Séance du mercredi 3 juin 1998
CHIRURGIE HEPATO-BILIO-PANCREATIQUE 15h00-17h00 - Les Cordeliers Modérateur : Christian PARTENSKY
Résumé Lors des différentes réunions d'endoscopie de cette année, il a été célébré avec une certaine emphase le 25 ème anniversaire de la sphinctérotomie endoscopique. Les complications précoces de ce geste sont évidemment connues depuis très longtemps et ont fait l'objet de nombreuses réunions. En revanche, les complications tardives ont été passées depuis longtemps sous silence parce que mal connues. Depuis quelques années seulement sont présentés les résultats tardifs avec des reculs maximaux de 15 ans. Des symptômes bilio-pancréatiques sont observés dans 7 à 13 % des cas selon les séries. Sur le plan morphologique, on note la réapparition de calculs dans 4 à 7 % des cas et surtout une sténose de l'orifice de sphinctérotomie dans 1 à 2,3 % des cas. Ces sténoses correspondent sur le plan morphologique à 3 situations : 1) la plupart du temps il s'agit d'une sphinctérotomie endoscopique insuffisante et une recoupe de l'orifice règle alors ce problème. 2) un rétrécissement qui gêne l'évacuation des débris alimentaires ayant reflué dans la voie biliaire principale à partir du duodénum. Ce rétrécissement est responsable d'angiocholite. 3) une véritable sténose rétractile de l'orifice de sphinctérotomie très probablement consécutive à une perforation rétropéritonéale passée inaperçue. Cette complication grave s'observerait chez un patient sur 1000. Les deux dernières situations, le rétrécissement et la sténose rétractile conduisent habituellement à la réalisation d'une anastomose cholédoco-jéjunale.
Résumé Septième cause de décès par cancer en France, les tumeurs malignes du pancréas gardent un pronostic très sombre. L'exérèse radicale, moins de 10 % des cas, offre le seul espoir de guérison. En terme de traitement complémentaire, la radio-chimiothérapie a fait la preuve de sa supériorité sur la chimiothérapie seule. La radio-chimiothérapie néo-adjuvante constitue la plus récente des propositions thérapeutiques dont le concept repose sur la recherche d'un downstaging et d'une réduction du taux de marges de résection positives. Notre expérience porte sur 7 cas de cancer du pancréas non résécable d'emblée et pour qui a été réalisée une radio-chimiothérapie à visée pré-opératoire. Le traitement séquentiel a consisté en une radiothérapie de 50 grays associée à une chimiothérapie (5FU/Platine) sur 5 semaines. L'évaluation post-thérapeutique scannographique a permis de noter l'existence de réponses mineures et objectives. La résection (duodéno-pancréatectomie céphalique) a été possible dans 2 cas sans augmentation de la morbidité per et post-opératoire. Une dérivation palliative a été effectuée chez les autres patients.Ces résultats soutiennent l'idée de la nécessité d'une étude prospective sur le concept du traitement néo-adjuvant du cancer du Pancréas
Résumé Depuis le travail fondateur de J. COMPAGNO et J.E. OERTEL en 1978 sur les cystadénomes pancréatiques, la filiation entre cystadénomes mucineux bénins (CM) et cystadénomes mucineux (CK) est un fait admis, mais difficilement évaluable pour une pathologie rare. Depuis 1978, 4 séries de plus de 20 cas ont été rapportées. Dans le cadre d'une enquête multicentrique et rétrospective de l'Association Française de Chirurgie, sur une période de 13 ans, nous avons pu réunir 229 tumeurs kystiques mucineuses du pancréas, regroupant 150 CM et 79 CK. En s'appuyant sur cette base numérique, nous nous sommes attachés à définir les éléments concordants ou contradictoires avec la théorie reconnue de la dégénérescence des CM en CK par l'analyse comparative des données épidémiologiques, cliniques, biologiques et anatomopathologiques.
Résumé La bipartition d'un greffon hépatique pour transplantation chez deux receveurs représente une solution technique utilisée dans le but de pallier le manque de greffons pédiatriques. La partie gauche du greffon est attribuée à un enfant et le foie droit le plus souvent à un adulte. Alors que les adultes devraient bénéficier d'un greffon entier, l'utilisation d'un foie droit pourrait t-elle représenter un handicap pour ces patients ? Dans une étude rétrospective, nous avons analysé les résultats de la transplantation hépatique chez 15 patients ayant eu un foie droit (FD) en les comparant à ceux de 201 patients de démographie comparable ayant bénéficié d'un greffon entier (FE). D'octobre 1990 à janvier 1998, 219 TH ont été réalisées chez 216 patients pour cirrhoses virales, alcooliques, biliaires primitives, maladies des voies biliaires, maladie de Wilson. La gravité de l'état des patients au moment de la TH, représentée par le stade UNOS (3 et 4), concernait 19 % et 33 % des malades ayant eu un FE et un FD respectivement. L'utilisation de foies droits obtenus par bipartition d'un greffon d'adulte pour transplantation a permis, au prix d'une morbidité acceptable, de réduire la période d'attente avant TH et d'obtenir des résultats comparables à ceux des TH avec greffons entiers.
Résumé L'envahissement des vaisseaux rétro-pancréatiques est souvent considéré comme une contre-indication à la résection pancréatique pour cancer du pancréas. Le but de cette étude est de rapporter notre expérience qui concerne 16 patients opérés de juin 1985 à mars 1997 (8 hommes-8 femmmes) âgés de 38,5 à 76,6 ans (moyenne : 63 ± 9,6) qui ont subi une résection pancréatique associée à une résection des vaisseaux rétro-pancréatiques adhérents. Il s'agissait de 15 adénocarcinomes et d'un cystadénocarcinome. Il y a eu 12 duodénopancréatectomies céphaliques, 2 splénopancréatectomies gauches et 2 pancréatectomies totales. Il y a eu 14 résections veineuses concernant l'axe mésentérico-portal à des étages variés, 2 patients ont eu des résections limitées de la veine rénale gauche ou de la veine cave. Deux résections artérielles limitées ont été associées (1 résection partielle de l'artère mésentérique supérieure et 1 résection-reconstruction d'artère hépatique droite). La mortalité post-opératoire a été nulle et la morbidité faible (1 fistule pancréatique ). Une extension ganglionnaire a été trouvée dans 8 cas et une atteinte vraie de la paroi des vaisseaux réséqués n'a été prouvée que dans 5 cas. La survie moyenne est de 30,2 ± 40,8 mois (3,2-149). La survie actuarielle à 1, 3 et 5 ans est de 32 %, 24 % et 24 % respectivement. Actuellement, la résection des vaisseaux rétro-pancréatiques peut être réalisée sans risque majeur, lorsqu'elle est nécessaire. En cas d'adhérence tumorale serrée (avec ou sans envahissement vrai) elle peut faire partie d'une stratégie chirurgicale.
Résumé Ce travail rétrospectif unicentrique analyse les observations de 67 patients opérés d'un CHC sur foie non cirrhotique (1987-1997). Il s'agissait de 54 hommes et 13 femmes, d'origine européenne dans 60 cas (89 %), âgés de 58 ans en moyenne (21 à 79 ans). Des douleurs de l'hypocondre droit (34 cas, 51 %), ou une découverte fortuite (11 cas, 16 %) ont été les modes de révélation les plus fréquents. Le taux de l'alpha foeto protéine était normal dans plus de la moitié des cas (37 cas, 55 %). Les sérologies des hépatites B et C étaient positives dans 18 % des cas chacune. Une biopsie pré opératoire de la tumeur a affirmé le diagnostic de CHC dans 23 cas seulement (57 %). La taille moyenne de la tumeur était de 10 cm. L'intervention a été limitée à une laparotomie exploratrice dans 12 cas. Une transplantation hépatique a été effectuée chez 4 patients jeunes. Les 51 autres patients ont eu une hépatectomie partielle, majeure dans 33 cas (65 %). Trois patients sont décédés en phase post-opératoire (6 %). Tous les patients qui n'ont pas eu de résection sont décédés après une durée médiane de 5 mois. Après résection, les taux actuariels de survie ont été de 70 % à 1 an, 48 % à 3 ans et 38% à 5 ans. Ces résultats montrent que : a) le CHC sur foie non cirrhotique '1est pas exceptionnel en Europe même chez les patients qui ne présentent pas d'infection virale B ou C ; b) que la mesure de l'alpha foeto protéine et la biopsie pré-opératoire ont une sensibilité diagnostique limitée ; c) que les hépatectomies partielles donnent quelques survies prolongées.
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Les tumeurs ampullaires. Résultats du traitement chirurgical radical, évaluation des facteurs pronostiques et stratégie thérapeutique - à propos de 59 cas.
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ANTOINE KA, SIELEZNEFF I, BRUNET C, SASTRE B (Marseille)
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Résumé Entre 1971 et 1995, 59 tumeurs ampullaires (TA) ont été opérées ; 10 ampullectomies (âge moyen 59±7 ans), 39 duodénopancréatectomies céphaliques (DPC) conservant 21 fois le pylore (âge moyen 65,5±11,4 ans) et dix dérivations (âge moyen 75,7±11 ans) ont été pratiquées. Une étude uni et multifactorielle des résultats du traitement des 39 TA ayant eu une DPC a cherché à déterminer d'éventuels facteurs pronostiques (âge, sexe, présentation clinique, conservation du pylore, transfusion sanguine, données anatomopathologiques (différenciation tumorale, aspect macroscopique, envahissement ganglionnaire, envahissement pancréatique, 5 classifications histo-pronostiques : TNM, Martin, Talbot, Shiraï, Yamaguchi). La mortalité après ampullectomie était nulle et la morbidité faible (1/10) ; l'examen anatomopathologique révélait des tumeurs bénignes ou non dégénérées sauf dans un cas où le patient a refusé la DPC secondairement proposée. Après DPC la mortalité opératoire était de 10 % (n=4), la morbidité atteignait 51,2 % (n=20) ; l'envahissement ganglionnaire existait dans 37,5 % des cas (n=12/32) ; la survie actuarielle à 5 ans était de 35 %. Des facteurs pronostiques étudiés, seul l'envahissement ganglionnaire était corrélé à un mauvais pronostic (p=0,0001), l'aspect végétant (p=0,03), une tumeur différenciée (p=0,01), l'absence d'envahissement pancréatique (p=0,04) étaient des facteurs de bon pronostic. Des 5 classifications anatomopathologiques étudiées, la classification TNM était la seule à offrir une excellente corrélation histo-pronostique (p= 0,0001). Si la malignité pré-opératoire d'une TA est confirmée, une DPC avec conservation pylorique éventuelle et large curage lymphatique semble indiquée ; dans le cas contraire une ampullectomie, quand elle est techniquement faisable, est réalisée en première intention ; elle ne peut constituer parfois que le premier temps d'une DPC si la bénignité est infirmée. L'emploi de la classification TNM est à recommander du fait de sa bonne valeur pronostique.
Résumé Les auteurs rapportent leur expérience de la pancréatectomie médiane avec anastomose pancréato-gastrique dans neuf observations de néoformation pancréatique. Cinq patients présentaient une tumeur endocrine qui était dans deux cas un insulinome et dans des cas isolés un VIPome, un glucagonome et une tumeur endocrine non sécrétante (associée à un kyste hydatique hépatique). Les quatre autres patients présentaient un cystadénome séreux, un cystadénome mucineux, une tumeur solide pseudo-papillaire et un kyste hydatique pancréatique solitaire. Cette série confirme la place de la pancréatectomie médiane dans l'exérèse de lésions pancréatiques de siège isthmo-corporéal qui ne se prêtent pas à l'énucléation et pour lesquelles une pancréatectomie droite ou gauche exposerait au risque de séquelles pancréatoprives. Elle met d'autre part en évidence la simplification technique que représente l'anastomose pancréato-gastrique par rapport à l'anastomose pancréato-jéjunale dans ce type particulier de pancréatectomie.
Séance du mercredi 7 février 1996
DISCUSSION EN COURS : L'EXPERTISE JUDICIAIRE EN RESPONSABILITE CHIRURGICALE
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Le lambeau brachial extrême.
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PÉLISSIER P (Bordeaux) présenté par Y LABURTHE TOLRA
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Résumé Le lambeau brachial externe "extrême" vient combler un vide dans l’arsenal de moyens disponibles pour couvrir l’extrémité distale du membre supérieur. Il s’agit d’un lambeau brachial externe dont le champ d’action s’étend à tout l’avant-bras et au poignet grâce au principe de l’YV à flux rétrograde. La mise en oeuvre de cet artifice repose sur la description d’une branche collatérale de l’artère humérale profonde : l’artère collatérale médiale.
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Chirurgie des métastases pulmonaires des cancers colo-rectaux : techniques de résection, résultats, et facteurs pronostiques.
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GRUNENWALD D (Paris) présenté par P BOUTELIER
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Résumé Entre 1980 et 1992, 102 interventions thoraciques ont été réalisées au CMC de la Porte de Choisy chez 86 patients consécutifs porteurs de métastases pulmonaires de cancer colique (49 patients) ou rectal (37 patients). 21 interventions ont été bilatérales, et dans dix cas la résection a été incomplète. La probabilité de survie (Kaplan-Meyer) après la première intervention thoracique est de 24 % à 5 ans et de 20 % à 10 ans. Cette étude rétrospective d’une série homogène a permis de mettre en évidence des facteurs pronostiques significatifs. Le sexe, l’âge, le site de la tumeur primitive (colon ou rectum), l’intervalle entre le diagnostic de la tumeur primitive et la découverte des métastases pulmonaires, la résection préalable de métastases hépatiques, ne semblent pas influencer le pronostic. Le caractère complet de l’exérèse (p=0,024), et le taux normal préopératoire d’antigène carcino-embryonnaire (p=0,001) sont les seuls facteurs pronostiques identifiés en analyse multivariée. La survie estimée à 5 ans des patients à taux d’ACE normal en préopératoire est de 60 %, celle des patients à taux élevé (>5ng/ml) de 4 %. La valeur prédictive de ce marqueur tumoral incite à la recherche d’un meilleur contrôle dans le groupe des patients à taux élevé d’ACE, par des traitements combinés, incluant la chirurgie des métastases réséquables.
