantation cellulaire est-elle une alternative à la greffe d’organe entier : l’expérience des îlots de Langerhans

OBERHOLZER J, MOREL P (Genève)

 

Remplacement de la vessie par l’intestin : évolution des techniques opératoires au cours des 20 dernières années

GYGI C, LEISINGER HJ (Lausanne)

 

Métabolisme glucidique chez le patient transplanté hépatique

TAPPY L, GILLET M, SCHNEITER P, MOSIMANN F, CHIOLÉRO R (Lausanne)

 

Traitement des métastases hépatiques des cancers coliques par immunothérapie génique.

MARTINET O, SAUTER BV, SLC WOO, SCHOLL B, SH CHEN, BETTSCHART V, MATTER M, GILLET M (Mount Sinaï Medical Center, New York et Lausanne)

Séance du vendredi 28 mai 1999

SEANCE COMMUNE AVEC LA SOCIETE MEDICALE DES HOPITAUX DE PARIS : PATHOLOGIE DE L'OESOPHAGE
15h00-17h00 - Amphithéâtre Rouvillois, Val-de-Grâce
Modérateurs : Stanislas Chaussade et Jacques Baulieux

 

 

Cancer superficiel de l'oesophage.

PONCHON T (Lyon)

 

Aspects actuels de la chirurgie du cancer de l'oesophage.

TRIBOULET JP (Lille)

 

Traitement endoscopique des diverticules de Zencker.

LACAU SAINT GUILY J (Paris)

 

Complications des dilatations pneumatiques au cours de l'achalasie.

GAUDRIC M (Paris)

 

Endobrachyoesophage et chirurgie anti-reflux.

BAULIEUX J, MABRUT JY, DUCERF C, ADHAM M, DELAROCHE E, BERTHOUX N, BOURDEIX O, GAUDIN JL, SOUQUET JC (Lyon)

Séance du mercredi 23 juin 1999

SEANCE COMMUNE AVEC L'ECOLE D'APPLICATION DU SERVICE DE SANTE DES ARMEES
15h00-17h00 - Amphithéâtre Rouvillois, Val-de-Grâce
Modérateur : Jacques de SAINT-JULIEN

 

 

Indication chirurgicale dans le reflux gastro-oesophagien non compliqué. Intérêt de la manométrie oesophagienne précoce.

VERGOS M, BRONSTEIN JA, DUVERGER V, GUYON P, FARRET O (HIA Begin)

Résumé
A partir d'une enquête rétrospective portant sur 453 patients ayant un reflux gastro-oesophagien non compliqué et n'ayant jamais été traités, une recherche de facteurs prédictifs de mauvaise réponse au traitement médical a été entreprise. Parmi tous les facteurs analysés en analyse multivariée (âge > 40 ans, sexe, tabac, hernie hiatale existante, poids, alcool, hypotonie du sphincter inférieur de l'oesophage (S.I.O) < 16 cm d'H2 O, absence de relaxation complète, allongement de la durée de relaxation), seule une hypotonie du S.I.O <16 cm d'H2 O permettait de prédire une mauvaise réponse thérapeutique. Le caractère primitif d'une hypotonie du S.I.O. doit faire entreprendre un suivi plus régulier des patients et permettre d'envisager une chirurgie anti-reflux plus précoce : c'est l'intérêt de la réalisation d'une manométrie oesophagienne précoce lors du bilan initial d'un reflux gastro-oesophagien.





 

Intérêt d'un microscope robotisé guidé par l'image en neurochirurgie (4 années d'expérience).

DESGEORGES M, HOR F, SOULTRAIT F de, BERNARD C, DUTERTRE G, POUIT B (HIA Val-de-Grâce)

