Séance du mercredi 17 juin 1998
GENETIQUE, OVARIECTOMIE ET MAMMECTOMIE PROHYLACTIQUES 15h00-17h00 - Les Cordeliers Modérateur : Jean-Pierre LEFRANC
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Génétique et cancer du sein et de l'ovaire.
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EISINGER F (Marseille)
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Résumé L'objectif de cette présentation est de montrer les caractéristiques ou les spécificités secondaires à l'existence d1une anomalie génétique constitutionnelle prédisposant aux cancers du sein et/ou de l'ovaire. D'un point de vue médical, l'existence d'une mutation d'un gène de prédisposition induit un risque considérable de développer un cancer. En effet, si 8 % des femmes françaises sont susceptibles de développer un cancer du sein, ce risque dépasse les 50 % en cas de mutation de BRCA1. On peut d'emblée souligner qu'il s'agit de la prise en charge non pas d'une maladie avérée, mais d'un risque de la développer. Les problèmes liés à la gestion de ce risque sont secondaires en partie à l'incertitude portant sur l'efficacité des interventions médicales envisagées (prévention, dépistage ou chirurgie prophylactique). Il est devenu fondamental de respecter le choix des individus. Pour cette raison, les processus d'information occupent une place centrale lors des consultations.
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Génétique, ovariectomie et mammectomie prophylactiques : les règles juridiques applicables
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THOUVENIN D (Centre d'Etudes du Vivant, Paris)
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Résumé Lorsqu'un chirurgien est amené à procéder à une intervention sur le corps d'une personne, ce geste implique une atteinte à l'intégrité physique. Dans la mesure où il s'agit d'un geste délibéré, il constitue l'infraction de coups et blessures volontaires. Cependant, il a toujours été admis que celle-ci était justifiée par la finalité du geste : la fonction des médecins étant de soigner les individus malades, si la guérison passe par l'ablation d'une partie du corps pour sauvegarder la totalité, l'intervention ne saurait être reprochée au médecin. S'il est possible de reconnaître qu'une "intervention médicale portant atteinte à l'intégrité de la personne constitue un fait de violence ne pouvant être légitimé, au regard de la loi pénale, que si elle a été faite dans un intérêt médical" (Cass.crim. 9 novembre 1961), encore faut-il que l'opération envisagée ait bien une finalité thérapeutique. Or, c'est précisément cette exigence qui soulève un problème de fond s'agissant de l'ovariectomie ou de la mammectomie prophylactiques. L'analyse du caractère thérapeutique de la finalité de l'intervention est étroitement dépendante des conceptions du groupe médical concerné. L'accent sera donc mis, dans notre communication sur le fait que la qualification juridique du geste - constitutif ou non d'une infraction volontaire- dépend étroitement de la qualification médicale qui se construira dans ce domaine nouveau de la médecine où le choix de la stratégie à adopter implique de prendre parti sur l'appréciation d'un risque et non sur celle de la réalité d'une maladie installée.
Résumé Le cancer de l'ovaire est le plus grave des cancers gynécologiques parce qu'il est diagnostiqué trois fois sur quatre à un stade avancé avec une espérance de survie d'environ 25 % à 5 ans. On estime que dans 5 % des cas il existe une prédisposition génétique le plus souvent due à une mutation du gène BRCA1 et entrant dans le cadre d'un syndrome familial de cancer de l'ovaire ou de cancer de l'ovaire et du sein. Le risque de décès par cancer de l'ovaire d'une femme porteuse d'une telle mutation peut être évalué à 30 % ce qui justifie des mesures préventives. Le dépistage est difficile à envisager, même dans cette population à risque, en raison de la trop faible valeur prédictive positive des tests sont nous disposons (clinique, échographie, marqueurs biologiques) et en raison de l'existence probable de tumeurs à croissance rapide qui seraient à l'origine de cancers d'intervalle. L'ovariectomie prophylactique apparaît comme une solution acceptable surtout si elle est réalisée par coelioscopie. Elle doit cependant être menée selon des recommandations techniques précises.
Résumé L'individualisation des formes héréditaires, qui représentent 5 à 10 % des cancers du sein, et plus particulièrement la mise en évidence d'une mutation génique de BRCA1 ou BRCA2 dans une famille présentant un syndrome de cancers du sein ou de cancers du sein et de l'ovaire, pose le problème d'un diagnostic précoce et d'une éventuelle prévention. Les moyens médicaux de prévention sont en cours d'évaluation et le dépistage clinique et radiologique laisse persister un risque de décès par cancer évalué entre 20 et 35 %. La mammectomie prophylactique apparaît donc comme une éventualité dont les consultantes doivent être clairement informées. Son efficacité, mal quantifiée, n'apparaît cependant pas absolue et la reconstruction immédiate n'efface qu'incomplètement le caractère mutilant de ces interventions réalisées sur des femmes indemnes de pathologie cancéreuse. Le groupe d'experts est opposé à la pratique de la mammectomie prophylactique chez les femmes âgées de moins de 30 ans ou ayant une probabilité de mutation génique inférieure à 20 %. Si la chirurgie prophylactique n'est jamais préconisée, elle peut être réalisée - uniquement chez des femmes porteuses de mutation - et doit alors satisfaire à des critères stricts.