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Priapisme : Un traitement ambulatoire par ponction et/ou injections intra caverneuses de médications a - agonistes. A propos de 150 cas.
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VIRAG R, FLORESCO J, BACHIR D, DUFOUR B (Paris)
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Résumé De 1985 à 1995, cent cinquante patients (127 sous traitement par auto-injections intracaverneuses, 16 drépanocytaires, 6 opérés sous héparine et 1 après administration orale de trazodone) ayant eu un ou plusieurs épisodes priapiques d’une durée de 3 à 72 heures, ont été traités de façon ambulatoire voire en auto-traitement par administration intra-caverneuse de diverses médications a - agonistes (adrénaline, phényléphrine ou etilefrine) précédée ou non d’une ponction simple de l’un des deux corps caverneux. Le priapisme a pu être réduit dans tous les cas et la fonction érectile préservée dans l’état antérieur à (aux) épisode(s). L’expérience clinique ainsi acquise, permet de proposer une attitude thérapeutique conservatrice univoque pour le traitement du priapisme installé et un traitement préventif lorsqu’il existe une cause déclenchante avérée (drépanocytose), permettant d’éviter l’intervention chirurgicale et de prévenir les séquelles fibreuses liées aux incertitudes de celle-ci, car elles conduisent à l’impuissance dans plus de 50 % des cas.
Séance du mercredi 17 juin 1998
GENETIQUE, OVARIECTOMIE ET MAMMECTOMIE PROHYLACTIQUES 15h00-17h00 - Les Cordeliers Modérateur : Jean-Pierre LEFRANC
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Génétique et cancer du sein et de l'ovaire.
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EISINGER F (Marseille)
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Résumé L'objectif de cette présentation est de montrer les caractéristiques ou les spécificités secondaires à l'existence d1une anomalie génétique constitutionnelle prédisposant aux cancers du sein et/ou de l'ovaire. D'un point de vue médical, l'existence d'une mutation d'un gène de prédisposition induit un risque considérable de développer un cancer. En effet, si 8 % des femmes françaises sont susceptibles de développer un cancer du sein, ce risque dépasse les 50 % en cas de mutation de BRCA1. On peut d'emblée souligner qu'il s'agit de la prise en charge non pas d'une maladie avérée, mais d'un risque de la développer. Les problèmes liés à la gestion de ce risque sont secondaires en partie à l'incertitude portant sur l'efficacité des interventions médicales envisagées (prévention, dépistage ou chirurgie prophylactique). Il est devenu fondamental de respecter le choix des individus. Pour cette raison, les processus d'information occupent une place centrale lors des consultations.
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Génétique, ovariectomie et mammectomie prophylactiques : les règles juridiques applicables
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THOUVENIN D (Centre d'Etudes du Vivant, Paris)
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Résumé Lorsqu'un chirurgien est amené à procéder à une intervention sur le corps d'une personne, ce geste implique une atteinte à l'intégrité physique. Dans la mesure où il s'agit d'un geste délibéré, il constitue l'infraction de coups et blessures volontaires. Cependant, il a toujours été admis que celle-ci était justifiée par la finalité du geste : la fonction des médecins étant de soigner les individus malades, si la guérison passe par l'ablation d'une partie du corps pour sauvegarder la totalité, l'intervention ne saurait être reprochée au médecin. S'il est possible de reconnaître qu'une "intervention médicale portant atteinte à l'intégrité de la personne constitue un fait de violence ne pouvant être légitimé, au regard de la loi pénale, que si elle a été faite dans un intérêt médical" (Cass.crim. 9 novembre 1961), encore faut-il que l'opération envisagée ait bien une finalité thérapeutique. Or, c'est précisément cette exigence qui soulève un problème de fond s'agissant de l'ovariectomie ou de la mammectomie prophylactiques. L'analyse du caractère thérapeutique de la finalité de l'intervention est étroitement dépendante des conceptions du groupe médical concerné. L'accent sera donc mis, dans notre communication sur le fait que la qualification juridique du geste - constitutif ou non d'une infraction volontaire- dépend étroitement de la qualification médicale qui se construira dans ce domaine nouveau de la médecine où le choix de la stratégie à adopter implique de prendre parti sur l'appréciation d'un risque et non sur celle de la réalité d'une maladie installée.
Résumé Le cancer de l'ovaire est le plus grave des cancers gynécologiques parce qu'il est diagnostiqué trois fois sur quatre à un stade avancé avec une espérance de survie d'environ 25 % à 5 ans. On estime que dans 5 % des cas il existe une prédisposition génétique le plus souvent due à une mutation du gène BRCA1 et entrant dans le cadre d'un syndrome familial de cancer de l'ovaire ou de cancer de l'ovaire et du sein. Le risque de décès par cancer de l'ovaire d'une femme porteuse d'une telle mutation peut être évalué à 30 % ce qui justifie des mesures préventives. Le dépistage est difficile à envisager, même dans cette population à risque, en raison de la trop faible valeur prédictive positive des tests sont nous disposons (clinique, échographie, marqueurs biologiques) et en raison de l'existence probable de tumeurs à croissance rapide qui seraient à l'origine de cancers d'intervalle. L'ovariectomie prophylactique apparaît comme une solution acceptable surtout si elle est réalisée par coelioscopie. Elle doit cependant être menée selon des recommandations techniques précises.
Résumé L'individualisation des formes héréditaires, qui représentent 5 à 10 % des cancers du sein, et plus particulièrement la mise en évidence d'une mutation génique de BRCA1 ou BRCA2 dans une famille présentant un syndrome de cancers du sein ou de cancers du sein et de l'ovaire, pose le problème d'un diagnostic précoce et d'une éventuelle prévention. Les moyens médicaux de prévention sont en cours d'évaluation et le dépistage clinique et radiologique laisse persister un risque de décès par cancer évalué entre 20 et 35 %. La mammectomie prophylactique apparaît donc comme une éventualité dont les consultantes doivent être clairement informées. Son efficacité, mal quantifiée, n'apparaît cependant pas absolue et la reconstruction immédiate n'efface qu'incomplètement le caractère mutilant de ces interventions réalisées sur des femmes indemnes de pathologie cancéreuse. Le groupe d'experts est opposé à la pratique de la mammectomie prophylactique chez les femmes âgées de moins de 30 ans ou ayant une probabilité de mutation génique inférieure à 20 %. Si la chirurgie prophylactique n'est jamais préconisée, elle peut être réalisée - uniquement chez des femmes porteuses de mutation - et doit alors satisfaire à des critères stricts.
Séance du mercredi 13 mai 1998
LES CANCERS COLIQUES, QUELQUES ASPECTS NOUVEAUX 15h00-17h00 - Les Cordeliers Modérateurs : D. COUTURIER et J. MOREAUX
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Les adénomes plans et les cryptes aberrantes : quel rôle dans la cancérogenèse ?
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GRANDJOUAN S, BOGNEL C (Paris)
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Résumé Les adénomes plans sont plus dysplasiques et moins visibles en endoscopie que les adénomes saillants banals. Dans la mesure où ils conservent ce caractère plan au cours de la progression tumorale, ils sont potentiellement pourvoyeurs de lésions qui échappent à la prévention secondaire des cancers par l'endoscopie. Les recherches sur ce thème ont permis de préciser le rôle des cryptes aberrantes, les marqueurs moléculaires associés à leur progression tumorale, et l'existence d'autres lésions bénignes de l'épithélium colique, presque systématiquement ignorées, qui comportent des cellules dysplasiques au sein de polypes hyperplasiques (polypes dentelés et polypes mixtes). L'ensemble de ces lésions représente un contingent de lésions pré-cancéreuses mal visibles sur lesquelles il conviendrait d'attirer l'attention des endoscopistes, des histologistes et des épidémiologistes.
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Altérations génétiques et chirurgie des cancers coliques.
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SALMON R (Paris)
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Résumé Depuis plus de vingt ans, l'étude des altérations génétiques a permis de mieux comprendre l'histoire naturelle des cancers colo-rectaux. Ces altérations peuvent être de nature héréditaire ou acquise. Les indications thérapeutiques, qui sont principalement chirurgicales, restent essentiellement basées sur des données de l'imagerie et de l'histopathologie. Cependant, la connaissance de ces altérations génétiques devient indispensable au chirurgien pour guider, d'une part, la nature de ses rapports avec le patient et sa famille et d'autre part, pour déterminer avec précision l'extension du geste chirurgical et des éventuels traitements adjuvants.
Résumé La prévention du cancer colique, seconde cause de mortalité par cancer, est assurée actuellement par dépistage des polypes coliques au cours de la coloscopie. Cette technique est relativement onéreuse et présente des risques non négligeables (une perforation colique pour 500 à 1000 examens) surtout dans une politique de dépistage de masse. C'est pour ces raisons que d'autres modalités de dépistage des polypes coliques sont actuellement envisagées et, parmi celles-ci, la coloscopie virtuelle par TDM semble posséder un avenir prometteur. Cette technique nécessite une acquisition volumique avec reconstruction 2D ou 3D en modes surfacique, angiographique ou endoscopique. Les objectifs de cette présentation sont, à partir des données de la littérature et de l'expérience personnelle, de déterminer les images pièges de cette technique ainsi que de définir et préciser les indications et les limites de cette nouvelle méthode d'imagerie colique.
Résumé Depuis avril 1992 nous avons réalisé 337 exérèses pour tumeurs colo-rectales. Les adénocarcinomes invasifs comptabilisent 55 exérèses droites et 167 gauches. Sont exclues de cette étude les dégénerescences intra, les polypes et tumeurs villeuses de stade 1 ou 2 et les polyposes, les localisations au rectum moyen ou inférieur. La tactique opératoire comporte un abord vasculaire premier des pédicules principaux avec dissection postérieure et centrifuge des mésos, tactique qui répond à une logique de dissection c|lioscopique et une logique carcinologique. Les rétablissements de continuité identiques à ceux réalisés antérieurement, font appel à des procédures mécaniques termino-terminales, trans-suturaires à gauche. Les contre-indications à l'abord c|lioscopique sont essentiellement liées au volume lésionnel, à ce jour 90 % de la chirurgie colique est effectuée en laparoscopie. Les pièce fixées mesuraient 23 cm pour les exérèses droites, le diamètre tumoral moyen supérieur à 5 cm, l'exérèse gangionnaire de 10 éléments, le taux de Dukes B de 59 %. Pour les exérèses gauches, le diamètre tumoral = 4 cm, 8,7 ganglions et les Dukes C et D 52 % des stades. Le taux global de récidive des exérèses curatives est de 16 %, les premières récidives à droite plutôt loco-régionales et à gauche distales. Pour un recul opératoire moyen de 3 ans, le survie à 5 ans est de 65 % pour les tumeurs droites et de 72 % pour les gauches.
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L'efficacité de la chimiothérapie dans les formes avancées des cancers du côlon.
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ROUGIER P (Paris)
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Résumé La chimiothérapie a fait des progrès importants ces vingt dernières années dans la prise en charge des cancers du côlon métastatiques. Pendant 40 ans seul le 5 FU était disponible. En perfusion courte il donnait des résultats médiocres avec des taux de réponse objective (RO) de 10%. Dans les années 80 l'adjonction d'ac FOLINIQUE ou de METHOTREXATE a permis de doubler ce taux de RO et deux études ont montré que la CT améliorait l'espérance de vie, la survie sans progression et le confort des patients. L'utilisation ultérieure des perfusions continues de 5 FU sur des périodes allant de 24 heures à plusieurs mois a également permis d'augmenter son efficacité et permis des traitements ambulatoires. Le protocole LV5FU2 a démontré son efficacité et est le standard pour de nombreux services. La chimiothérapie intra-artérielle s'est développée parallèlement, utilisant le 5 FU ou le FUDR et plusieurs études ont montré qu'elle permettait de tripler les taux de RO, et deux études randomisées qu'elle augmentait la survie comparativement à un traitement symptomatique ou à des perfusions courtes de 5 FU. Des précurseurs du 5 FU ont récemment été mis au point et ont l'avantage d'être administrables par voie orale : le FTORAFUR, l'UFT et la CAPECITABINE ont montré des taux d'activité similaires à l'association 5 FU + ac FOLINIQUE et simplifieront très probablement demain, l'administration de la chimiothérapie pour un certain nombre de patients, en particulier en situation adjuvante. Récemment plusieurs produits efficaces sont venus enrichir la CT des cancers colo-rectaux : Le CPT 11 (CAMPTO : un inhibiteur de la TOPO-ISOMERASE I) donne 10 à 15 % de RO chez des patients résistants au 5 FU et deux études contrôlées ont montré qu'après échec du 5 FU, le CAMPTO augmentait la survie et le confort des patients comparé à un traitement symptomatique seul ou à des perfusions continues de 5 FU. Combiné au 5 FU il donne des résultats encourageants en deuxième ligne, avec des taux de RO de 30%, et il est évalué en première ligne associé au protocole LV5 FU2. L'oxaliplatine (LOHP ; ELOXATINE) est un dérivé du platine, différent du CDDP, qui, combiné au 5 FU a prouvé son efficacité chez les patients résistant au 5 FU et deux études ont montré que combiné à différents schémas de 5 FU et d'acide FOLINIQUE, il augmentait significativement les taux de réponse en première ligne ainsi que la survie sans progression alors que les résultats sur la survie brute sont moins nets. A côté de ces deux produits, d'autres tels des anti-folates (TRIMETREXATE) ou des inhibiteurs spécifiques de la thymidilate-synthétase (TOMUDEX) ont également une certaine efficacité. L'ère des polychimiothérapies pour les cancers du côlon est donc commencée et les essais futurs nous diront la meilleure stratégie : chimiothérapie intensive d'emblée ou résevée aux formes résistantes ? Enfin, à côté de la chimiothérapie classique d'autre voies sont en cours d'exploraion, telles que les inhibiteurs des Métalloproteinases, les inhibiteurs de l'Angiogenèse, les inducteurs d'Apoptose, etc.. La chimiothérapie des cancers du côlon avancés a fait d'importants progrès avec actuellement des taux de RO de 30 à 50 % en premièr ligne, permettant pour certains patients ayant de bonnes réponses des résections secondaires de métastases initialement non résécables. Il est donc important que les décisions de mise sous chimiothérapie soient prises au cours de réunions multidisciplinaires. Cette démarche permettra de continuer d'améliorer l'espérance de vie des patients ayant des métastases de cancers du côlon qui était de 6-8 mois il y a vingt ans, de 12-14 mois il y a dix ans et est actuellement de l'ordre de 24 mois...Cette amélioration traduit les progrès de la chimiothérapie mais aussi ceux des exérèses chirurgicales et des stratégies pluridisciplinaires.