Résumé
Depuis 10 ans plus de 1000 biopsies stéréotaxiques cérébrales assistées par ordinateur ont été effectuées dans notre établissement. Depuis 1994, l'installation d'un microscope robotisé (MKM Zeiss) relié au réseau d'imageurs a permis d'étendre cette technique à l'ensemble des interventions neurochirurgicales à "ciel ouvert". Chaque procédure se déroule en 4 phases : 1- mise en place des marqueurs. 2-acquisition des données radiologiques. 3- simulation de l'intervention. 4- au bloc opératoire, le microscope robotisé reconnaît un espace chirurgical superposable à l'espace radiologique. Trois-cent-soixante-quatre patients ont été opérés avec ce système. L'ensemble de la pathologie cérébrale est concerné et toutes les régions ont été abordées avec une précision intra-crânienne de l'ordre du millimètre. Afin d'apprécier l'apport de ces techniques en neurochirurgie, nous avons retenu 207 cas significatifs représentant différentes localisations et pathologies que nous avons comparés à un groupe témoin représentatif traité en 1993 et 1994. Les résultats les plus marquants sont : baisse de la durée moyenne de séjour en réanimation qui passe de 4,6 jours à 1,2 jour et baisse de la mortalité postopératoire de 2,8 % à 0,8 %. En revanche, la durée moyenne de l'intervention augmente légèrement. Le principal avantage de ce système est de permettre d'opérer des lésions qui jusqu'alors étaient jugées inopérables car situées dans des zones inaccessibles ou dangereuses. Quatre vingt huit patients entrent dans cette catégorie. Ce système permet une chirurgie de précision indispensable pour traiter des processus intraparenchymateux non visibles en corticalité ou situés dans les zones fonctionnelles. Le volet osseux et le cheminement dans le système nerveux sont continuellement adaptés à la situation et à la profondeur de la lésion. L'utilisation d'un microscope robotisé permet d'envisager la robotisation d'autres gestes (fraisage du rocher). La mise en réseau de plusieurs systèmes robotisés autorisera à terme la télé assistance chirurgicale.





 

Adénome parathyroïdien surnuméraire en ectopie majeure : une cause d'échec dans la chirurgie de l'hyperparathyroïdie primaire sporadique.

HENRY JF, DEFECHEREUX T, RAFFAELLI M, LUBRANO D (Marseille)

Résumé
La chirurgie de l'hyperparathyroïdie primaire (HPT I) est couronnée de succès dans 95 à 98 % des cas. Une glande surnuméraire, hypersécrétante et en ectopie majeure, reste la principale cause d'échec des équipes expérimentées en cas d'HPT I sporadique. Sur un total de 1307 patient opérés dans le service d'un HPT I, 9 patients (0,69 %) présentaient une 5ème glande pathologique en ectopie majeure : médiastin antérieur (6 cas), gaine des vaisseaux (2 cas), intra-vagale (1 cas). Chez 3 patients, la 5ème glande fut découverte lors de la cervicotomie initiale. Les 6 autres patients ont dû être réopérés. Avec un suivi moyen de 5 ans, tous les patients sont guéris de leur HPT I. Dans un contexte d'HPT I sporadique, la très faible fréquence d'une 5ème glande pathologique en ectopie majeure ne justifie pas le recours systématique aux examens de localisation et aux dosages peropératoires de PTH avant une cervicotomie première bilatérale.





 

Nouvelles tendances dans le traitement du cancer du sein.

ORDA R (Tel Aviv) présenté par LF HOLLENDER

Résumé
Les concepts actuels du traitement du cancer du sein résultent de nouvelles connaissances concernant l'histoire naturelle de la maladie et du fait que la population des patientes a changé. Le dogme "Halstedien" qui a prévalu pendant des dizaines d'années a été bousculé par les résultats concluants d'essais prospectifs randomisés concernant le contrôle local de la maladie. Récemment, le concept du ganglion sentinelle apparaît comme un nouveau pas important dans la recherche de nouveaux traitements conservateurs. L'examen approfondi du ganglion sentinelle par coupes sériées et marquage immuno-histochimique pourrait permettre au chirurgien de détecter le cancer à des stades moins évolués et de soigner un plus grand nombre de patientes.





 

Les plaies de guerre de l'abdomen, à propos de 250 cas.

ALKANDRY S, CHOHO A, IMPERATO M, BORKI K (HIA Val-de- Grâce) présenté par JL ANDRE

Résumé
Les auteurs rappellent à propos de 250 blessés de guerre de l'abdomen tous de sexe masculin les notions d'anatomie pathologique et de balistique en fonction : - des agents vulnérants ; - de l'organe atteint ; - de la répartition des lésions mono ou multiviscérales. Les lésions associées régionales ou à distance sont des facteurs pronostiques importants. Les blessés de guerre doivent être considérés comme des cas particuliers. Ceci a conduit les thérapeutes à des indications prudentes. La mortalité reste toutefois supérieure à celle de la pratique civile ainsi que la morbidité.