Séance du vendredi 13 octobre 2017
PANCREATIC CANCER : STANDARD AND OVERVIEW OF THE UPDATES 8h00-19h15, Musée MUCEM, Marseille Organisation : Institut Paoli-Calmettes Marseille sous l’égide de l’ACADEMIE DE CHIRURGIE
Organisation scientifique Jean Robert Delpero, Alain Sauvanet, Olivier Turrini
Résumé
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8H30 IPC research campus
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VIENS P, BORG JP - Medical director of Paoli - Calmettes Institute, Marseille Welcome
- (Scientific Director of Paoli-Calmettes Institute – Marseille, INSERM) « SIRIC »
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Résumé
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Research and innovative treatments
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BUSCAIL L (Toulouse)
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Résumé
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An update on familial pancreatic cancer and the management of
asymptomatic relatives
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EISINGER F (Marseille)
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Résumé
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Precursors of invasive pancreatic cancer ... update on "prophylactic"
surgery
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SAUVANET A (Paris)
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Résumé
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Cholangiocarcinoma or ampulloma versus adenocarcinoma: what
differences?
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SULPICE L (Rennes)
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Résumé
Résumé
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Echoendoscopy in pancreatic adenocarcinoma: the two faces
(staging and interventional)
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GIOVANNINI M (Marseille)
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Résumé
Résumé
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Conférence 30 min: Centralization in pancreatic surgery.
Discussion
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IZBICKI J (Hambourg)
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Résumé
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Conference 30 min: How to manage a team of pancreatic surgery and
pancreatic diseases: The Verona Experience
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BASSI C (Vérone)
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Résumé
Résumé
Résumé
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Surgery for resectable PDAC: guidelines
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PAYE F (Paris)
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Résumé
Résumé Mini invasive versus open approach: D. Fuchs (15) Robotic versus laparoscopic Approach: Ugo Boggi (20) Acquisition of skills: the STAN institute in Nancy: L Bresler (Nancy) (15)
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Conférence (30 min) Surgery for advanced pancreatic cancer
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BUCHLER M (Heidelberg)
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RS: Ablation: Who... When, and How? SP: « Presentation of the Laser program »
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SALVIA R, PAIELLA S (Vérone)
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Special topic : Pancreatic surgery in liver transplanted patients.
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PAOLINO J (Lisbonne)
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Prehabilitation and postoperative rehabilitation: is the ERAS
program feasable after pancreatectomy?
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DESMARTINES N (Lausanne)
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Adjuvant chemotherapy , evidence based and perspectives
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DUCREUX M (Paris)
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Neoadjuvant treatment today and tomorrow
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SA CUNHA A (Paris)
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"Radiation therapy : modern techniques and perspectives"
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HUGUET F (Paris)
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Borderline and Locally Advanced Pancreatic cancer : FOLFIRINOX alone or
followed by irradiation : Results of a French Study.
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PIETRASZ D (Paris)
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Special Topic : Total pancreatectomy and Islet transplantation: Is there any place in
pancreatic cancer ?
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PATTOU F (Lille)
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Séance du vendredi 24 mars 2017
Quoi de neuf en chirurgie Prothétique de la Hanche et du genou ? 2ème JOURNÉE OUVERTE DE LA SFHG, avec la participation de l'Académie de Chirurgie 8h30-18h00, Centre NEWCAP, quai de grenelle Co-Présidence : Philippe MASSIN (Président SFHG), Dominique FRANCO (Président ANC)
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Introduction de la session
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MASSIN P (Paris)
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Les douleurs liées aux voies antérieures
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KERBOULL L (Paris)
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Les douleurs du psoas par conflit avec la cupule
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COMBES A (Chaponost)
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les douleurs projetées et assodées
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GAYET LE (Poitiers)
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Les indications "extrêmes" : combinaison UNI et Ostéotomies
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RIVIERE CH, COBB J (Londres)
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Voie antérieure sur table orthopédique
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HAEN THX (Paris)
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Séance du mercredi 20 septembre 2017
FRANCE TERRE D’INNOVATIONS EN CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE 2 14h30-17h00, Les Cordeliers Présidence Dominique FRANCO Modérateur : Jacques CATON (Lyon)
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Introduction thématique de la séance
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CATON J (Lyon)
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La prothèse fémoro-patellaire: une innovation française dans la pathologie fémoro-patellaire
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HERNIGOU P, CATON J
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Résumé La prothèse fémoro-patellaire a été initialement imagine par Mc Keever dès 1955 sous la forme d'un resurfaçage rotulien en vitalium. Ce n'est qu'en 1980 que les prothèses fémoro-patellaires se sont développées, avec en particulier plusieurs dessins prothétiques imaginés en France par le Groupe Guepar, par PM Grammont avec la prothèse auto-centrique, également avec G Bousquet et sa prothèse de resurfacage .D'autres dessins, telle la sphéro-centrique, ont été aussi imaginés en France. Ces prothèses développées dans la années 80 ont donné des résultats encourageants qui ont permis de traiter chirurgicalement les arthroses fémoro-patellaires. Elles ont aussi permis de progresser sur la pathologie fémoro-patellaire, avec le démembrement des formes arthrosiques (avec ou sans dysplasie). Ces dysplasies du genou ont été particulièrement bien étudiées en France tant sur le plan morphologique que sur les problèmes de réaxation de l'appareil extenseur. En 1997 J Caton, avec notre équipe, a mis au point une prothèse anatomique à coupe (prothèse Hermès), suivie quelques temps après par C Ackroyd (prothèse Avon). Ainsi se sont développées une nouvelle génération de prothèses fémoro-patellaires avec un dessin asymétrique et une coupe antérieure permettant de mieux corriger les dysplasies et les défauts d'alignement de l'appareil extenseur relativement fréquents dans cette pathologie. Ces prothèses à coupe antérieure permettent, lorsqu'il existe une dysplasie trochléenne ou une tubérosité tibiale antérieure en position anormalement externe, de corriger ces anomalies par une coupe trochléenne ayant une rotation externe plus marquée et adaptée au degré de dysplasie. Elles permettent aussi d'obtenir une translation latérale de l’implant fémoral par le biais de cette coupe antérieure plane. Pour ces prothèses de dernière génération, un matériel ancillaire permet de rapprocher la régularité de la pose des prothèses fémoro-patellaires de celle des prothèses totales de genou. De la même manière, l'utilisation d'une navigation assistée par ordinateur est possible.