Séance du vendredi 23 octobre 1998
SEANCE A NICE NICE, Hôpital de l'Archet Modérateur : Henri RICHELME
Résumé La chirurgie hépatique par laparoscopie s'est révélée pleine de promesses dans le diagnostic d'abord, en apportant grâce à l'échographie per-opératoire un complément à l'imagerie conventionnelle, dans le traitement ensuite, en permettant de réaliser par abord minimal les procédures de drainage ou d'exérèse habituellement réalisées en chirurgie conventionnelle. Une première série de trente patients opérés sans mortalité avec une faible morbidité, a établi la faisabilité du procédé et démontré que la chirurgie hépatique sous laparoscopie est une thérapeutique sûre et efficace à condition de respecter les impératifs techniques liés à l'équipement du plateau opératoire, d'associer deux opérateurs expérimentés pour réaliser une chirurgie à quatre mains, et de se conformer aux indications de prudence pour aborder les lésions facilement accessibles dans les segments antérieurs et latéraux, véritables "segments laparoscopiques".
Résumé Le traitement des cystocèles et de l'incontinence urinaire d'effort continue d'évoluer. Le but de ce travail était de mettre au point un procédé corrigeant à la fois la cystocèle et l'incontinence urinaire d'effort et d'en évaluer les résultats. Cent trente cystocèles ont été traitées par ce nouveau procédé. Une I.U.E était observée dans 84 cas (65 %). L'âge moyen des patientes était de 69,7 ans. La technique associe la création d'un tube à partir d'un lambeau vaginal ayant pour base le col vaginal et suspension percutanée sus-pubienne de ce tube. La correction anatomique de la cystocèle et de l'I.U.E. était de 95 % et de 89 % respectivement avec un suivi moyen de 36 mois. Une fistule vésico-vaginale et un abcès sus-pubien avaient compliqué la technique. La durée moyenne de l'hospitalisation était de 3,4 jours. La technique est simple, minimale invasive et applicable au traitement de toutes les cystocèles, quels que soit l'âge et l'activité sexuelle de la patiente. Les résultats sont très encourageants.
Résumé La chirurgie des HPTP s'inscrit dans deux grands cadres : celui de la chirurgie de la loge thyroïdienne et celui de l'endocrinologie chirurgicale. Sa mise en ≈uvre nécessite une parfaite connaissance de l'anatomie et de l'embryologie des glandes parathyroïdes comme de la pathologie endocrine, des méthodes spécifiques de diagnostic et des procédés de localisation des glandes pathologiques. L'HPTP demeure une affection méconnue qui doit bénéficier d'un diagnostic et d'un traitement chirurgical précoces afin d'éviter les complications cliniques polyviscérales qui sont le propre des formes évoluées. La prise en charge actuelle comporte 4 temps-clés :- le diagnostic qui est affirmé par le dosage sanguin de la parathormone intacte ; -le diagnostic de localisation qui repose sur la scintigraphie MIBI ; - le diagnostic per-opératoire qui est le résultat de la confrontation des données macroscopiques (faites par le chirurgien) et des données microscopiques (faites par l'anatomopathologiste) ; - l'exérèse chirurgicale qui doit être adaptée à la forme anatomo-clinique rencontrée. La chirurgie des HPTP est pour celui qui la pratique d'une grande exigence; chirurgie minutieuse, elle nécessite une précision microchirurgicale. Des indications bien posées et des actes opératoires bien pensés assurent une réussite quasi-constante au prix d'une intervention "minimale-invasive"
Résumé Les auteurs présentent leur expérience de 5 ans avec un suivi minimum de 1 an. Quarante patients ont bénéficié de cet abord. Au niveau thoracique, la thoracotomie permet la résection discale, en cas de hernie ou de libération de courbure scoliotique, suivie ou non d'arthrodèse inter corporéale. Au niveau thoraco-lombaire, une résection partielle de l'extrémité de la XI ème ou XII ème côte et des piliers diaphragmatiques favorise l'abord de la charnière thoraco-lombaire. Au niveau lombaire, l'utilisation d'un ballonnet gonflable dans l'espace rétro-péritonéal procure un jour très large. Les indications préférentielles sont l'apport osseux antérieur après ostéosynthèse postérieure pour fracture, l'abord direct des cals vicieux post-traumatiques ; les autres indications telle que la pathologie dégénérative sont encore en cours de réalisation. Les avantages de cette technique sont : le respect des masses musculaires, le bénéfice esthétique, le séjour plus court à l'hôpital. Ses indications devraient s'étendre progressivement mais un entraînement spécifique est nécessaire.
Résumé L'endométriose ovarienne est une des pathologies gynécologiques les plus fréquentes (entre 2 et 15 % des femmes avant la ménopause). La localisation ovarienne, présente dans plus de 50 % des cas, revêt divers aspects : lésions superficielles mises en évidence en c≈lioscopie, lésions kystiques constituant l'endométriome ovarien. L'endométriome ovarien est diagnostiqué par l'échographie pelvienne avec des signes caractéristiques et en particulier un contenu du kyste donnant une répartition homogène des échos intra-kystiques. L'imagerie par résonance magnétique montre des zones hyper-intenses en T1 et T2 et plus ou moins hétérogènes en T2. La c≈lioscopie a un triple intérêt : diagnostique, thérapeutique et pronostique. La c≈|lioscopie opératoire occupe actuellement une position privilégiée car, après le diagnostic de l'endométriose, on peut détruire le tissu endométriosique, les adhérences et réséquer les lésions kystiques. Comparée à la chirurgie conventionnelle, elle est d'actualité puisqu'elle permet de réduire la durée du séjour hospitalier, de diminuer les douleurs post-opératoires et le risque adhérentiel.
Résumé Lfiischémie colique symptomatique survient dans moins de 2 % des cas après le traitement chirurgical des lésions de lfiaorte abdominale. Le diagnostic peut être évident (selles sanglantes, péritonite). Il est plus souvent trompeur (selles précoces, défense du flanc gauche, anomalies biologiques). La colonoscopie est dans ces cas indispensable. En cas de nécrose colique, la résection colique est indispensable. Lorsque lfiischémie paraît limitée et réversible à lfiendoscopie, une surveillance endoscopique est proposée. Les causes de lfiischémie colique post-opératoire sont multi-factorielles et le traitement est avant tout préventif : stabilité tensionnelle, respect de la veine mésentérique inférieure, préservation de la vascularisation du côlon gauche. Lorsque lfiartère mésentérique inférieure est perméable, elle est réimplantée quand son index résiduel est inférieur à 0,40 (les mesures du signal Doppler sur la muqueuse colique et les arcades artérielles ou du PH colique sont peu utilisées). Lorsque lfiartère mésentérique inférieure est oblitérée, une sténose de lfiartère mésentérique supérieure doit être corrigée. La revascularisation des artères iliaques internes ne permet pas de prévenir une ischémie colique post-opératoire.
Résumé Le but de cette étude rétrospective a été d'évaluer les indications et les résultats des résections oesophagiennes pratiquées pour endobrachyoesophage (EBO). De 1992 à 1997, 28 patients présentant un EBO prouvé histologiquement ont subi une résection : 27 hommes, 1 femme, âgés en moyenne de 65 ans. Durant la même période, 131 résections oesophagiennes ont été réalisées pour d'autres raisons et 6 patients avec un endobrachyoesophage ont bénéficié d'un montage anti-reflux. L'oesophagectomie a été réalisée par la technique de Santy-Lewis dans 15 cas, par oesophagectomie sans thoracotomie dans 9 cas et par voie thoracique gauche exclusive dans 4 cas. L'anatomie pathologique a montré qu'il s'agissait de 27 adénocarcinomes et d'une dysplasie sévère. Cinq patients avaient un EBO connu et, parmi ceux-ci, 3 étaient soumis à une surveillance endoscopique ; ces 3 patients ont présenté une dysplasie sévère et 2 tumeurs classées T1 alors que les 2 autres présentaient des tumeurs classées T3 N1. Les suites opératoires ont été marquées par 3 décès (mortalité 10 %), tous d'origine respiratoire. La survie actuarielle à 3 ans était de 48 %. Les résections oesophagiennes sont rarement indiquées pour EBO et, dans la majorité des cas, pour dégénérescence sous forme d'adénocarcinome invasif. Les résultats immédiats rejoignent ceux des résections oesophagiennes réalisées pour les indications habituelles. Les résultats à long terme peuvent être améliorés par une indication précoce d'oesophagectomie pour dysplasie de haut grade ou tumeur débutante. Ces diagnostics peuvent être posés à condition de soumettre les patients porteurs d'EBO à un programme de surveillance endoscopique.
Séance du mercredi 10 juin 1998
SEANCE A REIMS REIMS, CHU Hôpital Robert Debré Modérateur : Jean-Bernard FLAMENT
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Cure opératoire des grosses éventrations par voie coelioscopique. A propos de 45 observations.
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ELHOMSY G (Troyes) Discussion
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Le Cores. Une conception nouvelle de la prothèse semi-contrainte du genou.
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SÉGAL P (groupe JADE, Reims)
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Séance du mercredi 20 mai 1998
SEANCE COMMUNE AVEC LA SOCIETE FRANCAISE D'ETUDE ET DE TRAITEMENT DES BRULES 15h00-17h00 - Les Cordeliers Modérateur : Serge BAUX
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Introduction. Historique.
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BAUX S
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Résumé La première brûlure doit être contemporaine de la découverte du feu. Il n'est donc pas étonnant qu'on en trouve mention dans de très vieux écrits. Toutefois durant longtemps, la thérapeutique ne fut que médicale et locale. En fait, il faudra attendre Fabricius Hildanus pour décrire une sémiologie un peu plus rigoureuse et surtout Dupuytren dont la classification par degré est encore de mise aujourd1hui. Le retentissement général des brûlures étendues mettra encore des années à être reconnu et plus encore sa thérapeutique. De même, le remplacement des tissus détruits par la brûlure par des greffes cutanées n'apparaîtra que dans les dernières années du siècle dernier. Mais c'est surtout depuis la seconde guerre mondiale que les progrès ont été foudroyants concernant aussi bien la réanimation que les procédés de recouvrement avec les excisions-greffes précoces. La création de la S.F.E.T.B. en 1979 a permis un regroupement de tous ceux qui concourent aux traitements de la brûlure (médecins, chirurgiens et aussi biologistes et rééducateurs). Surtout, cette société s'est en même temps ouverte à l'ensemble du personnel soignant (infirmières, kinésithérapeutes, psychologues...) sans qui il n'y aurait pas de centres de brûlés valables. La place du chirurgien dans cette équipe pluri-disciplinaire existe dès le début de l'excision-greffe précoce qui est devenue, chaque fois qu'elle est rendue possible par la réanimation, la méthode de choix, jusqu'à la chirurgie réparatrice des séquelles.
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Les brûlures: épidémiologie et prévention.
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WASSERMANN D (Paris)
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Résumé Environ 40 000 personnes sont chaque année, dans notre pays, victimes de brûlures. Il s'agit dans l'immense majorité des cas de lésions bénignes qui ne nécessitent que des soins locaux en ambulatoire. Le nombre d'hospitalisations pour brûlures est voisin de 10 000 par an dont 3000 dans les 23 centres de brûlés français. Ce n'est qu'au niveau des centres de brûlés, et donc chez des patients gravement brûlés que l'on peut disposer de données épidémiologiques précises. Les enfants sont plus fréquemment touchés que les adultes, en particulier les enfants de moins de 3 ans. La principale cause de brûlures est représentée dans cette population, par les liquides chauds, (environ 70% des cas), qu'il s'agisse de brûlures par aspersion ou de brûlures par immersion dans un bain trop chaud. Chez les adultes, plus de 70 % des accidents à l'origine de brûlures se produisent à la maison. Ce sont les flammes qui sont le plus souvent à l'origine des hospitalisations pour brûlures graves (50 %), suivies des explosions de gaz et des brûlures par liquide chaud. L'analyse des données épidémiologiques disponibles suggère des axes de prévention prioritaires parmi lesquels nous proposons : l'interdiction de la vente de l'alcool à brûler, la limitation de la température de distribution de l'eau chaude sanitaire, l'incitation à l'équipement des logements en détecteurs de fumée et le renforcement de la sécurité sur les cuisinières à gaz.