Séance du mercredi 16 juin 1999

TRAVAUX DU DEA EN SCIENCES CHIRURGICALES
15h00-17h00 - Les Cordeliers
Modérateur : Michel HUGUIER

 

 

Effet de la température abdominale sur la diffusion tissulaire et tumorale du cisplatine intrapéritonéal dans un modèle de carcinomatose péritonéale chez le rat.

BENOIT L (Paris)

 

Rôle des drogues calcineurine-dépendantes sur l'effet immunosuppresseur induit par l'anticorps anti-LFA-1 dans un modèle de greffe intestinale foetale.

CRETOLLE VASTEL C (Paris)

 

Développement et caractérisation hémodynamique d'un modèle d'ischémie myocardique chronique chez le rat.

DIARD N (Bordeaux)

 

Résultats préliminaires de l'étude de l'efficacité d'un facteur antiangiogénique, l'endostatine, sur un modèle expérimental de neuroblastome.

JOUANNEAU E (Lyon)

 

Effet de la ligature portale sur le transfert de gène dans le foie de rat par les rétrovirus recombinants.

LORAND I (Paris)

 

Etude phénotypique des hépatocytes humains encapsulés immunoprotégés par macroencapsulation et transplantés chez le rat.

NICOLUZZI J (Paris)

Séance du mercredi 20 mars 1996

15h00-17h00 - Les Cordeliers

 

 

Discussion en cours : L'expertise judiciaire en responsabilité chirurgicale

 

L'expertise judiciaire en neuro-chirurgie.

CHODKIEWICZ JP

 

La responsabilité du chirurgien en chirurgie biliaire.

BISMUTH H

 

Note sur la nature de l'activité d'expert judiciaire en général et en discipline médicale en particulier.

HUREAU J

 

Stratégie diagnostique et thérapeutique des insulinomes. A propos d'une expérience personnelle de 15 cas.

STIPA V (Rome) présenté par LF HOLLENDER

Résumé
Les insulinomes représentent environ 90 % des tumeurs néoplasiques endocrines du pancréas et leur exérèse chirurgicale connaît à l'heure actuelle un pourcentage de succès avoisinant 90 %. Grâce aux tests de laboratoire le diagnostic est, dans l'ensemble assez facile à poser. Dans 10 à 15% des cas cependant, il n'est pas possible de préciser le siège exact de la tumeur et ceci même en associant plusieurs méthodes d'investigation. Cette difficulté est due au fait que : 80 % des insulinomes ont, au moment du diagnostic, un diamètre inférieur à 2 cm, dans 10 à 12% de cas, les lésions sont multicentriques, dans 4 % de cas les insulinomes peuvent être associés à d'autres néoplasmes endocriniens (MEN), ce qui ne permet pas leur identification. Ces caractéristiques bio-pathologiques expliquent pourquoi au moment de l'intervention, le chirurgien se voit dans l'obligation de réaliser une intervention "à l'aveuglette", comportant un risque élevé d'échecs, si le diagnostic préopératoire de localisation n'a pas pu être fait . L'auteur expose son expérience de 15 cas d'insulinome opérés entre 1988 et 1995. L'artériographie sélective avec stimulation au calcium glucosé (ASVS) et la scintigraphie avec octréotide marqué, réalisée dans les 10 derniers cas, ont permis d'effectuer un diagnostic correct de localisation (confirmé à l'intervention) dans 100 % des cas. L'échographie per-opératoire, réalisée dans tous les cas, s'est démontrée utile, non seulement pour préciser la localisation 14 fois sur 15, mais aussi pour étudier les rapports du néoplasme avec les structures vasculaires et canalaires du pancréas et de la voie biliaire, permettant ainsi de mieux sélectionner les malades candidats à une résection, par rapport à ceux qui relèvent d'une énucléation. Le traitement chirurgical a consisté 12 fois en une énucléation, 2 fois en une résection distale du pancréas, 1 fois il fallut se limiter à des biopsies multiples puisqu'il s'agissait d'un insulinome malin métastasé dans le foie. La mortalité opératoire a été nulle. La morbidité de 2 cas sur 15 après énucléation (un pseudokyste du pancréas traité par ponction échoguidée et une fistule pancréatique spontanément résolutive)

 

Métastase orbitaire d'un cancer prostatique. Aspects cliniques et thérapeutiques. A propos d'un cas.