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La réalité augmentée
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MERLOZ P (Grenoble)
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Résumé Les images médicales que nous utilisons pour nos interventions sont le plus souvent des images 2D qui nous servent en peropératoire pour repérer des structures anatomiques. L’inconvénient majeur de cette approche traditionnelle est l’absence de relation spatiale entre le patient et ces mêmes images. Il est donc nécessaire de procéder de façon répétée à un recalage mental. La réalité augmentée est une technique d’affichage qui offre assistance et guidage durant les étapes de navigation en permettant l’incrustation et la combinaison d’informations supplémentaires dans le monde réel environnant. Proposée en France dès la fin des années 80 (neuro-navigation), cette technique s’est étendue à d’autres spécialités dont l’orthopédie dans les années 90 avec trois équipes pionnières en matière de navigation (Grenoble, Bern et Pittsburgh). Typiquement les informations supplémentaires proviennent d’une image fournie par un ordinateur à partir d’images médicales de sources variées (IRM, TDM, Scintigraphie, Ultra-sons, Amplificateur de brillance) ou une caméra vidéo. Dans sa deuxième phase de développement, la réalité augmentée doit pouvoir fournir au chirurgien une relation spatiale directe entre les images médicales et le patient en les mettant en correspondance sur la région anatomique concernée et en temps réel. L’image est ainsi projetée sur le patient et apparait dans la même orientation et dans la même position que la structure anatomique correspondante. On peut déjà relever quelques applications cliniques intéressantes en chirurgie rachidienne ou en traumatologie (vissage pédiculaire, ostéosynthèses périphériques et verrouillage distal des clous centromédullaires). Les problèmes à résoudre restent toutefois nombreux : dans quelles situations avons-nous besoin d’informations (planification préopératoire, navigation intra-opératoire ou évaluation post-opératoire) ? Quelle est l’information réellement utile ? De quelle précision avons-nous besoin ? Comment diffuser et exposer correctement ces informations ? L’application universelle n’existe pas pour l’instant et les développements futurs nécessitent une étroite collaboration entre médecins et scientifiques.
Résumé Mise au point dans les années 80 du siècle dernier, la technique de la membrane induite pour la reconstruction des pertes de substance osseuse segmentaire est à présent largement diffusée dans le monde entier. Le procédé consiste en deux séquences opératoires comportant l’insertion temporaire d’une entretoise en ciment suivie d’une greffe osseuse. La durée de consolidation du segment reconstruit est indépendante de son étendue. La clé de la technique est la formation d’une membrane, induite par le ciment. Cette membrane est l’acteur principal d’un processus biologique complexe dans lequel interviennent des facteurs de croissance et des cellules souches mésenchymateuses. Les recherches actuelles porte sur les facteurs conduisant à une consolidation plus rapide en considérant l’interaction entre membrane et greffe. Le meilleur complément à l’autogreffe spongieuse reste encore à déterminer. Quant à la membrane elle est la résultante d’une réaction à corps étranger qui contient les ingrédients biologiques de la régénération. Il est envisageable d’accroître les capacités biologiques de la membrane en activant ou en réactivant les processus d’excitation tissulaire. Les indications cliniques de la technique de la membrane induite ont été élargies à toutes les pertes de substance des os longs quelle qu’en soit l’étiologie et aux pseudarthrose rebelles sans perte de substance pour lesquelles est désormais utilisée la technique de la membrane induite dite « engainante ».
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La prothèse trapezo métacarpienne
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TEISSIER J (Montpellier)
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Résumé Sur une suggestion de Jacques DUPARC (Paris), c’est Jean Yves DE LA CAFFINIERE qui est l’ inventeur de l'arthroplastie trapézo-métacarpienne (TMC) du pouce.
Cette articulation tient son originalité fonctionnelle de sa grande liberté de mouvement et de sa puissante stabilité, grâce à la conformation en double selle des surfaces articulaires. Habituellement, une prothèse articulaire s’attache à reproduire exactement le dessin de l’articulation d’origine dont l’épreuve du temps a éprouvé la fiabilité. Mais, dans le cas particulier de l’articulation trapézo-métacarpienne, toutes les prothèses qui ont reproduit ce dessin ont échoué.
L’articulation en selle ou par emboîtement réciproque, comporte deux axes de liberté orthogonaux auxquels vient se rajouter, par combinaison aux deux premiers, un axe de liberté complémentaire de rotation circulaire qui permet le mouvement fondamental du pouce, dit d’opposition. C’est l’absence de rotation axiale du pouce qui assure la stabilité de la préhension. Une articulation sphéroïde type rotule possède une rotation axiale qui est bloquée dans l’articulation en selle.