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Les progrès en réanimation chez les brûlés.
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SANCHEZ R (Bordeaux)
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Résumé La survie des patients lors de la phase initiale et tardive de l'évolution d1une brûlure, est en augmentation depuis une dizaine d'années. Cela est dû à des améliorations réalisées dans quatre domaines :
-physiopathologique ; la brûlure est une réaction inflammatoire et immunitaire intense et prolongée. Les facteurs de risques, surface et profondeur de la brûlure, âge, inhalation respiratoire, infection, sont mieux connus.
-techniques de réanimation (respirateurs, rein artificiel, protocoles médicamenteux) et de monitorage des grandes fonctions (cardio-circulatoires, respiratoires, métaboliques, digestives, rénales).
-Techniques de laboratoire plus complètes, précises, et rapides,
-Médicaments plus performants.
Des progrès ont pu être réalisés lors de la prise en charge des problèmes hémodynamiques, des complications respiratoires, des perturbations nutritionnelles, des processus infectieux, de l'insuffisance rénale. L'anesthésie et l'analgésie ont permis non seulement de soulager les patients mais aussi d1accélerer le recouvrement des lésions et donc de limiter les complications générales. Néanmoins, les traitements restent essentiellement symptomatiques car, malgré la mise en évidence du rôle de nombreux médiateurs (cytokines, radicaux libres), le traitement étiopathogénique n'en est qu'à ses débuts.
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Procédés modernes de recouvrement des brûlures.
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DHENNIN C (Tours)
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Résumé De nombreux éléments ont transformé le pronostic des brûlures mais créé de nouveaux problèmes. Les surfaces de peau disponibles pour greffer les lésions profondes se sont avérées insuffisantes pour traiter les brûlés les plus graves dans des délais compatibles avec les possibilités de survie. Ceci a conduit à étudier les possibilités de couverture des brûlés par des produits de synthèse appliqués à titre temporaire ou définitif et d'une disponibilité permanente. La "peau artificielle" présente un grand nombre des qualités requises : sur le derme synthétique qui est intégré chez le receveur, des greffes très minces peuvent être appliquées ce qui permet des prélèvements itératifs à court terme ; à long terme la qualité des résultats fonctionnels et esthétiques, semble être supérieure à celle des greffes expansées classiques. L'excision précoce chez les brûlés peut être modulée par l'application de Flammacérium, l'action sur les plans infectieux et immunitaire et la constitution d'une "croûte" dont l'excision peut être retardée, ont été démontrées. Les allogreffes cutanées avaient été la première méthode utilisée soit en couverture temporaire avec remplacement progressif par des autogreffes, soit en traitement définitif en association avec des autogreffes expansées dans de grands rapports ( méthode dite du sandwich). Leur disponibilité limitée et le risque de transmission virale en ont réduit les indications actuelles, cependant impératives avant la pose de cultures de kératinocytes. Au delà des brûlures étendues et du pronostic vital, la gravité des séquelles fonctionnelles, esthétiques et relationnelles ne peut être occultée et les travaux dans le domaine de la restauration cutanée concernent la qualité de vie de tous les brûlés.
Résumé La découverte d'une technique de culture de Kératinocytes sur une couche nourricière de fibroblastes par Green et Rheinwald en 1975 et les premières applications cliniques qui ont suivi ont fait naître un très grand espoir dans la thérapeutique des brûlés graves. Cet espoir a été par la suite tempéré par des publications qui décrivaient la méthode comme chère, peu fiable et d'intérêt limité. Le Centre de traitement des brûlés de l'HIA Percy utilise depuis 1991 les services d'un industriel qui développe en laboratoire les cellules prélevées sur les brûlés très graves. De janvier 1991 à décembre 1996, 30 patients ont ainsi bénéficié de telles cultures. Il s'agissait de 7 enfants et 23 adultes (âge moyen 29 ans, de 2,5 à 70 ans) qui présentaient des brûlures sur 78 % de leur surface corporelle (de 51 à 95%) et 65 % de 3 ème degré (de 20 à 92 %) ; 27 d'entre eux étaient victimes d'inhalation de fumées, 3 étaient polytraumatisés. La surface moyenne greffée par autogreffes conventionnelles était de 28 ±12 %, celle recouverte par les cultures de 37± 16,5 % soit 210 greffons par patient. Le taux d'épidermisation à l'ablation des gazes supports étaient de 69 % (de 25 à 95 %). Trois malades sont décédés au 67e, 81e et 90e jour d'évolution. La durée d'hospitalisation a été de 114 ±30 jours et le prix de revient d'un cm 2 de culture posé à 89 F. Le maintien en vie de tels patients nécessite une parfaite maîtrise de la réanimation et de l'infection ; la charge de travail représentée par les soins à ces patients limite le nombre de malades greffables simultanément dans le même service. Si les cicatrices obtenues sont fragiles et rétractiles en raison de l'immaturité du derme et de la membrane dermo-épidermique, il n'en reste pas moins que cette technique est salvatrice et promise à de nouveaux développements.
Résumé La cicatrice du brûlé s'hypertrophie et se rétracte, limitant le jeu articulaire normal malgré les traitements préventifs, la chirurgie est souvent nécessaire dans l'année qui suit la brûlure. Apporter de la peau saine par plastie locale et à distance, par expansion cutanée, est souvent nécessaire pour rétablir la liberté articulaire ou détendre une structure anatomique rétractée. Chez l'enfant, la croissance doit être surveillée pour intervenir lorsque la rétraction risque d'altérer le développement ostéo-articulaire. Enfin la demande de correction esthétique, parfois non exprimée mais toujours présente, doit être prise en compte par le chirurgien dans son programme opératoire, même si cet objectif est ici, plus que dans toute autre pathologie, difficile à atteindre.
Séance du mercredi 24 juin 1998
SEANCE COMMUNE AVEC L'ECOLE D'APPLICATION DU SERVICE DE SANTE DES ARMEES 15h00-17h00 - Amphithéâtre Rouvillois, Val-de-Grâce Modérateur : Jacques de SAINT-JULIEN
Résumé L'utilisation de chondrocytes autologues cultivés pour traiter certaines lésions post-traumatiques du cartilage constitue le seul procédé à ce jour capable de régénérer le tissu hialin en lui restituant ses qualités biomécaniques et ce pour un long terme. Mis au point dès 1987 par les équipes suédoises (Peterson, Lindhal, Brittsberg), il représente une voie prometteuse pour des sujets jeunes sportifs présentant des défects cartilagineux en zone portante (essentiellement au genou) et dont on connait le sombre pronostic évolutif spontané. Notre expérience à ce sujet est récente et limitée à 22 patients pour des raisons d'indications et de coût. Elle regroupe des patients de plusieurs Hôpitaux d'Instruction des Armées et a débuté en mars 1996. Le premier temps consiste à analyser la lésion en arthroscopie en la classant puis à prélever en zone non fonctionnelle des fragments de cartilage sain par biopsie. Une culture des chondrocytes recueillis est réalisée ensuite durant trois semaines sur des milieux spécifiques et sous contrôle rigoureux (procédé de dédifférenciation-redifférenciation). Au bout de ce délai, la culture est implantée par arthrotomie dans la lésion préparée et recouverte par un lambeau périosté. L'évaluation est faite en utilisant les scores de LYSHOLM 2, de CINCINATI , la classification IKDC. Tous les patients ont été fonctionnellement améliorés après le sixième mois ce qui corrobore les études des séries nord américaines et suédoises, ces dernières affichant un recul de dix ans avec contrôle biopsique objectivant le maintien à long terme du tissu hialin. Le suivi par IFM reste toutefois problématique.
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Résultats à long terme des fractures unicondyliennes du fémur.
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MESTDAGH H (Lille)
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Résumé Soixante-neuf cas de fracture unicondylienne, variété méconnue des fractures de l' extrémité distale du fémur, ont été revus avec un recul moyen de 6 ans et demi. Intéressant plus souvent l'homme jeune que le sujet âgé, elles atteignent presque également les condyles externe et interne. Le traitement orthopédique comme l'ostéosynthèse n'ont fourni que deux tiers de résultats fonctionnels satisfaisants. La comminution du foyer, l'ouverture cutanée et les associations lésionnelles constituent des facteurs de risque statistiquement significatifs. Les complications les plus redoutables sont la nécrose condylienne qui est mal tolérée mais reste rare (5 cas), sauf après fracture polyfragmentaire, à trait verticofrontal ; le cal vicieux présent dans un quart des cas, est mal toléré s'il est cause de désaxation frontale et arthrogène et s'il laisse persister une dénivellation du cartilage articulaire. L'arthrose fémoro-patellaire, présente dans un quart des cas, est plus mal supportée que l'arthrose fémoro-tibiale. Bien que la comparaison des résultats respectifs des traitements orthopédique et chirurgical soit difficile, la réduction précise et stable du déplacement que procure souvent l'ostéosynthèse chez le sujet jeune, diminue le risque de complication et améliore le pronostic fonctionnel.
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Progrès dans le diagnostic et la thérapeutique du cancer pancréatique.
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TREDE M (Mannheim)
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Résumé En l'absence d'un traitement efficace de dépistage, le diagnostic du cancer pancréatique au stade initial (permettant d'espérer une guérison) reste une affaire de chance. Des progrès ont toutefois été réalisés dans l'évaluation de cette tumeur, grâce aux images par résonance magnétique ultra-rapide, comprenant le MRCP, l'angiographie par MR et l'échographie, qui peut remplacer la plupart des autres méthodes de diagnostic par imagerie. Actuellement l'unique chance de guérison est offerte par la résection chirurgicale (pancréatectomie standard). Bien que répandue la pancréatectomie régionale se pratique seulement en cas de nécessité. La mortalité opératoire constatée dans 627 pancréa-duodénectomies est de 2,4 %, alors que la statistique de survie à 5 ans observée pour 167 malades soumis à des résections Ro est de 33 %. À ce jour, ces résultats n'ont pas pu être améliorés malgré une chirurgie plus radicale ou l'association de diverses stratégies oncologiques.
Résumé Les auteurs rapportent 44 cas de gangrène cutanée des organes génitaux externes observés en 4 ans à l'Hôpital Principal de Dakar. Dix cas sont des formes primitives comprenant de probables maladies de Fournier, 34 cas sont secondaires à une pathologie essentiellement uro-génitale. Les patients, tous de race noire, ont en moyenne 60 ans, 22 ont des lésions localisées aux organes génitaux externes, 22 des lésions étendues à l'hypogastre ou au périnée. Treize malades ont bénéficié d'un suivi bactériologique prospectif séquentiel où les principaux germes retrouvés sont des Cocci Gram +, Bacille Gram - et anaérobies. Le traitement médical, outre la réanimation et une oxygénothérapie hyperbare pour certains a comporté pour tous une triple antibiothérapie associant Pénicilline G, Gentamycine, Metronidazole. Le traitement chirurgical à la phase aiguë a consisté en : mise à plat , débridement, parage, drainage, 36 dérivations urinaires, 5 colostomies ; des gestes de chirurgie réparatrice à la phase de restauration. La mortalité est de 30 % dans les formes secondaires, 40 % dans les formes primitives. Les auteurs tentent de clarifier les imprécisions nosologiques de cette pathologie en individualisant dans les formes primitives la maladie de Fournier et les interrogations qu'elle suscite encore en 1998 au plan étiopathogénique. Le traitement chirurgical doit éradiquer toute la nécrose par des gestes itératifs adaptés, associés à des soins locaux essentiels. L'oxygénothérapie hyperbare n'a pas fait la preuve de son efficacité dans cette série. Cette pathologie, bien que rare, mérite d'être mieux connue car un traitement médico-chirurgical très précoce et bien codifié est seul capable d'atténuer la gravité exceptionnelle du pronostic.
Résumé Les tumeurs nerveuses bénignes rétro-péritonéales développées aux dépens des racines ou du plexus lombaire sont rares. Leur symptomatologie impose parfois un traitement opératoire. La résection, ailleurs souvent possible, fait ici courir le risque de séquelles déficitaires. L'énucléation, traitement électif, n'est pas toujours réalisable. L'évidement, comme pour les neurinomes de la fosse postérieure du crâne, est un procédé de recours à connaître.
Séance du mercredi 14 octobre 1998
TRAVAUX DU DEA D'ORTHOPEDIE 15h00-17h00 - Les Cordeliers Modérateur : Dominique POITOUT
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Analyse cinématique in vitro de genoux sains et prothèses à l'aide d'un système opto-électronique.
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LEFEBVRE Y (Strasbourg)
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L'anatomie quantitative tridimensionnelle du rachis lombaire.
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SEMAAN I (Chaville)
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Arthrodèse intersomatique par l'intermédiaire d'un bloc titane plasmapore. Étude expérimentale mécanique et histologique chez la brebis.