AUBERT J, IRANI J, SAINT BLANCAT P (Poitiers)

Résumé
A propos d'une observation de métastase orbitaire gauche révélatrice d'un cancer prostatique chez un homme de 60 ans, les auteurs soulignent la rareté d'une telle localisation alors que l'on sait la fréquence des métastases osseuses dans ce type de cancer. Ils rappellent les moyens d'arriver au diagnostic et insistent sur l'urgence du traitement pour sauver la fonction de l'œil.

 

Traitement des hernies de l'aine par la technique de Mac Vay. A propos de 1332 cas.

IZARD G (Tarbes) présenté par R STOPPA

Résumé
La réparation des hernies de l'aine est l'opération la plus fréquemment pratiquée dans le monde et depuis quelques années soumise à une utile critique de ses résultats. Une médiatisation peut-être excessive de certaines techniques et l'irruption de la coeliochirurgie n'ont pas toujours contribué à éclaircir les mérites respectifs des différentes réparations. Notre propos est de répondre à deux questions : (1) connaître le taux de récidives d'une technique chirurgicale "conventionnelle" inspirée de Mc Vay uniformément appliquée à toutes les hernies de "première main". (2) Evaluer les complications fonctionnelles et douloureuses immédiates et à distance souvent mésestimées dans la littérature. Dans un but de prévention, nous avons depuis le 1er janvier 1985, réalisé une préservation systématique du réseau nerveux de l'aine pendant l'intervention. Dans un collectif de 1332 patients opérés selon la même technique et par le même opérateur, 1137 ont été revus. Le taux des récidives n'a pas varié au cours de l'étude (< 3 %) : cette "linéarité" montre que la technique a atteint son rendement maximuLa technique de Mc Vay convient bien aux hernies obliques externes et directes, moins aux hernies très volumineuses, aux parois faibles, aux hernies récidivées (risque de re-récidive multiplié par 2 ou 3) : dans ces cas il vaut mieux proposer une réparation avec prothèse (par voie directe ou indirecte). La préservation systématique du réseau nerveux, décidée en milieu d'étude, a fortement diminué les séquelles alors que la technique opératoire restait identique, passant de 24 % à 8 % pour les douleurs, de 3 à 1 % pour les autre symptômes. Ces résultats nous incitent à proposer pour toutes les hernies de l'aine de "première main", la technique de Mc Vay modifiée par la préservation systématique du réseau nerveux.

Séance du mercredi 13 octobre 1999

15h00-17h00 - Les Cordeliers

 

 

Adénome parathyroïdien surnuméraire en ectopie majeure : une cause d’échec dans la chirurgie de l’hyperparathyroïdie primaire sporadique.

HENRY JF, DEFECHEREUX T, RAFFAELLI M, LUBRANO D (Marseille)

Résumé
La chirurgie de l’hyperparathyroïdie primaire (HPT I) est couronnée de succès dans 95 à 98 % des cas. Une glande surnuméraire, hypersécrétante et en ectopie majeure, reste la principale cause d’échec des équipes expérimentées en cas d’HPT I sporadique. Sur un total de 1307 patients opérés dans le service d’une HPT I, 9 patients (0,69 %) présentaient une 5e glande pathologique en ectopie majeure : médiastin antérieur (6 cas), gaine des vaisseaux (2 cas), intra-vagale (1 cas). Chez 3 patients, la 5e glande fut découverte lors de la cervicotomie initiale. Les 6 autres patients ont dû être réopérés. Avec un suivi moyen de 5 ans, tous les patients sont guéris de leur HPT I. Dans un contexte d’HPT I sporadique, la très faible fréquence d’une 5e glande pathologique en ectopie majeure ne justifie pas le recours systématique aux examens de localisation et aux dosages peropératoires de PTH avant une cervicotomie première bilatérale.

 

Gangrènes périnéales : nouvelle approche bactériologique, résultats du traitement médico-chirurgical.

BRUNET C, CONSENTINO B, PIRRO N, BARTHELEMY A, SAINTY JM, FARISSE J (Marseille)

Résumé
Quatre-vingt un cas de gangrènes périnéales ont été traités de 1988 à 1998 par une équipe multidisciplinaire associant chirurgie, réanimation et oxygénothérapie hyperbare. A propos du traitement anti-infectieux, les auteurs exposent l’intérêt d’un nouveau concept tenant compte de nouvelles associations bactériennes

 

L’hémorroïdectomie par anopexie (technique de Longo). Expérience personnelle à propos de 63 cas.