L’idée de génie de J-Y de la CAFFINIERE, a été d’oser remplacer une articulation en selle par une prothèse sphéroïde sur le modèle d'une mini prothèse de hanche. Il conçoit une prothèse constituée par une tige monobloc cimentée, comportant un col droit et une sphère de 5 mm, associée à une cupule en polyéthylène rétentive cimentée. En pratique, l’instabilité rotatoire axiale potentielle était contenue par l’efficacité des structures capsulo-ligamentaires d'une part, et la fibrose cicatricielle post-chirurgicale d'autre part.
Sur les bases d'une première série de cas publiés en 1973, puis de celle de LISFRANC et TUBIANA publiée en 1980 (43 cas) l'utilisation clinique de cet implant a été validée.
En 1990 J.J. COMTET(Lyon) a posé les bases gagnantes d’une prothèse trapézo-métacarpienne moderne avec un système modulaire, une angulation tête-col et des tiges métacarpiennes anatomiques à scellement biologique. Tenant compte de ces améliorations, J-Y de la CAFFINIERE a proposé une prothèse de 2ème génération, également modulaire, avec 2 longueurs de tige, 4 longueurs de col et un meilleur arc de mobilité Secondairement Y. BOUCHON (Nancy) développa une prothèse inversée (Rubis) et l'école Montpelliéraine dans les années 2010 introduisit la double-mobilité avec respectivement la prothèse Touch de B LUSSIEZ et la prothèse Maïa de J. TEISSIER.
Sur les bases de la prothèse-rotule de J-Y de la CAFFINIERE, la prothèse TMC est devenue une solution fiable pour le traitement de la rhizarthrose du pouce. Née en France, la PTM initialement promue dans l’hexagone bénéficie aujourd’hui d’une diffusion de plus en plus large en Europe mais aussi dans le monde.
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Allongement progressif des membres par clou centromédullaire
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CATON J (Lyon)
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Résumé La plupart des techniques d'allongement des membres ont utilisé la fixation externe depuis le premier allongement osseux par A CODIVILLA en 1905. Quelques auteurs avaient déjà essayé de faire des allongements sur clous mais ceux-ci étaient soit extemporanés, soit progressifs associant fixation externe plus clou, soit peu fiables nécessitant souvent des reinterventions multiples pouvant entraîner de lourdes infections et autres complications. En 1986 grâce à PM GRAMMONT de Dijon cette possibilité d'allongement progressif sur clou centromédullaire s'est concrétisée. Il s'agissait d'un implant permettant un allongement progressif sans ouverture itérative du foyer opératoire, l'allongement se produisant par manœuvres externes (15 aller-retours produisant un allongement de 1 mm) avec une régénération identique à celle observée avec la fixation externe ce qui était exceptionnel. Ce clou utilisant le système ALBIZZIA développé par une petite PME Roannaise (MEDINOV) a nécessité de 1988 à 1994 un certain nombre d'essais mécaniques et d'expérimentations animales à Dijon (PM Grammont, JM Guiichet, P Trouilloud, E Baulot) et à Lyon (J Caton, JC Panisset, J Rubini). En 1995 une équipe allemande a mis au point un clou motorise de façon électrique (Baumgart et Betz) Actuellement cette technique est devenue relativement routinière avec des complications spécifiques mais des allongements importants et un excellent régénérat osseux. Depuis le clou ALBIZZIA imaginé par Paul Marie GRAMMONT, trois types de clous peuvent être utilisés par les chirurgiens : -les clous mécaniques (ALBIZZIA ou ISKD) ; -les clous motorisés de façon électrique (FITBONE : allemand) ; -les clous magnétiques (PRECISE : USA).
Séance du
MASTER CLASS organisée par l’Académie Nationale de Chirurgie avec le CNJC : Reconstruction mammaire après mastectomie pour cancer - avec le soutien de Karl STORZ, Johnson & Johnson, ALLERGAN et AMOENA Report en 2018 ! 9h00-17h30, Les Cordeliers Présidence Dominique FRANCO Organisation scientifique : Jean-Marc CLASSE, Richard VILLET, Philippe LASSER avec la participation de la Société française de Sénologie et de Pathologie Mammaire (SFSPM) et de la Société française de Chirurgie Oncologique (SFCO).
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Epidémiologie : mastectomie, reconstruction
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BURNIER P (Dijon)
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Choix de bénéficier ou non d’une reconstruction, immédiate ou différée : l’avis de la patiente
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GIARD S (Lille)
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Cas particulier de la patiente à haut risque, mutée ou non
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BORDES V (Nantes)
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La mastectomie et reconstruction en ambulatoire
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DRAVET F (Nantes)
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12h15–13H30 - Déjeuner avec les Experts
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Les lambeaux myo-cutanés pédiculés en reconstruction mammaire
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MISSANA MC (Monaco)
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Reconstruction sans prothèse par lambeau libre (DIEP, PAP)
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LANTIERI L (Paris)
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Place du Lipomodelage
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SINNA R (Amiens)
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Quelle RMI (reconstruction mammaire immédiate) ? Pour quelle patiente ?