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TROPIANO P (Marseille)
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Traitement de l'infection osseuse par le TCP aux antibiotiques (étude in vitro chez l'animal).
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LAMBOTTE JC (Rennes)
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Mécanisme d'adaptation fonctionnelle à une douleur invalidante de la hanche (analyse du mouvement).
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HULET C (Caen)
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Cinématique pelvienne et coxo-fémorale dfiune population de patients coxarthrosiques.
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AUCOUTURIER T (Rouen)
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Séance du mercredi 27 mai 1998
15h00-17h00 - Les Cordeliers
Résumé 137 cas de traumatismes artériels ouverts on été traités en 15 ans : 43 cas (30,6 %) au membre supérieur, 67 cas (48,9 %) au membre inférieur, 13 cas (09,4 %) au cou, 11 cas (08 %) à l'abdomen, 03 (02,1 %) thoraciques. Les artères atteintes le plus fréquemment étaient : l'artère fémorale 34 cas (24,8 %), l'artère poplitée 24 cas (17,5 %), l'artère humérale 16 cas (11,6 %). Les lésions vasculaires étaient 64 fois (45,2 %) une section complète, 32 fois (21,8 %) une plaie latérale et 17 fois (11,6 %) un arrachement. Quatre cas de polycriblages ont été notés. Secondairement, 9 cas de fistules artério-veineuses ont été traités et 11 fois un faux anévrisme. Les lésions associées veineuses, osseuses ou nerveuses intéressaient 87 patients (63 %). Nous avons également noté 14 plaies viscérales associées aux plaies par projectiles. Les 108 réparations primaires ont été : 55 cas (44,9 %) de résections greffe veineuse, 32 cas (27,9 %) de sutures simples, 22 cas (19,4 % de résections anastomose, 5 cas d'amputations. Quatre cas (3,4 %) ont comporté l'utilisation en période aiguë d'une prothèse. Deux ont été retirées précocement, une s'est infectée et thrombosée. Une prothèse veineuse est en place avec des suites simples pour l'instant. Le taux d'amputation secondaire a été de 5 cas (3,6 %) et 6 patients sont décédés.
Résumé Cette étude prospective porte sur 15 malades d'âge moyen 68 ans (42-87) opérés en 4 ans pour une hernie hiatale par roulement ou avec composante de roulement. Toutes les interventions, réalisées sous laparoscopie, ont consisté en la résection du sac péritonéal médiastinal, le rapprochement des piliers du diaphragme et la réalisation d'une valve gastrique postérieure sur 270 °. Tous les malades avaient eu en pré-opératoire un bilan clinique et endoscopique et, en cas de reflux associé, une Ph-métrie de 3 heures. La médiane de suivi a été de 17,5 mois (3-50). Tous les malades ont été revus. Aucun n'a présenté de diarrhée, ni d'impossibilité d'éructation. Dix malades ont eu une dysphagie post-opératoire, régressive en 6 semaines sauf dans 1 cas (spasmes étagés méconnus en pré-opératoire). Aucune récidive clinique d'un reflux ni d'anémie n'ont été notées. Onze malades ont eu une fibroscopie à un an de l'intervention qui a confirmé la bonne position du montage chirurgical et l'absence de lésions d'oesophagite. Deux malades n'ont pas encore bénéficié de l'endoscopie de contrôle, deux malades l'ont refusée. Les Phmétries, chez 4 malades qui avaient en pré-opératoire un reflux gastro-oesophagien n'ont pas montré de récidive. La chirurgie laparoscopique des hernies hiatales par roulement est possible sans problèmes techniques majeurs, même chez des malades âgés à l'état général fragile.
Résumé L'abord rétro-péritonéoscopique du rachis consiste à créer en percutané un décollement rétro-péritonéal gauche maintenu distendu par insufflation continue monitorée de CO2 et à voir ainsi par optique droit de 10 mm la face antéro-latérale des corps vertébraux de L2 à L5. Un geste d'arthrodèse intra-somatique a été réalisé par cette technique chez 40 patients : 28 fois par cage chez des lombalgiques chroniques présentant une instabilité vertébrale, 12 fois par greffe autologue ou phosphates tricalciques pour combler des vides discaux intra-somatiques post-fracturaires après réduction et ostéosynthèse par voie postérieure. Nos résultats évalués cliniquement pour le premier groupe selon les critères de Beaujon et le suivi radiologique du positionnement des cages avec recul moyen de 16 mois (6 à 33), font apparaître que cette technique peu invasive est une alternative fiable aux habituelles arthrodèses postéro-latérales. Il en est de même dans le deuxième groupe où 12 consolidations sans perte angulaire ont été constatées. La principale complication per-opératoire a été la survenue d'un pneumo-péritoine accidentel chez 4 patients sans conséquence ultérieure. Cette technique non invasive nécessite une équipe pluridisciplinaire (orthopédiste, viscéraliste et anesthésiste) formée à la méthode et capable d'effectuer un abord antérieur classique éventuel.
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Cholécystite aiguë alithiasique due à Taenia saginata.
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DAOU R (Beyrouth) présenté par J MOREAUX
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Résumé Pour la première fois dans la littérature médicale le cas dfiun patient ayant une cholécystite aiguë gangreneuse alithiasique due à une obstruction du canal cystique par un Taenia saginata adulte présent dans la vésicule biliaire est rapporté .
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Cholécystite aiguë alithiasique due à Taenia saginata.
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DAOU R (Beyrouth) présenté par J MOREAUX
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Résumé Pour la première fois dans la littérature médicale le cas dfiun patient ayant une cholécystite aiguë gangreneuse alithiasique due à une obstruction du canal cystique par un Taenia saginata adulte présent dans la vésicule biliaire est rapporté .
Séance du mercredi 6 mai 1998
15h00-17h00 - Les Cordeliers
Résumé Les auteurs, à propos de 9 observations de fractures supracondyliennes du fémur et des publications de la littérature exposent les caractéristiques de ces lésions, les circonstances de survenue, (habituellement une chute banale) les causes prédisposantes, (ostéoporose, maladies neurologiques, effraction peropératoire de la corticale antérieure du fémur) et les modalités thérapeutiques, en se fondant sur la classification de Neer : les formes stables et peu déplacées relèvent du traitement orthopédique par immobilisation, précédé éventuellement d'une phase de traction ; les fractures déplacées et/ou instables doivent être opérées : dans ces cas, la méthode préconisée par les auteurs est l'ostéosynthèse par plaque, qui permet une mobilisation post-opératoire; ils n'ont pas d'expérience de l'utilisation du clou centromédullaire ascendant introduit par l'échancrure intercondylienne qui semble une alternative intéressante à ceux qui l'utilisent. En cas de descellement réel ou potentiel de la prothèse, la reprise de l'arthroplastie par l'utilisation d'un implant adéquat (à longue tige habituellement) permet de régler le problème de la fracture et du descellement. A la lumière de l'expérience des auteurs et des données de la littérature, il apparaît que ces fractures représentent un accident grave dans la vie d'une arthroplastie de genou, car il peut entraîner des complications sévères à la fois fonctionnelles (limitation de la mobilité) et vitales (infection profonde pouvant imposer une amputation)
Résumé La reconstruction mammaire immédiate après mastectomie pour cancer a plusieurs avantages : le modelage des lambeaux myocutanés est largement facilité ; les résultats esthétiques sont supérieurs à ceux des reconstructions différées. En effet la reconstruction immédiate permet de combiner au mieux les impératifs de la chirurgie carcinologique et ceux de la chirurgie réparatrice. Dans certains types de cancers, une préservation cutanée est possible. Associée à un lambeau myocutané, elle permet de réaliser un sein naturel sans prothèse avec une rançon cicatricielle minime. D'avril 1994 à mars 1996, 296 reconstructions mammaires immédiates ont été réalisées après mastectomie pour cancer. Parmi elles, seules 31 patientes ont pu bénéficier de reconstruction immédiate autologue avec préservation cutanée pour les cancers in situ et infiltrants du sein (17 lambeaux de grand dorsal et 14 lambeaux de grand droit de l'abdomen). Les résultats esthétiques ont été jugés excellents par comparaison aux reconstructions par prothèse. Les indications carcinologiques, le choix des incisions et nos résultats font l'objet de ce travail.
Résumé L'amincissement des corticales fémorales supérieures (stress shielding) observé avec toutes les prothèses à fixation diaphysaire qu'elles soient cimentées ou non cimentées contribue à long terme à aggraver l'altération osseuse périprothétique. Pour éviter les déviations de contraintes, il paraissait logique dès 1986 de fixer la prothèse en métaphyse. A la lumière de 12 années d'expérience et de la mise en place de 890 (747 PSM et 143 ESOP) prothèses à fixation métaphysaire, nous rapportons les difficultés techniques d'un tel challenge, les évolutions dans la conception du dessin des prothèses et aussi de leur traitement de surface. Le point de départ fut la PSM. L'étude de la série la plus ancienne de 105 PSM à 10 ans de recul a montré que si 7 PSM se sont mobilisées précocement, 92 % d'entre elles ont donné un bon résultat clinique et radiologique à long terme. Depuis 1989 et la limitation de la zone réhabitable à l'extrémité supérieure de la prothèse à l'aide d'un revêtement d'hydroxyapatite les stress shielding ont totalement disparu. L'objectif de départ est donc atteint. Cependant, la relative difficulté de pose de la PSM nous a incité à conseiller l'utilisation de prothèses dérivées de la PSM comme l'ESOP, dont le dessin remplissant mieux la métaphyse, permet plus facilement d'obtenir une stabilité primaire. Utilisée depuis 5 ans, elle a évité, tout comme la PSM, la survenue de stress shielding. Si l'ambition de départ était limitée à éviter l'amincissement des corticales fémorales, nous avons découvert d'autres vertus de ce concept. Le traitement circonférentiel bioactif s'oppose à la migration des débris de polyéthylène et donc aux ostéolyses diaphysaires. De plus, la limitation de la fixation à la métaphyse rend l'ablation de la prothèse facile et non délabrante ce qui est à nos yeux un avantage essentiel et décisif par rapport aux prothèses cimentées.
Séance du mercredi 25 janvier 2017
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE - INSTALLATION DU BUREAU 2017 13h30-14h30, Les Cordeliers Co-Présidence Henri JUDET, Dominique FRANCO
Séance du
INNOVATION ET CRÉATION D’ENTREPRISES DANS LES DOMAINES CHIRURGICAUX 14h30-17h00, Les Cordeliers Modérateur : Pierre MOZER (Paris)
Séance du mercredi 7 juin 2017
DÎNER ANNUEL DES ACADÉMICIENS 20h00, Automobile Club de France, place de la Concorde 75008 Présidence Dominique FRANCO
Résumé .
Séance du mercredi 6 décembre 2017
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ÉLECTIVE 13h30-14h30, Les Cordeliers Présidence Dominique FRANCO
Séance du vendredi 13 octobre 2017
PANCREATIC CANCER : STANDARD AND OVERVIEW OF THE UPDATES 8h00-19h15, Musée MUCEM, Marseille Organisation : Institut Paoli-Calmettes Marseille sous l’égide de l’ACADEMIE DE CHIRURGIE
Organisation scientifique Jean Robert Delpero, Alain Sauvanet, Olivier Turrini
Résumé
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8H30 IPC research campus
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VIENS P, BORG JP - Medical director of Paoli - Calmettes Institute, Marseille Welcome
- (Scientific Director of Paoli-Calmettes Institute – Marseille, INSERM) « SIRIC »
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Résumé
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Research and innovative treatments
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BUSCAIL L (Toulouse)
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Résumé
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An update on familial pancreatic cancer and the management of
asymptomatic relatives
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EISINGER F (Marseille)
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Résumé
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Precursors of invasive pancreatic cancer ... update on "prophylactic"
surgery
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SAUVANET A (Paris)
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Résumé
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Cholangiocarcinoma or ampulloma versus adenocarcinoma: what
differences?
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SULPICE L (Rennes)
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Résumé
Résumé
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Echoendoscopy in pancreatic adenocarcinoma: the two faces
(staging and interventional)
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GIOVANNINI M (Marseille)
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Résumé
Résumé
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Conférence 30 min: Centralization in pancreatic surgery.
Discussion
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IZBICKI J (Hambourg)
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Résumé
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Conference 30 min: How to manage a team of pancreatic surgery and
pancreatic diseases: The Verona Experience
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BASSI C (Vérone)
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Résumé
Résumé
Résumé
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Surgery for resectable PDAC: guidelines
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PAYE F (Paris)
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Résumé
Résumé Mini invasive versus open approach: D. Fuchs (15) Robotic versus laparoscopic Approach: Ugo Boggi (20) Acquisition of skills: the STAN institute in Nancy: L Bresler (Nancy) (15)
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Conférence (30 min) Surgery for advanced pancreatic cancer
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BUCHLER M (Heidelberg)
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RS: Ablation: Who... When, and How? SP: « Presentation of the Laser program »
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SALVIA R, PAIELLA S (Vérone)
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Special topic : Pancreatic surgery in liver transplanted patients.
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PAOLINO J (Lisbonne)
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Prehabilitation and postoperative rehabilitation: is the ERAS
program feasable after pancreatectomy?
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DESMARTINES N (Lausanne)
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Adjuvant chemotherapy , evidence based and perspectives
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DUCREUX M (Paris)
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Neoadjuvant treatment today and tomorrow
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SA CUNHA A (Paris)
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"Radiation therapy : modern techniques and perspectives"
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HUGUET F (Paris)
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Borderline and Locally Advanced Pancreatic cancer : FOLFIRINOX alone or
followed by irradiation : Results of a French Study.