MANZINI N de, SIMONE M, PIAT JM, CALDEROLI H x(Strasbourg)

Résumé
Le traitement des hémorroïdes par résection d’une collerette de muqueuse et sous muqueuse du bas rectum, à l’aide d’une agrafeuse mécanique, se propose de réaliser à la fois la ligature haute des pédicules hémorroïdaires et la pexie du prolapsus ; les avantages escomptés sont le traitement définitif de la maladie, l’absence de soins locaux et la diminution considérable de la douleur postopératoire. Nous rapportons notre expérience avec cette technique, en ce qui concerne la faisabilité et les résultats immédiats et à moyen terme.

 

Cancers coliques du sujet âgé. Résultats à propos d’une série de 240 patients opérés.

LE NEEL JC, LASSERRE P, LETESSIER E, JURCZAC F, BERNARD P, MAUCHIEN C, ARMSTRONG O (Nantes)

Résumé
Deux-cent-quarante patients de plus de 75 ans ont été opérés en 10 ans d’un cancer colique. Cinquante-quatre pour cent ont été opérés “à froid”, les autres en urgence vraie (18 %), ou différée. Les suites opératoires ont été simples dans les deux tiers des cas. Les complications médicales sont dues à la décompensation de tares préexistantes, et elles sont responsables de deux tiers des décès ; les complications chirurgicales ont nécessité une réintervention dans 50 % des cas. La mortalité globale est de 20,4 %. La mortalité est directement corrélée à l’urgence (10 % à froid versus 32 % en urgence), au stade évolutif du cancer et aux tares. Mais pour les exérèses curatives, la survie à 5 ans est équivalente à celle des sujets jeunes (45 %).

 

La thérapie génique et la cicatrisation des tendons et des ligaments.

JAYANKURA M, BOGGIONE C, BOYER O, KLATZMANN D, SAILLANT G (Paris)

Résumé
La thérapie génique est une technologie nouvelle consistant à transférer un gène à un patient dans un but thérapeutique. D’abord envisagée pour le traitement des maladies génétiques, les indications potentielles de cette technique ont été élargies aux maladies acquises. Dans le domaine de la cicatrisation tendineuse et ligamentaire, la thérapie génique peut être envisagée pour obtenir la libération in vivo de substances à effet thérapeutique comme certains facteurs de croissance. L’administration de gène marqueur nous a permis de démontrer la faisabilité de cette technique ainsi que de préciser l’intensité et la durée de l’expression génique. Il est dès lors envisageable d’utiliser le transfert de gène afin d’améliorer les résultats de la chirurgie des tendons et des ligaments. Dans ce cadre, la thérapie génique ouvre des perspectives prometteuses pour le traitement de ces structures dont la réparation pose encore de nombreux problèmes.



Séance du mercredi 19 mai 1999

Université René Descartes, Salle du Conseil

 

 

Traitement chirurgical des lésions de l'artère rénale chez l'enfant.

LACOMBE M (Paris)

Résumé
Les lésions de l'artère rénale sont une cause importante d1hypertension artérielle chez l'enfant. L'expérience de l'auteur comprend 78 enfants ayant subi au total 91 réparations chirurgicales de l'artère rénale. Les résultats de cette chirurgie sont très favorables avec des taux de 87 % de guérison de l'hypertension artérielle et de 88 % de bons résultats anatomiques. La chirurgie est le traitement de choix de ces lésions, préférable à l'angioplastie trans-luminale.





 

Aspects chirurgicaux de la greffe combinée rénale et pancréatique dans le traitement de l'insuffisance rénale chronique d'origine diabétique : une série de 50 transplantations consécutives.