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TUNON de LARA C (Bordeaux)
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Séance du mercredi 20 décembre 2017
CHIRURGIE HUMANITAIRE : 20 ANS DE FORMATION CHIRURGICALE SUR PLACE 14h30-17h00, Les Cordeliers Modérateurs : Claude HUGUET, Xavier POULIQUEN, Jean-Luc MOULY (Paris)
Résumé L’existence d’une insuffisance sphinctérienne avec pression de clôture uréthrale inférieure à 30 cm d’eau est un facteur défavorable pour le résultat des interventions chirurgicales classiques utilisées dans le traitement de l’incontinence urinaire féminine. En se basant sur l’expérience du service d’urologie et de transplantation rénale du CHU Pitié-Salpétrière, les auteurs présentent les résultats à court, moyen et long terme de trois types d’interventions : Burch, bandelette sous urétrale et sphincter artificiel, dont les taux de continence à 3 ans sont respectivement de 45%, 65% et 85%. Ces résultats, complétés par l’étude de la morbidité inhérente à chaque intervention, permettent de proposer un schéma thérapeutique adapté à chaque malade en fonction de critères cliniques et urodynamiques préopératoires, et de la notion d’incontinence récidivée ou non.
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Mongolie : De la France de St Louis au pays de Gengis Khaan
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NEGRE J (Nantes)
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Résumé Mon travail en Mongolie, depuis 1994, est une suite d'occasions fortuites que j'ai saisies quand elles se présentaient. J'avais besoin de transmettre mon expérience de 40 ans de chirurgie tellement valorisée par mon maître Robert Judet. Une rencontre avec l'Ambassadeur de Mongolie à Paris a tout déclenché. Il fallait remettre à niveau la chirurgie osseuse qui avait près de 100 ans de retard. Il fallait s'entourer, je l'ai fait surtout avec la Pitié et Robert Debré et beaucoup d'autres. Gérard Saillant et Georges Penneçot ont immédiatement accepté de me suivre. Il fallait financer, pour à la fois apporter du matériel et organiser des missions d'enseignement. Bien aidé par des entreprises d'ingénierie médicale, successivement Air Liquide Médicale et FSE, j'ai utilisé 3 sources. Nous avons profité d'un protocole français de 1,5 millions d'€, en 96, puis d'un budget européen, en 2000, enfin d'un prêt bonifié de 5 millions d'€ en 2013. Nous terminerons avant l'été prochain. De l'absence de chirurgie ouverte, ils sont passés à toutes les prothèses. Tous ceux qui sont venus et ils me l'ont dit, ont trouvé cette joie immense de transmettre d'autant que nous avons reçu autant que nous avons donné.
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Aide à la chirurgie cardiaque à Mandalay (Union du Myanmar)
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LOISANCE D
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Résumé La chirurgie cardiaque est, comme les autres activités, très peu développée au Myanmar en 2004. Le pays est au ban de la société occidentale, soumis au régime des sanctions. C’est à cette date à laquelle nous avons décidé d’intervenir, dans le cadre de l’AMFA. À cette date, il n’y a que deux centres pratiquant la chirurgie cardiaque, l’un au Yangon General Hospital (50 CEC par an), l’autre à l’hôpital militaire (100 CEC par an) ; deux chirurgiens seniors. Nous avons, à la demande du Ministre de la Santé birman, entrepris la formation à la chirurgie cardiaque dans un service de chirurgie vasculaire et thoracique de Mandalay en 2005. La formation a concerné les infirmières, les anesthésistes et pompistes, les réanimateurs et les chirurgiens par à la fois des stages à Paris et une formation sur site (53 missions). Après de nombreuses péripéties, en 2017, un service, enfin aux normes internationales effectue 5 à 6 interventions chez l’adulte par semaine avec de très bons résultats. Les difficultés, (financements, statut des personnels, environnement général…), peuvent être surmontées par la patience et la persévérance dans l’action.
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La chirurgie humanitaire à l’aube du 21ème siècle : constats, enjeux et perspectives
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PASCAL G (Paris)
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Résumé Dans un monde multipolaire et hyper-médiatisé l’action humanitaire dans les Pays en Développement (PED) a été bouleversée depuis ces 20 dernières années. Pour des raisons principalement sécuritaires, l’espace humanitaire s’est contracté, notamment pour les équipes chirurgicales souvent « en première ligne » dans les crises, ce qui questionne sur les capacités des Organisations Non Gouvernementales (ONGs) occidentales quant à leur capacité à agir dans tous ces contextes. En termes opérationnels : mettre en place un programme chirurgical en milieu précaire représente un challenge, notamment dans les urgences au cours desquelles sont concernées à la fois les victimes directes et les victimes collatérales et où il faut se positionner d’emblée dans la post-urgence et dans la reconstruction. Sur le long-terme, pour faire face à la pénurie de personnels soignants, il faut faire du transfert de compétences du nord vers le sud qui deviendra sud-sud après formation de formateurs. Au plan éthique, trouver un équilibre entre la qualité des soins et un standard minimum pour diminuer la mortalité est difficile. Toutes ces contraintes ne peuvent trouver leur résolution qu’à l’aide de partenariats équilibrés et harmonieux avec d’autres acteurs et les sociétés civiles du sud.
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Formation des médecins généralistes à la chirurgie essentielle : L'expérience du Nord-Kivu
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LECHAUX JP, BARS I, DELOCHE A (Paris)
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Résumé La commission du Lancet en 2015 : « Global Surgery 2030 » a mis en évidence la carence chirurgicale dans les pays en développement responsable d'une mortalité élevée par insuffisance ou absence de chirurgie et d'une aggravation de la paupérisation. En République Démocratique du Congo, la province meurtrie du Nord Kivu est un désert chirurgical. Pour y remédier, la Chaîne de l'Espoir a élaboré un programme de formation à la chirurgie essentielle des médecins des hôpitaux de district. L'objectif est d'obtenir une chirurgie accessible, abordable, de qualité, en temps utile : la chirurgie pour tous.