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PIETRASZ D (Paris)
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Special Topic : Total pancreatectomy and Islet transplantation: Is there any place in
pancreatic cancer ?
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PATTOU F (Lille)
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Séance du jeudi 26 novembre 2015
8ème PRIX DES CHIRURGIENS DE L'AVENIR 2015 - Les Prix des Chirurgiens de l’Avenir sont destinés à récompenser les meilleurs travaux réalisés dans le cadre du Master 2 de Sciences Chirurgicales des Universités Paris Sud et Paris Est-Créteil. Cet événement est organisé par la Fondation de l’Avenir en partenariat avec les Universités Paris Sud et Paris Est-Créteil, avec le soutien de l’Académie Nationale de Chirurgie. 17h00 Amphithéâtre Pasquier (UPMC)
18h30 Cocktail Académie de Chirurgie Co-Présidence : Eric ALLAIRE (Directeur des M2), Dominique LETOURNEAU (Fondation de l'Avenir), Georges MANTION (Académie de Chirurgie)
Résumé Michel SIRVEN Directeur général délégué de la Fondation de l'Avenir
Dominique LETOURNEAU Président du directoire Fondation de l’Avenir
Professeur Eric ALLAIRE, chirurgien-chercheur, responsable du master 2 pour Paris Est-Créteil
Professeur Georges MANTION, président Académie de Chirurgie
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Conférence inaugurale
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CHAKFE N (Strasbourg)
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Résumé Professeur Nabil CHAKFE, Chirurgien vasculaire au CHU de Strasbourg et directeur de GEPROVAS
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Témoignage d’une lauréate du Prix "de Cancérologie" des chirurgiens de l'Avenir en 2008
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EVENO C MCU Hôpital Lariboisière
Service du Pr Marc POCART : Chirurgie Digestive et Cancérologique
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Remise du Prix "du parcours de Cancérologie" des chirurgiens de l'Avenir 2015 - Lauréat Haythem NAJAH (Paris)
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ALLAIRE E, DUNBAVAND A, NAJAH H
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Résumé Le Professeur Eric Allaire, chirurgien vasculaire, responsable du parcours cancérologie, évoque le contenu du parcours.
Mme Annabel Dunbavand, conseillère aux affaires médicales auprès du directoire, évoque le mode de choix du lauréat,
Proclamation des nominés et du lauréat 2015 : Dr NAJAH Haythem Doctorant 1ère année de Thèse de Sciences INSERM U 965 CART (Carcinose Angiogenèse Recherche Translationnelle) Hôpital Lariboisière Chef de Service Pr Marc Pocard Tuteur Dr Clarisse Eveno
pour son travail : La détection précoce de la carcinose péritonéale
Résumé du travail La détection précoce de la carcinose péritonéale (CP) garante d’une prise en charge rapide et d’un meilleur pronostic reste difficile. L’objectif de ce travail était d’évaluer l’intérêt de la chronoendoscopie virtuelle dans l’exploration de la cavité péritonéale et la détection précoce des nodules de CP. Le système FICE utilisé dans cette étude contient 10 réglages différents permettant d’obtenir 10 images virtuelles construites à partir d’image spectrales ayant des longueurs d’ondes différentes. L’utilisation du système FICE a montré sa capacité faire la distinction entre les nodules de CP et le péritoine adjacent
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Remise du Prix "du parcours de Neurosciences" des chirurgiens de l'Avenir 2015 - Lauréate Camille DI PALMA (Caen)
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EMERY E, LEMOINE JF, DI PALMA C
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Résumé Le Professeur Evelyne Emery, neurochirurgien, responsable du parcours neurosciences, évoque le contenu du parcours.
M Jean-François Lemoine, vice-président du directoire de la Fondation de l’Avenir, évoque le mode de choix du lauréat, lit la liste des nominés et révèle l’identité du lauréat par l’ouverture d’une enveloppe.
Proclamation des nominés et du lauréat 2015 : Dr Camille DI PALMA (Caen)
Laboratoire d’accueil : INSERM U919 « Sérines protéases et physiopathologie de l’unité neurovasculaire » - GIP Cyceron, Boulevard Henri Becquerel, 14074 CAEN Cedex Responsable du projet : Pr Evelyne Emery et Pr Vivien Denis
pour son travail : Prise en charge des hémorragies cérébrales de la matrice germinale chez le prématuré : étude préclinique de l’impact d’une immunothérapie ciblée sur les lésions neuronales secondaires et le devenir neurocomportemental.
Résumé du travail : Chez les nouveau-nés prématurés, de nombreuses complications peuvent entrainer une rupture vasculaire cérébrale dans la matrice germinale mais une réanimation néonatale mal organisée peut aussi en être la cause. Le risque de décès précoce par hypertension intracrânienne est d’environ 15%. Les survivants ont le plus souvent un handicap moteur, des roubles cognitifs et une hydrocéphalie chronique jusque dans 25% des cas. Lors d’une hémorragie cérébrale, le sang coagulé doit être résorbé, fonction normalement assurée par une molécule fibrinolytique naturellement présente dans le cerveau, le tPA. Inserm U919 dans laquelle j’ai conduit mes travaux a démontré que chez l’adulte ce TPA a également un effet néfaste: son interaction physique avec un récepteur neuronal excitateur le récepteur NMDA .
Le tPA est donc une molécule à deux visages bénéfique par son action thrombolytique mais néfaste par son action pro excitotoxique. L’unité U919 a eu l’idée de développe un anticorps médicament qui bloquerait spécifiquement l’int »ration entre le tPA et le récepteur NMDA sans affecter la fonction thrombolytique du tPA
L’étudiante a développé un modèle préclinique d’hémorragie cérébrale induite pr injection stéréotaxique de collégénase dans la zone de matrice germinale chez les rats nouveaux nés.
Les premiers résultats du suggèrent que Glunomab® améliore le devenir neurocomportemental et confère une protection histologique. En effet, cette étude montre déjà un bénéfice fonctionnel dans certains tests comportementaux précoces et intermédiaires et une réduction de 20% de la séquelle post-hémorragique mesurée en IRM.
Résumé Le Professeur Emmanuel Martinod, responsable du département de chirurgie thoracique et vasculaire à l’AP-HP, responsable du parcours cancérologie, évoque le contenu du parcours.
Mme Myriam Reuter-Bourret, secrétaire générale de la Fondation de l’Avenir, évoque le mode de choix du lauréat, lit la liste des nominés et révèle l’identité du lauréat par l’ouverture d’une enveloppe.
Proclamation des nominés et du lauréat 2015 : Dr Amélie CHAU
Laboratoire d’accueil : INSERM LIRIC-U995 Equipe 1 : Maladies inflammatoires digestives ; Physiopathologie et développement de cibles thérapeutiques. Pr. DESREUMAUX Pierre Responsable du projet : Pr. ZERBIB Philippe
pour son travail : Nouveau modèle d’iléite post-chirurgicale de la maladie de Crohn chez le rat HLA-B27
Résumé du travail : Les maladies inflammatoires de l’intestin sont un problème important de santé publique et occupe une place importante du fait de la grande fréquence dans la population jeune. Les prises en charge y sont en constante évolution grâce à la recherche fondamentale et aux progrès thérapeutiques.
La récidive iléale de la maladie de Crohn (MC) après iléo colectomie droite concerne la quasi-totalité des malades dans les années suivants la chirurgie. Les mécanismes et les facteurs prédictifs à l’origine de cette récidive restent mal connus. Le but de ce travail est de développer un modèle animal reproductible de survenue d’iléite post-opératoire chez le rat HLA B27.
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Remise du Prix "Spécial du Jury" des chirurgiens de l'Avenir 2015 - Lauréat Jonathan CATRY (paris)
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LETOURNEAU D, CATRY J
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Résumé M Dominique Letourneau, président du directoire de la Fondation de l’Avenir, évoque le mode de choix du lauréat, lit la liste des nominés et révèle l’identité du lauréat par l’ouverture d’une enveloppe.
Proclamation des nominés et du lauréat 2015 : Dr Jonathan CATRY (Paris) , (ayant suivi le Parcours : 3R)
Laboratoire d’accueil : Laboratoire de thérapie cellulaire, unité INSERM UMR1160, hôpital Saint Louis, AP-HP, 75010 PARIS Responsable du projet : Pr Pierre Cattan
pour son travail : Intérêt de l’utilisation des Cellules Souches Mésenchymateuses pour l’ingénierie tissulaire de l’oesophage
Résumé de son travail : L’étudiant travaille sur l’ingénierie tissulaire de l’œsophage en de proposer à l’avenir une alternative e aux techniques actuelles de remplacement œsophagien par gastroplastie ou colo plastie. Les cellules souches mesenchymateuses par leur potentiel de différenciation, leurs propriétés pro-angiogéniques, immuno modulatrices et antiinflammatoire constitue aujourd’hui un outil thérapeutique prometteur pour la régénération et la réparation tissulaire. Les résultats des travaux ont démontré la capacité des CMS à ensemencer une matrice acellulaire et à régénérer une trame musculaire ainsi qu’une ré-épithélialisation. L’analyse des mécanismes d’action sont en cours.
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Discours de clôture de la remise des Prix des chirurgiens de l'Avenir 2015
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MANTION G
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Résumé Le Professeur Georges Mantion, président de l'Académie Nationale de Chirurgie clôture la remise des Prix en mettant en avant l'importance des travaux de recherche en chirurgie, des Master 2 de Sciences Chirurgicales et du partenariat avec la Fondation de l'Avenir
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Invitation au cocktail et découverte pour beaucoup d'étudiants des locaux de l'Académie de Chirurgie
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SIRVEN M
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Séance du vendredi 16 décembre 2016
Journée du Forum de Recherche chirurgical 2016 : Présentation de Communications des candidats au Prix du forum de recherche chirurgical 2016, dotation BROTHIER et Conférences. Proclamation du Lauréat 2016 : Jérémy TRICARD (Limoges) pour son travail « Évaluation de la tolérance de l’utérus à une ischémie froide prolongée après auto-transplantation chez la brebis. »
Avec le soutien de : Laboratoires BROTHIER, Karl STORZ ENDOSCOPIE et Johnson & Johnson MD. 9H30-17H30, Les Cordeliers Présidence : Henri JUDET Organisateur : Dominique FRANCO
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8h50 : Introduction thématique de la journée
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FRANCO D
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9h00-9h30 : Conférence: L’interdisciplinarité dans la recherche chirurgicale
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MENASCHE P (EGP, Paris)
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Intraperitoneal administration of anti-VEGF antibodies combined with cytoreductive surgery in treatment of colorectal peritoneal carcinomatosis in a rat model: A pre-clinical study of survival and complications.
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GUEDJ J Nominé Prix (Lyon)
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Carcinose, Angiogenèse, Recherche translationnelle.
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NAJAH H Nominé Prix (Paris)
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Étude de l’expression et du rôle de la Sirtuine 7 dans les cellules tumorales de prostate.
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HAIDER R Nominé Prix (Nice)
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Détermination de profils d’expression de micro-ARNs associés à l’envahissement ganglionnaire dans le cancer de l’endomètre de stade précoce.
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CANLORBE G Nominé Prix (Paris)
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Développement d'une méthodologie pour le suivi in vivo du carcinome hépatocellulaire chez des souris Trim24-null hépatocyte-spécifique traitées avec du trispyrophosphate de myo-inositol.
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IGNAT DM Nominé Prix (Strasbourg)
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Profil protéique et moléculaire des récidives des adénocarcinomes oesogastriques : comparaison au primitif.
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MESSIER VANDERBEKEN M Nominé Prix (Lille)
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Vers une tolérance de l’allogreffe de face - Résultats préliminaires chez le modèle du primate avec Tocilizumab.
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LELLOUCH A Nominé Prix (Paris)
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Évaluation de la tolérance de l’utérus à une ischémie froide prolongée après auto-transplantation chez la brebis.
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TRICARD J Nominé Prix (Limoges) et Lauréat 2016
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L’impact de la régénération hépatique secondaire à une hépatectomie partielle sur la croissance tumorale des hépatoblastomes chez la souris.
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CORNET M Nominée Prix (Le Kremlin-Bicêtre)
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Étude des mécanismes impliqués dans l’homéostasie du glucose après dérivation gastro-duodénale ou Roux-en-Y gastric bypass, Bile Diversion in Roux-en-Y Gastric Bypass Modulates Sodium-Dependent Glucose Intestinal Uptake.
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BAUD G Nominée Prix (Lille)
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Conférence : Bio-marqueurs en cancérologie
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CUSSENOT O Tenon, Paris)
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Fenestration sur mesure d’une endoprothèse thoracique Valiant pour le traitement des dissections aortiques de type A par voie apicale. Étude expérimentale.
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GANDET T Nominé Prix (Montpellier)
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Perfusion et réparation tissulaire post-ischémie chronique dans le diabète, Caractérisation et Nouvelles voies thérapeutiques.
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CARADU C Nominé Prix (Bordeaux)
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Évaluation géométrique et mécanique de matériaux pour la création d’un modèle procédural physique de base du crâne osseuse pour la chirurgie endoscopique sinusienne et basi-crânienne.
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FAVIER V Nominé Prix (Montpellier)
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Des nanotechnologies pour l’analyse protéomique de la périlymphe dans 2 modèles de surdité neurosensorielle chez le rat.
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KADERBAY A Nominé Prix (Grenoble)
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Les tori de la cavité buccale : particularités tridimensionnelles de la microarchitecture et du remodelage osseux.