BITKER MO, BARROU B, MOUQUET C, BENALIA H, OURAHMA S, GRIMALDI A, RICHARD F, CHATELAIN C (Paris)

Résumé
Les auteurs rapportent leur expérience sur 10 ans de 50 transplantations pancréatiques dont 48 combinées à une transplantation rénale et 2 chez des patients déjà porteurs d1un greffon rénal fonctionnel. Toutes les transplantations pancréatiques ont été réalisées par voie sous-péritonéale en fosse iliaque droite, le rein étant greffé en fosse iliaque gauche par une voie d'abord distincte. Les résultats, avec un recul de 5 ans, font apparaître un décès précoce à j10 alors que les deux greffons étaient fonctionnels, 5 décès tardifs dont deux avec deux greffons fonctionnels. Parmi les 44 patients vivants, 34 ont deux greffons fonctionnels (77 %), soit 68 % de l'ensemble des patients pris en charge. Cinq thromboses précoces ont été observées, toutes chez des patients de sexe masculin ayant présenté des variations hémodynamiques dans la phase péri-opératoire. Une reprise chirurgicale pour fuite au niveau de l'anastomose duodéno-vésicale a été nécessaire chez 9 malades, le plus souvent au début de l'expérience. Par ailleurs, deux traitements conservateurs de faux kystes infectés de la tête du pancréas ont été réalisés ainsi qu'une transplantectomie tardive pour rupture d'un anévrysme mycotique. Si les décès et les fonctions partielles sont considérés comme pertes de greffons pancréatiques, 16 pancréas ont été perdus dont 6 par décès du patient, 7 de complications chirurgicales, 2 de rejet et 1 par transplantectomie d'un organe fonctionnel. La technique de transplantation pancréatique par voie sous-péritonéale paraît donc présenter de grands avantages en termes de simplicité et de sécurité postopératoire. Les auteurs concluent sur la qualité des résultats ainsi obtenus, qui démontrent l'absence d'effet délétère sur les résultats de la transplantation rénale de l'adjonction d'un pancréas dans le traitement de l'insuffisance rénale chronique d'origine diabétique, sous réserve d'une sélection extrêmement rigoureuse du donneur et du receveur.





 

Première transplantation de main chez l'homme (résultats à 6 mois)

DUBERNARD JM, HERZBERG G, MARTIN X, DAWAHRA M, GUIGAL V, PASTICIER G, MONGIN LONG D, KOPP C, OSTAPETZ A, LANZETTA M (Lyon)

Résumé
La première allogreffe de main a été réalisée à Lyon le 23 septembre 1998 chez un homme de 48 ans amputé à la partie moyenne de l'avant-bras droit. Le greffon a été prélevé chez un donneur multi-organes de 41 ans en état de mort cérébrale. L'intervention a comporté l' ostéosynthèse des deux os de l'avant-bras, les anastomoses des principales artères et veines, des nerfs médian et cubital , la reconstitution musculo-tendineuse et la suture cutanée. Le traitement immunosuppresseur a associé globulines anti-lymphocytes, Tacrolimus, Mycophénolate Mofetil et corticoïdes. Aucune complication chirurgicale n'a été observée. Un rejet cutané modéré, confirmé histologiquement, est survenu entre la 8ème et la 9ème semaine postopératoire. Il a été traité par une augmentation modérée des doses de corticoïdes (2O à 4O mg/jour) et par l'application de pommades immunosuppressives (Tacrolimus, Clobetazol). La kinésithérapie intensive a conduit à une récupération satisfaisante de la motricité. La progression de la sensibilité le long des nerfs médian et cubital atteignait la paume de la main (24 cm à partir de la suture) à 6 mois. A plus long terme, en l'absence de rejet ultérieur, le pronostic fonctionnel devrait être similaire à celui des réimplantations (auto-transplantations)





 

Modélisation analytique de la déformation du fémur par un ensemble de « n » cylindres linéaires élastiques, approche mécanique pour une optimisation de la géométrie des prothèses de hanche.

ARAFATI N, LAZENNEC JY, OHAYON R, GUERIN SURVILLE H, SAILLANT G (Paris)

Résumé
La morphologie de l'os est complexe et la modélisation analytique des déformations nécessite des simplifications. Jusqu'à présent les modèles obtenus sont basés sur des maillages en 2D ou 3D, difficiles à réaliser, en particulier pour tenir compte de la séparation de l'os cortical et de l'os spongieux. Afin de pouvoir analyser la déformation et la distribution des contraintes d'un fémur, avant et après implantation d'une prothèse de hanche, nous décrivons un modèle analytique original en trois dimensions par « n » différents cylindres linéaires élastiques. En utilisant les formules obtenues, on peut montrer qu'après implantation le niveau des contraintes de l'os cortical diminue beaucoup. Les résultats obtenus permettent d'interpréter le remodelage de l'os cortical et probablement la diminution de son épaisseur, surtout sur les parties diaphysaire et distale.