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Formation chirurgicale au Congo Brazzaville
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GARIN B (Sarcelles)
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Résumé Deuxième mission au Congo Brazzaville (oct 2016-oct 2017), après une mission d'exploration début 2016 à l'hôpital de NKAYI (province de la BOUENZA), drainant environ 400 000 habitants (sur une population de 4 000 000 000 d'habitants) cette mission organisée par chirurgie solidaire en collaboration avec l'association France Mayama a permis d'avoir une vision assez réaliste des problèmes de la chirurgie dans ce pays que l'on retrouve souvent sur une grande partie de l'Afrique sub saharienne , à savoir : -en dehors des césariennes non programmées et des ruptures de GEU, prise en charge financière totale par le patient et/ou sa famille pour toute intervention, ce qui pose bien entendu un 1er barrage à l'accès aux soins -pauvreté des moyens et difficultés d'exercice pour tout le personnel soignant (parfois bénévole) - chirurgiens et anesthésistes parfaitement compétents dans les pathologies courantes (hernies, APP, péritonites....) mais aucune progression n'est possible compte tenu de l'environnement malgré une réelle motivation, ce qui exclut toute prise en charge d'un certain nombre de pathologies (cancérologie, urologie, thyroïdes....) -Aucune collaboration avec les autres hôpitaux des environs (Pointe Noire, Dolisie, Brazzaville) et ce, malgré les nouveaux moyens de communication. -Mais motivation importante des médecins et du personnel infirmier ; le principe du compagnonnage et non de l'assistanat étant la base de Chirurgie solidaire. Tous ces éléments justifient notre départ le 20 octobre 2017 à Dolosie (3eme ville du pays )pour une mission d'exploration en étroite collaboration avec les autorités sanitaires du pays et nos collègues congolais très motivés par un enseignement sur place de la cœlioscopie et l'organisation d'une meilleure prise en charge de la cancérologie qui dans ce pays devient progressivement endémique Méditons sur ces chiffres: - en 2100 ,40% de l'humanité sera africaine avec 4,5 milliards d'habitants - en 2010 16,9 millions d'habitants dans les pays du sud sont décédés par déficit de soins chirurgicaux (sida 1,46 millions et paludisme 1,17 millions) 70% de la population mondiale n'a pas ou peu d'accès à une chirurgie sûre et financièrement abordable - en 2012, en Afrique sub saharienne ,80% des cancers (850 000 africains) arrivent 1 à 2 ans après les 1ers signes de la maladie Ces chiffres sans appel justifient pleinement l'implication de l'Académie Française de chirurgie et de notre association Chirurgie solidaire dans les pays du sud et notamment l'Afrique sub-saharienne.
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Chirurgie maxillo/faciale et neurochirurgie au Cambodge : Méningo-encéphalocèles frontaux
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ROUX FE (Toulouse)
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Résumé Franck-Emmanuel ROUX 1,2,3, Ngiep OUCHENG 1, Rata SOUM 1,Jim GOLLOGLY 1, Imène DJIDJELI 2,3, Frédéric LAUWERS 1,2,4, (Toulouse) :
m Penh, Cambodia ; Médecins du Monde2, 62 rue Marcadet, F-75018 Paris, France ; Neurochirurgie3, Chirurgie Maxillo-Faciale4, Centre Hospitalo-Universitaires de Toulouse, Université de Toulouse; UPS; F-31059 Toulouse, France
Objectifs : Les méningoencéphalocèles fronto-ethmoidaux affectent surtout les populations pauvres des pays en voie de développement comme le Cambodge. A la demande de certains chirurgiens locaux, nous avons développé sur 12 ans (2004-2016) un programme d’enseignement pour permettre la prise en charge chirurgicale de cette affection par les Khmers eux-mêmes. Dans cette communication, nous évaluons les résultats globaux des patients opérés exclusivement par les Khmers et discutons de différents aspects de l’enseignement chirurgical dans les pays en voie de développement. Méthodes : Avec l’aide du « Children Surgical Center » à Phnom Penh et de « Médecins du Monde », nous avons formés, dans les premières années de ce programme (2004-2009) lors de missions biannuelles, des chirurgiens Khmers à la prise en charge globale de ces malformations (apprentissage théorique, consultations, opérations et suivis conjoints, gestion des complications). Dans la seconde partie (2010-2016), les chirurgiens Khmers opéraient seuls ces malformations tout au long de l’année et les résultats (chirurgicaux et questionnaires de qualité de vie) étaient évalués lors de nos missions biannuelles. Résultats : De 2010 à 2016, les chirurgiens Khmers ont opéré seuls 100 patients (âge moyen 12 ans) par une voie coronale et faciale avec un équipement limité. L’organisation du suivi post opératoire chez ces personnes à revenu très limité a été probablement la partie la plus difficile de ce programme d’enseignement. Neuf patients ont été perdus dans ce suivi. Parmi les autres, selon les critères des chirurgiens, 1 a eu un résultat « pire » qu’avant l’intervention, 12 « mauvais », 27 « moyens » et 51 « bons » résultats. En tout 20 patients ont eu des complications post opératoires dont la plus fréquente était la fuite de liquide céphalorachidien. Les patients ont eu tendance à avoir une opinion meilleure que celle des chirurgiens sur les résultats de leur opération. L’évaluation des questionnaires confirme que les méningoencéphalocèles fronto-ethmoidaux ont des retentissements sociaux et scolaires importants qui ne peuvent être que partiellement résolus par une chirurgie correctrice. A la fin de ce programme, les chirurgiens locaux étaient capables d’opérer ces méningoencéphalocèles sans assistance étrangère et le nombre de chirurgies effectuées a augmenté chaque année. Conclusions : Nous pensons que la réalisation d’un programme humanitaire d’enseignement chirurgical dans des pays en voie de développement repose sur une évaluation initiale des besoins. Nous conseillerons de se focaliser sur une (ou quelques) pathologie précise, sélectionnée, de traitement assez aisée et chez des patients avec une bonne espérance de vie une fois opérés. L’évaluation des résultats est fondamentale comme d’ailleurs l’est la réalisation d’une base de données des patients opérés. Les acteurs d’un tel programme doivent comprendre qu’il nécessitera des efforts prolongés pour être mené à son terme.