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KUN-DARBOIS JD Nominé Prix (Angers)
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Mécanismes physiopathologiques impliqués dans la récidive post-chirurgicale de la maladie de Crohn : modèle d’étude du rat HLA-B27.
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SCHNEIDER BORDAT L Nominé Prix (Lille)
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L'inhibition de la voie de la RhoA/Rho-kinase améliore la fonction vésicale d'un nouveau modèle expérimental d'hyperactivité vésicale.
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AKAKPO W Nominé Prix (Paris)
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Etude de l’effet sur l’olfaction d’une infection congénitale à Cytomégalovirus chez un modèle murin.
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LEVIVIEN S Nominée Prix (Paris)
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La recherche de biomarqueurs qui pourraient permettre de prédire ou d’expliquer l’échec de la réhabilitation améliorée dans la prévention de l’iléus postopératoire. Un autre axe de notre travail visait à rechercher des mécanismes physiopathologiques de l’iléus au sein de la réhabilitation afin de proposer de nouvelles cibles thérapeutiques.
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VENARA A Nominée Prix (Angers)
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L'application transitoire d'une pression différentielle entre les deux compartiments de l'oreille interne reproduit les symptômes d'une crise de Maladie de Menière.
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DJENNAOUI I Nominée Prix (Strasbourg)
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Conférence : Création d’entreprises à partir d’innovations technologiques chirurgicales
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MOZER P (PSL, Paris)
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17h30-18h00 : Proclamation du Prix du Forum de recherche chirurgical 2016 avec le soutien des Laboratoires BROTHIER : Lauréat : Jérémy TRICARD (Limoges) pour son travail « Évaluation de la tolérance de l’utérus à une ischémie froide prolongée après auto-transplantation chez la brebis. »
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JUDET H, FRANCO D, RICHARD H, TRICARD J
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Résumé (La remise du Prix aura lieu lors de la Séance Solennelle du 11 janvier 2017)
Résumé Le programme et les vidéos du Séminaire seront en ligne sur le site internet de l’Académie http://www2.academie-chirurgie.fr/sean/?cle_seance=702
et sur le canal YouTube Académie de Chirurgie https://www.youtube.com/results?search_query=acad%C3%A9mie+nationale+de+chirurgie
Chaque participant recevra un diplôme/attestation, un questionnaire de satisfaction à remplir, ainsi que son chèque de caution
Séance du mercredi 5 octobre 2016
SEANCE COMMUNE AVEC LES SOCIÉTÉS SAVANTES CHIRURGICALES 2016 : Open data et données de santé : leurs utilisations par les tutelles administratives et les Sociétés Savantes. 14h30-17h00, Les Cordeliers Modérateur : François RICHARD (Président 2013 ANC)
Résumé La loi de modernisation du système de santé du 26 janvier 2016 organise l’open data en matière de données de santé en créant un titre VI «Mise à disposition des données de santé» dans le Code de la santé publique. Pour cela est créé un outil spécifique le Système National des Données de Santé (SNDS), géré par la CNAM et qui regroupe les données existantes jusqu’alors réparties dans des bases de données éparses : (art L.1461-1 du Code de santé publique) -données issues des systèmes d’information des établissements de santé (PMSI) ; -données issues du système national d’information inter-régimes de l’assurance maladie (SNIIRAM) ; -données sur les causes de décès ; -données médico-sociales du système d’information des maisons départementales des personnes handicapées ; -données relatives aux remboursements de soins effectues par les mutuelles. Deux régimes de disposition sont prévus : -accès et réutilisation libres et gratuits aux données anonymisées (notamment sous formes de statistiques agrégées) ; -accès restreint aux données à caractère personnel de santé, à des fins de recherche ou d’évaluation d’intérêt public (CNIL), pour l’accomplissement des missions des services de l’Etat, établissements publics ou chargés de mission de service public désignés par décret du Conseil d’Etat. Les Sociétés Savantes ont deux stratégies possibles, d’ailleurs complémentaires : -construire leurs bases de données indépendantes comme Epithor, Epicard, les bases de l’Afu ou de la Sofcot, entre autres ; -utiliser les données collectées par les systèmes décrits plus haut qui actuellement aboutissent à des publications surtout par la CNAM, avec parfois une aide individuelle de spécialistes médecins ou chirurgiens mais peu d’implication des Académies ou Sociétés Savantes (en partie par manque de « politique » sur les bases de données et en raison d’une complication certaine des accès et d’un frein de la CNAM) La conséquence est le risque de conclusions discutables voire polémiques difficiles ensuite à rattraper. Pourtant cette base permet de répondre à des questions que pourraient se poser ces structures académiques. Les arguments en faveur de leur implication et même d’un partenariat sont : -bases construites au départ pour des raisons financières et économiques nécessitant donc à la fois une connaissance de la pathologie et du terrain pour éviter les pièges ; -mais bases avec un volume de données considérables permettant des réponses souvent plus rapides que des études prospectives et surtout correspondant à la vie réelle (sans recrutement biaisé) ; -complexité du traitement de la base imposant la collaboration avec des professionnels informaticiens, mais danger de laisser seuls les informaticiens et la CNAM -l’ouverture des données anonymisées autorisées par la loi va être manifestement utilisée par la presse (cf. le lobbying des journalistes au moment de la rédaction des amendements législatifs), il paraît donc nécessaire que les Académies et les Sociétés Savantes définissent leur politique sur ce point et ait une structure compétente pour les conseiller.
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Les bases de données d’intérêt médical
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REBILLARD X (Montpellier)
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Bases médico économiques SNIIRAM, PMSI, ALD : constitution, financement, utilisation et analyse
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TUPPIN P (CNAMTS)
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Analyses statistiques de PubMed
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CHARLOT P (La métis, Paris - cabinet de data scientists)
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Site FSM et expérience Epithor, Epicard
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DAHAN M (Toulouse)
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Cohortes : Coblance, Epicape, UroCCR
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LEBRET T (Suresnes)
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Séance du jeudi 30 juin 2016
FORMATION A L’UTILISATION DES SOURCES D’ÉNERGIE AU BLOC OPÉRATOIRE (FUSE) : réunion d'information destinée à toutes les spécialités chirurgicales non viscérales, organisée par la Fédération de Chirurgie Viscérale et Digestive (FCVD), avec la participation des organismes agréés de l’accréditation des médecins (OA-A), la HAS et le soutien de l'Académie de Chirurgie
14h00-17h00, Les Cordeliers Co-Présidence : Henri JUDET (ANC), Jean GUGENHEIM (FCVD) . Organisateurs : Jean-François GRAVIÉ (FCVD), Philippe MARRE (ANC)
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Introduction par le Président de la FCVD, Jean GUGENHEIM
14h05-14h15
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GUGENHEIM J (Président FCVD)
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Analyse de 876 événements indésirables déclarés dans la base REX . 14h15-14h30
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DELEUZE A (Président Viscerisq, Trésorier FCVD)
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Les complications urinaires au décours de l’hystérectomie vaginale par thermofusion . 14h30-14h45
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EGLIN G (Gynerisq)
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Les risques liés à l’utilisation des énergies en orthopédie . 14h45-15h00
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FOULT H, COUDANE H (Orthorisq)
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Lésions urétérales et nouvelles énergies . 15h00-15h15
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TOLLON C (Urorisq)
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Les brûlures accidentelles en chirurgie plastique . 15h15-15h30
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RAULO C (Présidente Plastirisq)
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De la formation FUSE SAGES (Society of American Gastrointestinal and Endoscopic Surgeons) aux USA à la formation FUSE France . 16h00-16h15
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GRAVIE JF (Secrétaire Général FCVD)
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Séance du vendredi 15 avril 2016
LA CHIRURGIE DANS LES GROUPEMENTS HOSPITALIERS TERRITORIAUX : la réorganisation territoriale chirurgicale Séminaire FHF / ANC 10h00-17h00, Les Cordeliers Co-Présidence : Henri JUDET (ANC), David GRUSON et Gérard VINCENT (FHF) - Organisateurs : François RICHARD et Philippe MARRE (ANC) , Maxime CAUTERMAN (FHF)
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Quelques éléments de perspective - La chirurgie en 2025
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JUDET H Président de l’Académie Nationale de Chirurgie
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Quelques éléments de contexte - La chirurgie publique, les Groupements Hospitaliers de territoire
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GRUSON D Délégué général de la FHF
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D’une offre chirurgicale locale à une offre chirurgicale globale
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CAILLET R Adjoint du Délégué Général, Responsable du POSMS – FHF
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Les GHT, une opportunité pour la chirurgie des CHU ?
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DEWITTE JP Président de la conférence des DG de CHU
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Grands ou petits, établissements supports ou non, quel est l’intérêt à agir des CH ?
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GODEAU T Président conférence des PCME de CH
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Différentes spécialités, différentes stratégies ?
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RICHARD F Académie Nationale de Chirurgie
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Le cas de la chirurgie du cancer
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PAQUET JC (GH Nord Essonne)
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GHT et formation des chirurgiens de demain
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THOMAZEAU H (Président du Collège Français de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique)
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Une organisation territoriale en trois niveaux, pour allier sécurité, efficience et proximité
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RICHARD F Académie Nationale de Chirurgie
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L’impact sur l’anesthésie
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ECOFFEY C Président de la SFAR
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Pour une organisation de la permanence des soins plus efficiente
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ARMANTERAS de SAXCE AM (Directrice de l’offre de soins et médico-sociale, ARS d’Île-de-France)
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Les GHT sont-ils une opportunité pour le développement de l’ambulatoire ?
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VONS C (Présidente de l’Association Française de Chirurgie Ambulatoire, Académie Nationale de Chirurgie)
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L’hébergement des patients dans et en dehors de l’hôpital
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NALLET C Conférence des coordinateurs généraux des soins – Centre Hospitalier Sud-Francilien
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13h00-14h00 Déjeuner – Buffet sur place
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Recruter, organiser et motiver au sein d’équipes de territoire
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RIET Z Présidente de la Conférence Nationale des Directeurs de CH
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Le renforcement du management médical au cœur des projets des GHT
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PINEY D Président de CME du CH de Lunéville
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Travailler ensemble : opportunités et limites d’équipes élargies et multi sites
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PRUVOT FR (Président de CME du CHRU de Lille, Académie Nationale de Chirurgie)
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Faciliter la vie pratique des praticiens en multi sites
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PAUL MC Directrice du CH de Roubaix
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Les outils de communication pour les équipes multi sites
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VALLANCIEN G Académie Nationale de Chirurgie
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Notre outil de travail du futur...
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CLAUDON M CHU de Nancy, Président de la conférence des président de CME de CHU
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Une stratégie d’investissement commune est possible
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HUBERT J DG du CHU de Grenoble
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Information médicale pour le pilotage de l’activité de chirurgie dans les GHT
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GOMEZ S pôle Finances, FHF
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Usagers, quelles attentes, quelle concertation ?
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SAOUT C Secrétaire général délégué du Collectif Inter associatif Sur la Santé
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Élus, parties prenantes de projets de réorganisation au service des citoyens
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DESCAMPS-CROSLIER F, MORANGE P (Députée de Mantes la Jolie et Député Maire de Chambourcy)
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Séance du jeudi 6 octobre 2016
MASTER CLASS CHIRURGIE DE LA MAIN
Avec le soutien de : MEDICALEX, Karl STORZ ENDOSCOPIE, Newclip Tecnics 10h00-17h00, Les Cordeliers Co-Présidence : Henri JUDET (ANC), Christophe MATHOULIN (SFCM) - Organisation scientifique : Alain GILBERT (Paris)
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Quelles orthèses pour quelle rééducation ?
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LE LARDIC C (Nantes)
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Traumatismes ostéo-articulaires de la main : Nouveautés dans les traitements
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MERLE M, JAGER T (Luxembourg)
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Traumatisme ostéo-articulaire du poignet : Nouveautés dans les traitements des fractures articulaires du radius et ulna
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LIVERNEAUX P (Strasbourg)
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Traumatisme ostéo-articulaire du poignet : Nouveautés dans les traitements des fractures articulaires des os du carpe
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MATHOULIN C (Paris)
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Le point sur l’aponévrotomie à l’aiguille
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RAIMBEAU G (Angers)
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Le point sur la collagénase
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MERLE M (Luxembourg)
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Déjeuner avec les experts
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Arthrose du poignet : Nouveautés dans les traitements de l’arthrose du poignet, place de l’arthroscopie
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MATHOULIN C (Paris)
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Arthrose du poignet : Nouveautés dans les traitements prothétiques des arthroses du poignet
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LIVERNEAUX P (Strasbourg)
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Arthrose de la Main : Rhizarthrose, Quelle stratégie ?
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JAGER T (Luxembourg)
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Arthrose de la Main : Arthrose MP IPP (Quel implant choisir ? Quelles voies d’abord ?) Les techniques chirurgicales compatibles avec une mobilisation précoce des chaînes digitales
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MERLE M (Luxembourg)
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Arthrose de la Main : L’arthrose IPD et arthrodèse
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JAGER T (Luxembourg)
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Hypoplasies des doigts et du pouce
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GILBERT A (Paris)
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Polydactylies et clinodactylies des doigts et du pouce
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GUERO S (Necker, Paris)
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Traitement des syndromes canalaires du membre supérieur
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AUQUIT AUCKBUR I (Rouen)
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Chirurgie secondaire : Greffe - neurotisation - palliatif ?