Object. Fronto-ethmoidal meningoencephaloceles (fMEC), a craniofacial disease affecting mainly poor children in Cambodia was not managed by local surgeons early in the 2000’s. We developed a teaching program to allow some local surgeons to manage by themselves this disease. The topic of this paper was to evaluate the results of the fMEC children operated on by Khmer surgeons alone and discuss many aspects of surgical teaching in a low-income country. Methods. In the first years (2004-2009) of this teaching program organized in the “Children Surgical Center” in Phnom Penh, Khmer surgeons were taught how to manage this malformation always with a visiting surgical team. In the second part (2010-2016), they worked alone and results (cosmetic and social results through a questionnaire) were evaluated jointly during several visiting missions. During this last period, 100 patients (mean age: 12 years old) with fMEC were operated on exclusively by Khmer surgeons by a combined bicoronal and transfacial approach in most cases with limited surgical materials and equipment. Results. Organizing the postoperative follow-up of these low-income patients was probably the most challenging part of this teaching program. Nine patients were lost from follow-up. In other cases, cosmetic results were judged by the surgeons as worse in 1 case, poor in 12, average in 27, and good in 51 cases. Patients and parents tended to have an overall better opinion about surgical results than surgeons. Questionnaire results confirmed that fMEC has important social and educational consequences for the affected children; unfortunately, these consequences could only be partially improved by fMEC correction. Postoperative complications arose in 20 patients, the most common postoperative issues being temporary CSF leaks. At the end of this program, the local team was able to operate patients affected with fMEC in their own country without foreign assistance and through years’ greater volumes were achieved. Conclusions. We believe that better achievements in humanitarian teaching programs require to focus on a (or at least on very few) selected disease in patients with good life-expectancy once the disease treated. Program evaluation is also fundamental and necessitate the building of a database for patient follow up. Finally, both foreign and local surgeons should understand that they would be involved in protracted efforts over years to achieve the initial aims.
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Chirurgie cardiaque au Laos et en Ukraine. Résultats obtenus après 20 années d’engagement humanitaire associant le CHU de Strasbourg et l’ONG Aide au Développement de La Santé (ADS)
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EISENMANN B, SCHNEIDER R, KONYK M, LEVY F, KESSONE P, SIPHAKANLAYA M, CHANTHSIRI T, PETIT EISENMANN H (Strasbourg)
Service de Chirurgie Cardiovasculaire, CHU, Strasbourg, France (en retraite) (1, 4 et 8)
ADS : Aide au Développement de la Santé, Organisation Non Gouvernementale (ONG) (1, 2, 4 et 8) Pediatric cardiac Surgery, Lviv Regional Hospital, Ukraine (3)
Laos-Luxembourg Institute of Cardiology, Mahosot Hospital, Vientiane, Laos (5, 6 et 7)
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Résumé De nombreuses ONG sont actives dans le domaine de la chirurgie cardiovasculaire dans les pays dits « moins favorisés ». Le service de chirurgie cardiovasculaire du CHU de Strasbourg est engagé dans cette voie humanitaire depuis plus de 20 ans associé à l’ONG Aide au Développement de la Santé, domiciliée au Luxembourg. 2052 malades atteints d’une affection cardiovasculaire curable ont été traités. Si ces patients proviennent de près d’une 20e de pays, 2 projets sont largement prédominants et concernent l’Ukraine (376 patients) et surtout le Laos (1575 patients). Au total 1177 malades ont été traités d’une cardiopathie congénitale, 780 d’une affection valvulaire, seuls 2 patients pour une cardiopathie ischémique, et 93 pour des affections diverses. Si les soins aux patients représentent une partie importante de l’activité, tout aussi essentiels sont la formation, le transfert de compétence, et l’assistance. A la formation s’ajoute une importante composante de soutien financier : équipement, matériels divers, assistance d’ingénierie bio-médicale, et participation à l’édification d’un institut dédié, pour y effectuer cardiologie et chirurgie cardiaque modernes. Ces efforts ont abouti à la constitution d’une équipe autonome lao. Depuis 2009 celle-ci a opéré 349 malades en dehors de toute présence européenne. Le résultat de cette coopération a porté ses fruits ; le transfert de compétence s’est effectué. Le niveau des connaissances des acteurs Lao est en constante progression. L’ambition des autorités locales est d’étendre la prise en charge des cardiopathies, et d’élargir l’offre de soins aux cardiopathies ischémiques. L’équipement d’une salle de cathétérisme est en cours d’achèvement, illustrant le chemin parcouru depuis 2001.