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SAINT CAST Y (Angers)
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Séance du lundi 21 novembre 2016
SEANCE FRANCO-ALGERIENNE VISCÉRALE, VASCULAIRE dans le cadre du congrès Mmesa (Mediterranean & Middle Eastern Endoscopic Surgery Association) – ORAN - du lundi 21 au mercredi 23 novembre 2016 21, 22, 23 novembre Hôtel Méridien, Oran Co-Présidence : H JUDET, M BOUBEKEUR, J SCHIAPPA, M BOUAYED
Séance du jeudi 20 octobre 2016
TABLE RONDE : Résultats de deux études cliniques contrôlées et randomisées réalisées avec 25 centres français de chirurgie 14h00-16h30, Grand Amphithéâtre Université Descartes, 12 rue de l’école de Médecine 75006 Paris Co-Présidence : Henri JUDET (Paris), Denis COLLET (Bordeaux), Marc REVOL (Paris), Louis-Etienne GAYET (Poitiers) en partenariat avec les Laboratoires BROTHIER
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Introduction de la Table Ronde
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JUDET H, COLLET D, REVOL M, GAYET LE Henri JUDET : Président de l’Académie Nationale de Chirurgie, Paris
Denis COLLET : Président du CNP de Chirurgie Digestive et Viscérale, Président congrès AFC, Bordeaux
Marc REVOL : Secrétaire Général de la SOFCPRE* ; Chirurgie Plastique et Reconstructrice, Hôpital Saint-Louis (AP/HP) – coordinateur étude « ATEC »
Louis-Etienne GAYET : Chirurgie Orthopédique et Traumatologie, CHU Poitiers – coordinateur étude « INTERFACE »
*Société Française de Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique
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Résumé La Table Ronde du jeudi 20 octobre 2016, organisée par l’Académie Nationale de Chirurgie en partenariat avec les Laboratoires Brothier, aura pour objectif de présenter les résultats de deux études cliniques dans les lésions post-chirurgicales réalisées avec 25 centres universitaires français de chirurgie. Les résultats de ces 2 études seront présentés en première mondiale le 20 octobre 2016.
Henri JUDET : Président de l’Académie Nationale de Chirurgie, Paris Denis COLLET : Président du CNP de Chirurgie Digestive et Viscérale, Président congrès AFC, Bordeaux Marc REVOL : Secrétaire Général de la SOFCPRE* ; Chirurgie Plastique et Reconstructrice, Hôpital Saint-Louis (AP/HP) – coordinateur étude « ATEC » *Société Française de Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique Louis-Etienne GAYET : Chirurgie Orthopédique et Traumatologie, CHU Poitiers – coordinateur étude « INTERFACE »
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Résultats de l’étude ATEC (17 Services de chirurgie plastique et reconstructrice de CHU Français) : Étude clinique multicentrique, de non infériorité, randomisée en deux groupes parallèles. Comparaison de l’efficacité, de la tolérance et du coût d’Algostéril vs TPN dans la préparation à la greffe cutanée des pertes de substance consécutives aux exérèses chirurgicales.
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DUTEILLE F, CHIGNON-SICARD B, HU W
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Résultats de l’étude INTERFACE (8 Services de chirurgie Ortho-traumatologique, Digestive et Vasculaire de CHU Français) : Étude clinique multicentrique, comparative, de supériorité, randomisée en cross-over. Comparaison de la douleur aux retraits de la mousse du TPN des lésions post-chirurgicales - Mousse avec Algostéril en interface vs Mousse seule
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REIBEL N, RADU DM, BEY E
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Séance du vendredi 9 décembre 2016
Journée de la recherche clinique chirurgicale 2016 - Présentation de 20 communications des candidats des Prix ANC 2016 et Conférences, avec le soutien de : Karl STORZ ENDOSCOPIE, Johnson & Johnson MD, FHF, IRCAD, SHAM, LABEX CAMI, Fondation AVEC, MEDICALEX.
Proclamation du Lauréat de chaque Prix en fin de journée ; La remise des Prix (dotation, diplôme) aura lieu lors de la Séance Solennelle du 11 janvier 2017 9h00-18h00, Les Cordeliers, 15 rue de l 'école de médecine 75006 Paris Président : Henri JUDET Organisation : Dominique FRANCO
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De la recherche clinique aux recommandations de pratique clinique
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LACAINE F (Tenon Paris)
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Apport de l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle de repos à la cartographie préopératoire des réseaux sensorimoteurs et du langage chez les patients opérés de gliome en chirurgie éveillée.
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COCHEREAU J Nominé Prix Junior de Cancérologie Chirurgicale dotation Fondation AVEC. (Montpellier)
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Réintroduction de la chirurgie en première ligne de traitement des rhabdomyosarcomes de la fosse infra temporale: Evaluation des résultats carcinologiques et fonctionnels à court, moyen et long terme.
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REM K Nominé Prix Junior de Cancérologie Chirurgicale dotation Fondation AVEC. (Paris)
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Récidive après résection pour cholangiocarcinome intrahépatique : Développement et validation externe de modèles pronostiques préopératoire et postopératoire.
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DOUSSOT A Nominé Prix Junior de Cancérologie Chirurgicale dotation Fondation AVEC. (Dijon)
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La création d’un réseau de recours en chirurgie bariatrique autour d’un centre expert permet de diminuer la mortalité liée aux complications postopératoires: Expérience du CHRU de Lille illustrée par les données issues du PMSI.
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CAIAZZO R Nominé Prix de la Maitrise des Risques en Chirurgie dotation SHAM. (Lille)
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Techniques de Reconstruction Diaphysaire des Membres Inférieurs dans les Tumeurs Malignes de l'Enfant
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TIENDA DE M Nominé Prix de l'Innovation en chirurgie orthopédique dotation MEDICALEX. (Antilles)
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Planification pré chirurgicale des limites osseuses des sarcomes d’Ewing : IRM pré post chimiothérapie.
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THEVENIN C Nominé Prix Junior de Cancérologie Chirurgicale dotation Fondation AVEC. (Toulouse)
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Résultats fonctionnels à 10 ans de l’allogreffe d’îlots de Langerhans.
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CHETBOUN M Nominé Prix du Jeune Talent Chirurgical dotation Johnson & Johnson MD. (Lille)
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Dissection virtuelle à partir d`acquisitions de scanner surfacique: un nouvel outil d’enseignement de l'Anatomie et d'entrainement chirurgical
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AKARI M Nominé Prix du Jeune Talent Chirurgical dotation Johnson & Johnson MD. (Montpellier)
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Intérêt pronostique de la micro-imagerie infrarouge en cancérologie rénale : étude pilote.
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BAKRI EL A Nominé Prix du Jeune Talent Chirurgical dotation Johnson & Johnson MD. (Reims)
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ENPP1 and ESR1 genotypes influence TMD development and surgical-treatment response in Dento-facial Deformities.
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NICOT R Nominé Prix du Jeune Talent Chirurgical dotation Johnson & Johnson MD. (Lille)
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12h30-13h30 : Déjeuner - Échanges des jeunes chirurgiens avec les experts
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Conférence ‘Bases de données sur la chirurgie de la paroi'
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COSSA JP (Paris)
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Ablation de foyers épileptiques par radiofréquence guidée par électroencéphalographie intracrânienne (Etude in vivo et in vitro suivie d’une étude clinique prospective).
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BOURDILLON P Nominé Prix du Jeune Talent Chirurgical dotation Johnson & Johnson MD. (Lyon)
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Développement technique foetoscopique de réparation in utero des myéloméningocèles chez le foetus de brebis.
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GUILBAUD L Nominé Prix de Chirurgie Mini-Invasive dotation IRCAD. (Paris)
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Résultats préliminaires du traitement des ruptures irréparables de coiffe postéro-supérieure par matrice dermique porcine.
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BOMMIER A Nominé Prix de l'Innovation en Chirurgie Orthopédique dotation MEDICALEX. (Paris)
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Prise en charge des sténoses des voies aériennes proximales par prothèses tracheo bronchiques conçues sur mesure par CFAO (conception et fabrication assistée par ordinateur).
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GUIBERT N Nominé Prix de Chirurgie Mini-Invasive dotation IRCAD. (Toulouse)
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Nouvelles technologies dans la chirurgie du rachis.
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LEFRANC M Nominé Prix de l'Innovation Médico-Chirurgicale assistée par Ordinateur dotation LABEX CAMI. (Amiens)
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Chirurgie mini-invasive des tumeurs hypophysaires par abord transoral robotisé : première étude clinique.
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CHAUVET D, HANS S Nominé Prix de Chirurgie Mini-Invasive dotation IRCAD. (Paris) Remplacé par Stéphane HANS
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Etude biomécanique de la mimique faciale
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DAKPE S Nominée Prix FHF : Application des Nouvelles Technologies à l'Anatomie (Amiens)
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Enseignement des procédures chirurgicales par Simulation : un nouveau modèle utilisant un corps reperfusé : SimLife.
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DELPECH PO Nominée Prix FHF : Application des Nouvelles Technologies à l'Anatomie (Poitiers)
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Prévention des lésions nerveuses pelviennes au cours de l’hystérectomie radicale pour cancer du col à partir d’un modèle anatomique 3D.
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BALAYA V Nominée Prix FHF : Application des Nouvelles Technologies à l'Anatomie (Paris)
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Utilisation des guides-patients spécifiques dans les prothèses totales d’épaules anatomiques : comparaison de la précision avec et sans guide après planification tri-dimensionnelle.
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GAUCI MO Nominé Prix de l'Innovation Médico-Chirurgicale assistée par Ordinateur dotation LABEX CAMI. (Nice)
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Conférence : L’innovation chirurgicale
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MAJNO P (Genève)
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Engagement de l'Académie à soutenir la recherche clinique en chirurgie, et rappel de la méthode de notation des 7 Jurys.
Salutations de la qualité des travaux présentés par les 20 Nominés.
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FRANCO D
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Prix du Jeune Talent Chirurgical 2016, dotation Johnson & Johnson MD, destiné à : Pierre BOURDILLON (Lyon) pour son travail « Ablation de foyers épileptiques par radiofréquence guidée par électroencéphalographie intracrânienne (Etude in vivo et in vitro suivie d’une étude clinique prospective). »
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JUDET H, FRANCO D, MARRE P, BOURDILLON P
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Résumé La remise des Prix (dotation, diplôme) aura lieu lors de la Séance Solennelle du 11 janvier 2017 de 15h30 à 18h30
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Prix « Application des Nouvelles technologies à l’anatomie » avec le soutien de la FHF (Fédération Hospitalière de France), destiné à : Stéphanie DAKPE (Amiens) pour son travail « Étude biomécanique de la mimique faciale. »
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JUDET H, FRANCO D, MARRE P, DAKPE S
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Résumé La remise des Prix (dotation, diplôme) aura lieu lors de la Séance Solennelle du 11 janvier 2017 de 15h30 à 18h30
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Prix de l’Innovation Médico Chirurgicale assistée par Ordinateur, dotation Labex CAMI, destiné à : Marc-Olivier GAUCI (Nice) pour son travail « Utilisation des guides-patients spécifiques dans les prothèses totales d’épaules anatomiques : comparaison de la précision avec et sans guide après planification tri-dimensionnelle. »
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JUDET H, FRANCO D, MARRE P, GAUCI MO
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Résumé La remise des Prix (dotation, diplôme) aura lieu lors de la Séance Solennelle du 11 janvier 2017 de 15h30 à 18h30
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Prix de Chirurgie Mini-invasive ou Endoscopique Interventionnelle, avec le soutien de l’IRCAD, destiné à : Dorian CHAUVET (Paris) pour son travail « Chirurgie mini-invasive des tumeurs hypophysaires par abord transoral robotisé : première étude clinique. »
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JUDET H, FRANCO D, MARRE P, CHAUVET C, HANS S
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Résumé La remise des Prix (dotation, diplôme) aura lieu lors de la Séance Solennelle du 11 janvier 2017 de 15h30 à 18h30
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Prix de la Maîtrise des Risques en Chirurgie, dotation SHAM, destiné à : Robert CAIAZZO (Lille) pour son travail « La création d’un réseau de recours en chirurgie bariatrique autour d’un centre expert permet de diminuer la mortalité liée aux complications postopératoires: Expérience du CHRU de Lille illustrée par les données issues du PMSI. »
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JUDET H, FRANCO D, MARRE P, CAIAZZO R
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Résumé La remise des Prix (dotation, diplôme) aura lieu lors de la Séance Solennelle du 11 janvier 2017 de 15h30 à 18h30
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Prix « Junior » de Chirurgie Cancérologique, dotation Fondation AVEC, destiné à : Jérome COCHEREAU (Montpellier) pour son travail « Apport de l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle de repos à la cartographie préopératoire des réseaux sensorimoteurs et du langage chez les patients opérés de gliome en chirurgie éveillée. »
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JUDET H, FRANCO D, MARRE P, COCHEREAU J
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Résumé La remise des Prix (dotation, diplôme) aura lieu lors de la Séance Solennelle du 11 janvier 2017 de 15h30 à 18h30
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Prix de l’Innovation en Chirurgie Orthopédique, avec le soutien de MEDICALEX, destiné à : Marine de TIENDA (Antilles) pour son travail « Techniques de Reconstruction Diaphysaire des Membres Inférieurs dans les Tumeurs Malignes de l'Enfant. »
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JUDET H, FRANCO D, MARRE P, TIENDA DE M
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Résumé La remise des Prix (dotation, diplôme) aura lieu lors de la Séance Solennelle du 11 janvier 2017 de 15h30 à 18h30
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