Séance du jeudi 22 juin 2017
COLLOQUE : LES ENJEUX DE LA CHIRURGIE AU SEIN DES TERRITOIRES A LA SUITE DE L'INSTITUTIONNALISATION DES GHT - avec le soutien de Johnson & Johnson Medical Devices Companies 9h00-17h00, Académie de Chirurgie, Les Cordeliers, 15 rue de l'école de Médecine 75006 Paris Présidence Dominique FRANCO - Organisateurs : Philippe MARRE et François RICHARD (ANC), Thierry BÉCHU (FHP), Nathalie CHHUN-LÉGLISE (FHF), Antoine PERRIN (FEHAP)
Résumé
Résumé
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Quels territoires de santé ?
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VIGNERON E (Montpellier)
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Résumé
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Données brutes de l'activité chirurgicale
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BRAMI M (Paris)
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Résumé
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Typologie de la prise en charge des patients
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RICHARD F (Paris)
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Résumé
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Par la FEHAP : Exemple de l’Hôpital Foch
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LE GUEN M (Suresnes)
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Exemple du réseau urologique de Nîmes
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COSTA P (Nîmes)
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Résumé
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Stratégies alternatives d'organisation des réseaux selon les spécialités
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RICHARD F (Paris)
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Résumé
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Exemple de la fondation Rothschild en ophtalmologie
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GOTTSMANN J (Paris)
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Résumé
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Conditions de la réorganisation territoriale de la chirurgie en dehors de toute idéologie : Nouveaux besoins de la population, Nouveaux souhaits des soignants, Refondation de l'hôpital, Mutualisation des moyens, Révision des modes de financement.
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BOUZOU N (Paris)
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Résumé
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De la part des soignants. Exemple de partenariat public/privé décevant à Lyon : réussite humaine, écueil financier
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DELORME G (Lyon)
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Résumé
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Quelles conséquences de la RAAC et de l'ambulatoire ?
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VONS C (Paris)
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Résumé
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Exemple du réseau bariatrique de Lille
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CAIAZZO R (Lille)
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Résumé
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Pour la mutualisation des moyens dans des équipes et des plateaux techniques adaptés
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VERRIER JF (Lyon)
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Résumé
Résumé
Résumé
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Le poste s'adapte à l'homme et non l'inverse
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DUMERY S (Paris)
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Résumé
Résumé
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Enjeux des plateaux techniques et des investissements
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SCHIBLER C (Paris)
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Résumé
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La nécessaire évolution des modes de financement
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FOUARD A (CNAMTS - Paris)
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Résumé
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Nouvelle modélisation économique
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BIZARD F (Paris)
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Résumé
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Conclusion : Identification des points d'achoppement essentiellement statutaires et financiers.
Constitution de groupes de réflexion officiels pour y apporter des solutions supposant de reconsidérer la prise en charge de la santé en général et de la chirurgie en particulier.
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Résumé
Séance du vendredi 27 octobre 2017
MASTER CLASS - 1er E-Congrès : RÉHABILITATION AMÉLIORÉE APRÈS CHIRURGIE : organisée par l’Académie de Chirurgie avec le CNJC et l'AJAR et le soutien de Johnson et Johnson MD - elle est destinée aux jeunes PH, CCA, Internes. Inscription en ligne https://anc.e-congres.com/fr/register . Organisation société FMC Production 8h30 - 17h00, à la Sofcot, 56 Rue Boissonade, 75014 Paris Comité scientifique : Philippe MARRE (ANC), Marc-Olivier GAUCI (CNJC), Franck EHOOMAN (AJAR) Modérateur : Karem SLIM - Président : Dominique FRANCO - Réalisation technique FMC Productions
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8h30-9h00 Accueil des participants
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9h00 Introduction du Président
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FRANCO D Président de l’Académie Nationale de Chirurgie
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9h05-9h30 Qu'est-ce que la RAC
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SLIM K
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10h30-11h00 Pause et discussions
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11h00-11h30 Quels avantages économiques
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FAUJOUR V
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11h30-12h00 RAC et ambulatoire même problématique. Étude de l’impact économique du parcours du patient en chirurgie ambulatoire
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BIZARD F
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13h30-14h00 RAC et progrès en anesthésie et en réanimatioN
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LE GUEN M
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14h00-14h30 MTE prévention et traitement
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BENHAMOU D
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15h00-15h30 Pause et discussions
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15h30-15h45 RAC en chirurgie orthopédique
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DELAUNAY L
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15h45-16h00 RAC en chirurgie urologique
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BALDINI A
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16h30-17h00 Suivi des patients. Perspectives d'avenir
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DESEBBE O
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Séance du vendredi 9 juin 2017
ATELIER D'EXPERTS : PRÉVENTION DES INFECTIONS SUR SITE OPÉRATOIRE (ISO) - PLACE DES SUTURES ANTIBACTÉRIENNES DANS LA PRATIQUE CHIRURGICALE - avec le soutien de Johnson & Johnson Medical Devices Companies - 14h00-17h00, Les Cordeliers Président : Jean-Luc BOUILLOT Modérateur : Corinne VONS Organisateur : Philippe MARRE
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Épidémiologie et Recommandation OMS
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LHERITEAU F (Paris)
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Le rôle de l'infirmière de bloc opératoire dans la prévention des infections du site opératoire
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LEFEVRE M (Compiègne)
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La RAAC et la chirurgie ambulatoire diminuent-elles les infections du site opératoire ?
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VONS C (Bobigny)
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Point de vue de l’ingénieur : Traitement de l’eau, traitement de l’air
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DROGUET J (Lyon)
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Apport des fils de sutures antibactériens sur les infections du site opératoire
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VONS C (Bobigny)
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Séance du
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